ouais ouais je sais que vous êtes des gay-lurons 
s'il y a du jus d'ananas à l'apéro, c'est tout bon ! 
Bouilli le jus d’ananas ?
Nous avons adoré ton air surpris suivi du grand sourire ! En tout cas chapeau bas M Koy’, c’est la première année que nos vacances tombent sur le we de la Transju’.
Nous avons pris le relais de Koyote … mais on n’a pas la même vitesse …
… et … pas le même style !!!
Ben le nôtre de Koyote, il rattraperait le Bipbip 
et oui !
J’entendais des “allez Patrice” depuis 2j grâce au prénom sur le dossard…
alors le coup du allez Koyote, par une famille que j’avais jamais vue dans la vraie vie… beuh c’est top !
Profitez bien de la neige, vous allez avoir le beau temps et pas trop froid 
qu’importe le flacon, l’ivresse c’est quand même mieux 
Et dimanche, j’étais bien content que ça se finisse !
trop froid pour bipbip dans ces contrées, j'ai juste vu du grand tétras 
La preuve que ça ski, 15s d'antenne à la fin de la vidéo 
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Et l'interview pour plus tard
"vous connaissez VTTnet ?"
Petite photo avant que le biz’ ne se lève :
Mais qu'ils sont cons, mais qu"'ils sont cons !!!
Koy : je suis fier de toi Fils !!! Total respect !
Koy’ !!! T’es une star ! Bravo, t’es trop fort !! 
Fab’
ps : quand t’as pissé dans le flacon pour le contrôle antidopage, le verre a fondu ? Huumm… Je vois… :-p
Biz’ interviewer pour la télé, Koyote star de la transjurassienne ! et bé !
Félicitations Koy.
Mdr pour la bise
Une dernière semaine d'entrainement pas super facile vue les quantités de poudreuse samedi / dimanche / lundi et la bise mercredi !
Mais quand même du bon volume en début de semaine, et repos / préparation des skis jeudi / vendredi
Les prévisions météo étaient variables pour le WE.... grand froid et bise noire (donc neige super sèche, abrasive, qui ne glisse pas, traces bouchées), quelques nuages pour la nuit, donc temps plus chaud, neige un peu plus humide,... Va savoir ! et sur 3 ou 4h de course, sur les différents versants des montagnes, les conditions peuvent changer !
Bon au moins on sait qu'on aura de la neige fraiche, que ça partira à la poussette, pas besoin de klister et de palmes comme l'an passé
Vendredi je prépare une paire de ski en fart très dur pour les neiges abrasives / sèches et une paire plus chaude avec plein de fluor pour mieux glisser si l'humidité remonte.
Samedi, 5h30, le réveil sonne... argl
Ptit déj fini avant 6h, j'aurais 3h pour digérer avant le "PAN" de départ.
J'ai du temps à tuer, dernier brossage des skis. Ciel dégagé mais pas trop froid, je mets du fart de retenue au chaud à la cave.
Mon père est malade... je perds un ravitailleur de luxe 
8h30, -9° aux Rousses, les 2 paires de skis ont la même glisse, ou du moins pas de différence notable. De l'autre coté du Risoux, on m'annonce des températures un peu plus élevées et du vent. Bon allez, ce seront les skis "chauds" qui subiront les 56km du jour. Alea jacta est !
8h50, la tension monte. et si les skis. et si les gourdes. et si l'entrainement. et si la récup. et si ...
Je rentre dans mon box. mon 1er box élite sur la transju juste derrière les anciens vainqueurs, les leaders de la coupe du monde marathon, du beau monde !
Gros avantage, on est pas beaucoup dedans, on peut rentrer au dernier moment sans être mal placé, mais quand même bien échauffé.
8h59.... tic tac tic tac tic tac....... et c'est parti !
Je suis plus en forme que l'an passé, je sais que je peux accrocher les "second couteaux vosgiens" pour pas prendre le vent les 15 permiers km. Hop hop hop au sprint pour commencer un marathon !
Je "gicle" pas trop mal. Devant c'est déjà parti sur un rythme de folie. Pendant 2km j'arrive à rester dans la locomotive, derrière les 1er wagons décrochent.
Accélération des favoris, réaccélérations. Faut se résoudre à l'évidence, je vais prendre un des prochains wagons
1 1ère cassure se fait, 20/30 coureurs semblent prendre le large. 10 leurs emboitent le pas. plus quelques téméraires seuls face au vent de Bois d'Amont. je suis dans un groupe de 10, vers la 40/50ième place. L'objectif de départ était de finir dans les 50, va falloir s'accrocher (ça va être dur de refaire 15 comme en 2014 vu le plateau !)
Je relance le groupe, personne ne veut prendre le vent, pourtant ce serait bon de s'abriter dans le groupe de devant. Allez les gars, merde quoi !
Ah si, un tchèque me double dans les descentes et bouchonne dans les montées... bonne idée tiens.
Un gars a compris... quand il me rattrape à la glisse, il me pousse pour que je reste devant quand faut des forces... allez c'est toujours mieux que rien, mais on revient pas sur le groupe.
Petite boucle en Suisse au Brassus, je relance un gros coup, marre des sangsues sur le porte bagage. 2/3 coureurs suivent, coopérent un peu plus. Retour à Bois d'Amont, faut attaquer le Risoux et sa montée des ministres, un peu le juge de paix... C'est là où je fais souvent le trou... c'est parti pour 35mn dans le rouge 8-O
Ma mère m'attend avec le ravito. Pour l'instant je gère, prochain RDV à Bellefontaine ou Chapelle des Bois.
Martin me rejoint, on ski un long morceau ensemble, on reprend quelques coureurs, les dents du fond baignent parfois 
C'est long, mais les spectateurs nous encouragent, ça aide ! Nos prénoms sont sur les maillots, j'entendrais des "allez Patrice" pendant 2j 
Enfin le ravito du sommet, encore 50m et la pente ira dans le bon sens. Glisse correcte, sans plus. Attention quand même à pas se loupe dans les épingles, ça file à plus de 40km/h.
L'imbécile à la super glisse me rattrape en bas de la descente et ne trouve rien de mieux que d'essayer de me passer entre les jambes.... ça le fait pas, espèce de dahu fourreur !
Il rale, mais pas un mot d'excuse.... me redouble et coince dans la montée. je le double, il peste "parce que je le gène". Tout ça pour s'arrêter au ravito dans 100m. C'est un gars pas cool, sa maman lui tend pas des gourdes et des gels, bien fait pour sa gueule 
J'en profite pour lui remettre quelques dizaines de mètres, pas envie de l'avoir dans les jambes comme on dit.
Je sais pas où j'en suis dans les classements, on m'annonce 24, c'est juste pas possible, je dois être dans les 40. Devant, je vois Martin qui file, je n'arriverais pas à le rejoindre pour qu'on se protège un peu du vent qui souffle, dommage. Ca sent les 25 derniers km de solitude !
Il y a bien 3/4 coureurs derrière, mais intérieurement j'aimerais bien refaire dans les 35 pour garder la ligne élite les prochaines années... hop, faut donc continuer de pousser sur les bâtons, pas se faire bouffer.
On zig zag sur le plateau avant Chapelle des Bois, entre les sapins, les petits lacs. Un peu de soleil parfois, du moins je crois... je profite assez peu du paysage
A Chapelle, ravito par Maman, je rajoute un gobelet de thé chaud "officiel" et du chocolat noir pour la gourmandise. On m'annonce 32.... dans les 35... mais sans marge sur les poursuivants ! (si j'avais su....)
Martin est toujours quelques 100aines de mètres devant, on est chacun dans notre monde, notre course.
Long passage en faux plats, petites bosses sans prétentions, le long de la route. Le moment le plus dur moralement, on a l'impression que ça avance pas !
La neige est soufflée, les traces recouvertes. Martin passe 1mn avant moi, mais ses skis ne laissent pas d'empreinte !
Une 10aine de gamins d'un club local skient devant moi dans la trace, ils me la dament Merci les filles, merci les gars, c'est super cool !!!!!!!
Je les rattrapent, ils se poussent, m'encouragent, me tendent des bidons. Ce WE, c'est la fête du ski dans le Jura, tout le monde est dehors pour faire du bruit, vibrer avec les coureurs, c'est beau !
Arrive la montée de la Célestine, j'essaye de skier "technique" pour pas me griller, de bien planter les bâtons, de bien placer les jambes. C'est dur, c'est le dernier moment où on peut exploser. Faut pas s'emballer.
Les spectateurs, skieurs du dimanche, semi pro qui coureront demain, les vieux du village, tout le monde nous aide à franchir cette dernière difficulté.
Ouf, ça redescent, j'en profite pour boire, le réservoir se vide doucement.
Ravito de Pré Poncet, nouvelle gourde et gel qui m'échappe des mains, zut. J'attrape du choco au ravito, ça sera toujours ça. Punaise c'est dur à manger, j'ai la bouche sèche.
5mn après, je vois ma mère qui saute de la voiture et coure dans la neige, hop, gel attrapé et info "Igor est juste devant". Un Vosgiens du team fischer france longue distance avec qui j'ai couru ya 2 semaines. Ca me met un coup de boost, cette fois je me le fais
Les 2 dernières bosses passent assez bien, j'ai juste ce qu'il faut encore en grip. Martin a repris Igor qui s'accroche. Zut, c'est pas bon.
Dans les villages, c'est la liesse, finie la solitude, ça donne des frissons !
Je croise des amis, des connaissances, les Vosgiens me disent qu'Igor est pas loin, que je peux le chercher. Même sa famille me le vend
2h47 de course.... le tchèque Rezac gagne pour la 6ème fois la TransjuClassic (sur 8 éditions... et il en a couru 6...) devant son compatriote Novac, leader de la FIS marathon cup. L'an dernier à cette heure, j'étais à l'arrivée !!!! la course est bien plus dure cette année, plus de vent, moins de glisse.
A Chaux Neuve, la jonction est proche, en plus Martin a laché Igor. hop hop hop hop hop hop on pousse sur les bâtons.
Encore quelques km, ça sent bon, j'ai encore de l'énergie. Je reprends Igos, lui dit de s'accrocher. Il emboite le pas, ce sera plus facile pour lui que de finir seul.
On revient sur Martin, il prend le train.
Je suis bien, les faux plats montants passent sans soucis. Martin coince.
Panneau du km "-2", on voit le portique d'arrivée, on entend le speaker.
La délivrance, le gros ravito, la médaille, les kinées, les ostéos sont proches
A 20m de l'arrivée, Igor déboite et me sprint pour la 27ème place.... bel effort... ligne passée, il me sort un "désolé". T'inquiète, je me souviendrais une autre fois... je te ramènerais de nouveau.
3:14.46 d'efforts.... je suis super content. Je savais que je pouvais chercher une belle place, dans les 50 vu le niveau devant.... mais rentrer dans les 30, c'est énorme, aussi beau que la 15ème place l'an passé (faut rentrer dans les 30 pour marquer des points en fis marathon cup et si j'avais su.... j'étais bien 32 au scratch en cours de route avec les 3 premières femmes devant moi, donc un peu plus de marge ).
J'ai pas le temps de remercier ma mère pour les ravitos au top, déjà un photographe veut ma barbe gelée, un caméraman m’interviewe alors que je suis à bout de souffle.
Hop la doudoune, de la tisane, des pâtes, un massage, un coup d'ostéo ( :aime: la demoiselle)
Retour au chalet à Lamoura.... faut déjà préparer la course de demain !!!
Bon, de retour, vérification de la météo du dimanche matin, ça devrait pas être trop violent, plus de vent, mais pas de T° polaire et bise noire trop prononcée, donc je me suis pas cassé le cul, une seule paire de skis préparée, des rossignol WCS-S2. La neige n’est pas béton, ça brasse encore, les fischer carbonlite H-plus auraient été trop raides
Et le skate, c’est pas mal discipline de prédilection, donc je m’en fiche un peu plus si j’ai pas le matos au top 
Même fartage fluoré qu’en classique, ça devrait le faire, même si la neige changera un peu.
Affaires rangées, voiture chargée, fin de la semaine transju.
Dimanche, 5h, le réveil sonne… 5h30, je me lève 
. Le ptit déj sera pas fini avant départ h-3, tant pis.
Mon père est trop mal en point, il ne prendra pas le départ. Il aidera ma mère pour les ravitos.
Le ciel est dégagé, les étoiles brillent, la lune est haute, il caille, ya du vent, plus que hier. brrrrrr
7h30, on quitte le chalet avec un pote. La voiture nous dépose un peu avant le départ, avant les bouchons. Echauffement, ça glisse, ça devrait le faire. Quoique, les quadriceps sont durs… j’espère qu’ils vont se relacher en skiant, comme l’an passé…
8h10, les box se remplissent dans la combe du lac de Lamoura. Les 2 premières rangées de la ligne 1 sont déjà bien prises… tant pis, je serais 3ème
Ce coup ci, départ tout à droite : la piste se sépare au bout de quelques centaines de mètres, plat à gauche, légère bosse à droite. L’an passé on était à gauche comme tout le monde et ça coinçait.
8h25, dernières recommandations à cause du vent et du froid… pour l’instant la Nature est gentille avec nous mais ça pourrait se dégrader de l’autre coté du Risoux…
8h30, les élites s’envolent, on suit en faisant gaffe aux bâtons. Le risque de casse est important au départ. La petite bosse est avalée, c’était bien joué, tout le monde est en bas, on est cool en haut, ça ne frotte pas. Punaise les cuisses font mal, un point dur dans le ventre aussi… ça sent la bonne sortie récup
Je skis propre jusqu’à la Darbella, glisse correcte en descente, ya juste 2/3 fusées qui vont vraiment plus vite, autrement je suis dans le paquet.
Dans les montées, la puissance est là, je grappille des places.
Bouclettes pour aller sur Prémanon, ça temporise, piste pas assez large pour doubler (bon si, en poussée simultanée de temps en temps quand même, au grand dam des doublés 
)
On traverse le village, la rue a été réenneigée pour qu’on passe au plus près des spectateurs sur leurs balcons !
Déjà 15km, les jambes continuent de se rappeler à mon existence :–? toujours pas mieux
Je loupe le coche avec un petit wagon, un gars me ramène, merci à lui
Passage dans les Rousses, montée des opticiens (le sprint et le chèque seront pas pour nous ). Un oncle me dit que mon cousin est 50m devant… l’an dernier il m’a collé 10mn… ya 2 semaines je le reprends pendant sa fringale, ça me rebooste. Le speaker note qu’on est mieux organisés que les élites, qu’on skie encore en paquet, que c’est pas bête
Le vent souffle fort vers Bois d’Amont, faut bien se protéger. Un gars prend le vent, se fait parfois stopper par les bourrasques, on se rentre tous dedans !!! Personne ne le relaye, c’est nul. Avec un autre gars on essaye de passer devant, mais on a 15 guguss à doubler, c’est juste impossible !
Je vois ma mère avec un bidon. Je sors du groupe, accélère, gagne 5 places, choppe le bidon, attrape le gel que me tend mon père et le vent me remet tout derrière. Outch ça va être long, faudra pas prendre une bordure.
Un gars relance, passe devant… et pose une attaque à la place de prendre le relais. C’est intelligent tient, quand on est vers la 200ième place. Il sera le premier au ravito de Bois d’Amont :–?
En skate on ne fait plus la boucle en suisse, c’est pas grave, ça évitera du vent, des congères,… on est maso mais on apprécie ce petit confort quand même !
La montée des Ministres fait mal, je n’ai toujours pas récupéré mes jambes. J’essaye de pas m’enflammer, je ski à mon rythme, le groupe pète. Je me retrouve devant avec le cousin, il est dans le dur. On est tous dans le dur en fait
Punaise ça me semble long, bien plus que hier. Au loin je devine la combinaison d’un autre pote qui me largue normalement. Malgré la fatigue du classique, on revient dessus peu à peu. Je suis content, l’entrainement porte ses fruits (et je suis bien aidé par rapport aux autres cet hiver tardif avec tout mon temps libre, le séjour en Finlande,… je dois l’avouer).
On approche du ravito, bientôt une délivrance
Ca part devant, les potes piochent, je relance pour boucher le trou en espérant qu’ils suivent.
J’ai une super glisse dans la descente, ça c’est cool pour la suite. 8ème transju, c’est bien la première fois que je sens que je vais pas perdre de place à cet endroit
Arrivé à Bellefontaine, c’est sur, on va être face au vent un bout de temps !
Regroupement à 5 puis 10 coureurs. Ils sont tous à la file indienne derrière moi. Je sens qu’ils ne veulent pas passer, fais chier. J’ai beau me mettre de coté, rien n’y fait. Les quadriceps durcissent de plus en plus, mais quand je ralentis, je sens des débuts de crampe !!! Faut que je garde mon rythme. Même en schuss, les quadri et les adducteurs brulent… je me demande à chaque fois si je vais pouvoir me relever.
J’en ai marre, j’ai l’impression de ne pas avancer (et c’est un peu vrai )
Toujours pas d’aide de derrière… j’ai mal, vraiment. Je gueule dans le vent parfois, le moral chute.
J’oblige les autres à passer, le 2 prend le relais, le 3 laisse un trou pour que je m’engouffre, il ne voudra pas aider quand l’autre craquera…
On doit tourner vers la 150ème place.
A Chapelle des Bois, ravito, je choppe la gourde et laisse s’envoler le gel, merde. Le petit groupe continue sans m’attendre, merci les gars.
Un gobelet de tisane, du chocolat, faut pas trainer, ya personne derrière pour faire un petit train.
Je sors un gel de la poche, ça devrait aller mieux dans 5mn.
Toujours du vent, de la neige soufflée, j’en chie vraiment, longtemps que ça m’était pas arrivé à ce point. “plus” qu’une 20aine de km… j’ai juste 100km de course dans les jambes.
Je rattrape le petit groupe dans les petites bosses avant la Célestine, mais je reexplose, correctement cette fois. Je suis à l’agonie, ma vitesse vient de diminuer de moitié. Des groupes de 2/3 coureurs me doublent, je n’arrive pas à les tenir plus de 10s 
La fin va être longue, très longue je crois. Si je m’écroule pas à l’arrivée, c’est que je l’aurais pas atteinte !
Mon père arrive à me filer le gel qui a joué la fille de l’air.
J’attaque la Célestine cool, de toute façon je peux pas faire autrement.
Avant le ravito de Pré Poncet, mon oncle me tend une boisson contre les crampes. Ca fait plus de 3h15 que je cours, plus les 3h15 de hier… je subis la course. L’an passé, j’avais bouclé l’ultratrans en 6h25. Cette année va falloir rajouter 1h je crois !
Mes parents me refilent de la tisane, du gel, je choppe du chocolat au ravito en échange de mon emballage vide (ya même pas de hamburger comme pour Rancho 
)
A part les 2 dernières petites bosses, ça fait que descendre maintenant, ouf. Il reste 10km avant la fin de cette galère.
La boisson contre les crampes fait de l’effet, les jambes “tournent” de nouveau.
Dernier souffle de vie, je donne tout, j’ai perdu des places les 10 km précédent, je dois tout juste encore être dans les 200… ça me ferait chié d’en sortir, c’était un peu l’objectif.
Devant, ça craque, certains stoppent net sur la piste, la neige brasse, on a toujours du vent dans la gueule.
On tourne bien à 2, relais sérieux, on double, personne ne s’accroche, c’est bon ça !
On traverse le pont à la Petite Chaux, l’arrivée est proche. Encore 2km, je merdouille et perd le contact avec mon binôme, tant pis, on traversera pas la ligne ensemble.
Clap, 4:03.35 d’effort, j’en ai fini pour la transju 2015, fatigué comme jamais, heureux d’être allé au bout, d’avoir tout donné. Un regret, le plaisir n’était pas tout le temps présent ce dimanche, c’était dur, long. Les conditions ont durci l’épreuve, je mets 1h de plus que l’an passé sur l’ultra (et le vainqueur met juste 15mn de moins que moi l’an dernier, donc ça devait être dur pour tout le monde, sachant qu’il est dans le top 10 mondial)
Hop, une 2ème médaille, les félicitations de la famille, des potes, et gros ravito, remassage (toujours :aime: ), ostéo, repas, papotage avec les potes,…
Un peu tard, je vois les résultats… 124ème (260 en 2014…). Pas dégueux finalement en visant les 200 ! les chronos intermédiaires donnent des places entre 130 et 150… avec le gros craquage en 180ème temps, et les 10 derniers km en 90ème temps. Je sentais bien que ça allait mieux
La 100ème place (et la ligne élite pour l’année suivante) n’est qu’à 6 ou 7mn… pas mal en ayant courru le jour d’avant. Un jour, ça sera possible 
Le cousin rentre dans les 150, il est content, objectif atteint.
Ya pas photo, j’ai bien dormi ces dernières nuits
Et la suite ? encore quelques longues distances en classique cette saison.
L’an prochain ? Peut être juste la transju’classique sans économiser de forcer (et ce sera pas une fis marathon cup, ce sera la skate). Et en 2017, la skate en cherchant un top 80 ou mieux ???
Bravo Koy’ et merci pour ce CR.
Bravo Koy’! Toutes mes ficelles de calecon…Tu peux être fier!!
ET sympa le CR
En attendant…j’ai sorti le klister 
Joli CR Koy et sacré perf’ ! Putain je vais plus oser rouler avec toi Merci d’avoir partager cette course avec nous.