L'hérésie, elle est là : toutes ces petites villes qui ont laissé fuiter leurs commerces qui fait que les habitants doivent prendre la voiture pour aller chercher le pain, pour aller faire les courses, pour aller boire une bière, pour aller au resto, pour aller chercher le journal, etc. C'est une ruine écologique. Ca impose l'usage de une, voire plusieurs, véhicules individuels. Et je ne parle pas de l'artificialisation des sols.... 
C'est là, en ce moment, quand on observe l'actuel boum de la demande de maisons individuelles que l'on voit que les français n'en ont rien à battre de l'écologie, du réchauffement climatique, etc.
En voiture, tu ne peux pas lire, tu ne peux pas te concentrer sur un podcast, tu ne peux pas rêvasser, etc. L'expérience de conduire une voiture en environnement dense/semi-dense est une expérience souvent anxiogène.
Ce n'est pas le cas dans les transports en communs. Achète toi un super casque, immerge toi dans des podcasts, dans de la musique, dans des rêveries. Et plus jamais tu ne prendras ta voiture.
Moi me demander de vivre dans un centre ville, c'est me faire mourir à petit feu.
Une semaine de formation à Paris, je n'en peux plus de ne pas voir loin, d'avoir des immeubles gris moches qui me bouchent la vue, de ne pas avoir accès à la forêt.
Alors que sur une ptite route de campagne déserte, c'est bien sympa 
Bah allez, pour que ça aille bien mieux, suffirait d'être moins d'1 milliard sur terre ... arrêtons de nous reproduire comme des lapins.
Qu'est-ce qui est une ruine écologique? de prendre la voiture pour aller boire une bière? Ou de vouloir une bière?
Le coût énergétique de production d'une bière, jusqu'au consommateur, pour un plaisir absolument pas vital, tu le prends en compte? ( 
)
Aller chercher le journal? D'où ça existe encore les journaux? On coupe des arbres pour ça? Ha oui, y'en a qui aiment bien avoir un beau livre entre les mains. L'écologie, on verra après... (re )
Je ne crois pas à la vision "retour à l'âge de pierre" pour sauver la planète. La seule façon dont ça peut fonctionner c'est via le progrès. Il faut des solutions plus performantes tout en étant moins polluantes.
Comme tout le monde je fais des compromis. J'ai investi plus que souhaité dans un vehicule électrique parce qu'à ce stade ça finance la R&D pour sortir du pétrole. J'ai pris la décisions d'effectuer tous mes déplacements professionnels sur le nord-est en voiture électrique plutôt qu'en avion (quitte à rouler 8 heures pour aller au Delaware comme j'ai fait en février 2020). Je remplace la pellicule plastique par des emballages réutilisables, et tutti quanti.
Mais de façon réaliste on ne peut pas s'attendre à ce que la planète arrête de rouler. On ne peut pas retirer l'accessibilité à des moyens de transport flexibles qui permettent aux gens d'aller ou ils veulent quand ils veulent. On ne peut pas s'attendre à ce que je reste sur l'île de Laval pour le reste de mes jours. On ne peut pas interdire l'emballage de la nourriture parce que ça consomme trop de ressources.
Alors comme tout le monde il y a des compromis que je ne suis pas prêt à faire. Ajouter 5 heures de transport par semaine à mon horaire pour retirer une voiture électrique de la route et prendre ma place dans un bus diesel, le ratio coût-bénéfice ne m'intéresse pas. À l'échelle de nos sociétés, ce sont des milliards de calculs similaires qui influencent comment les choses évoluent.
Pareil. Je suis loin d'être accro à la voiture. Pour moi c'est une machine qui sert un but bien précis. De façon générale je n'aime pas avoir des biens. Ça te pose pleins de contraintes, il faut les entretenir, etc. À l'opposé ça te permet de vivre des expériences. Alors faut bien faire des compromis.
Bizarrement ici je semble être affublé du rôle du surconsommateur incapable envisager un quelconque changement à son mode de vie. Mais ça ne me dérange pas de jouer ce rôle pour les fins de la discussion. J'essaie juste de balancer l'idéalistes de tes propos (c'est bien l'idéalisme, je ne dis pas ça négativement) avec mon réalisme habituel.
J'ai fait ça en train pendant des années et je suis d'accord que ça pèse du côté positif pour le transport en commun. Mais 5 heures par semaine ça pèse lourd du côté de la voiture. Et bien des gens vont trouver le côté individuel de la voiture beaucoup plus confortable que la promiscuité des transports collectifs. Moi cet aspect ne m'embête pas vraiment.
Je dis juste qu'il faut chercher à ce que la balance des plus et des moins penche en faveur des transports propres pour qu'un changement de masse s'opère sans même avoir à travailler sur les valeurs.
C'est drôle mais en même temps ça appuie mon point principal. On ne va quand même pas rêver à un monde sans bière. Il faut trouver la façon de continuer à pouvoir se rendre en montagne, rouler toute la journée et terminer en buvant une p'tite frette comme on dit par ici, mais avec le moins d'impact possible.
Ah bon ? Et pourquoi ?
Je ne crois pas. Pas des compromis, des choix. 
Moi passer du temps dans un transport collectif, ca ne me plait pas du tout, mais alors pas du tout.
Ca pue, on est serré et surtout je ne m'y sens pas, mais alors pas du tout en sécurité.
Je prefere etre dans ma voiture isolé du reste.
Sans compter que je veux pas etre dependant d'un horaire et d'une gare / point d'arret. Meme si le trajet est plus long en voiture qu'en TC, je vais privilégier la voiture pour etre autonome.
De toute facon, j'aime pas la ville, et comme le dis Carbone, c'est me faire mourir a petit feu. Alors que chez moi, j'ai la foret qui demare a la maison et que je peux me faire 2h de vrai VTT avant le boulot.
Quand aux centre ville, il y a 2 choses differentes en France: les grandes villes et les les villes moyennes et petite. A noter que la majorité des gens vivent dans ces dernieres.
Et dans les villes moyennes (Draguignan en fait partit), le centre, honnetement c'est un ghetto. C'est les quartiers les plus pauvres, bref de tres loin les moins attractifs pour y vivre. Dés que les gens le peuvent, la premiere chose qu'ils font, c'est de s'en aller du centre pour aller sur la periphérie.
Et quand aux magasins en centre ville, y a presque plus rien et vu qu'il est compliquer de se garer (et payant), et bien c'est nettement plus pratique d'aller dans les zones commerciales. Au final, c'est plus rapide, c'est gratuit, tout est au meme endroit, bref c'est plus pratique et moins cher que les magasins du centre qui pratiquent souvent des prix prohibitifs.
Meme les points relais (genre mondial relays) les plus populaires sont ceux qui ont un parking juste devant.
Ca c'est pas gagné. je vois ma fille et ses copines, elles sont toute obsedes par les voitures du genre Range Rover, Porshes et autre. Pourtant moi la voiture c'est pas une passion. C'est simplement un truc utilitaire pour moi.
De toute façon, les gens qui ont une maison, ils préfèrent les bières dans leur jardin, et au lieu de lire, ils matent leur télé 8K
Mais, au-delà du troll, ce que je pointe c'est l'impact de la politique d'urbanisme qui mets, je crois, la société en partie en péril. Bien évidemment, y'a pire que le pavillon en banlieue avec un SUV. Y'a les centrales à charbon, y'a la pêche intensive, les industries, etc.
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Il y a pourtant beaucoup de risque de mourir d'un accident de voiture.
Va voir dans d'autres petites/moyennes villes que Draguignan, ça n'est pas le cas. Ici les centres des petites villes sont bien peinards.
Ben la bière (ou le petit dej') en ce moment, le soir dans le jardin ça ne se refuse pas. L'essayer c'est l'adopter.
... la surpopulation ! est-on plus heureux parce qu'on est quasi 8 milliards ? l'humain est une sacré vermine à se reproduire à ce point.
C'est la conclusion du GIEC, hein... Ce qui coûte plus cher (CO2/GES) que ton billet aller-retour à NYC pour prendre une bière avec Greg', ce sont les enfants. Mais là, ça va partir en live ce troll :)))))))))
Ah mince. Si je veux boire une bière avec lui, faut que j'y aille à pied et à la nage donc vu que j'ai fait deux enfants.
On a de longues discussions à la maison entre ceux qui trouvent que faire des enfants c'est pas responsable et celles qui revendiquent leur instinct maternel ... de là à généraliser et à accuser les femmes de tous les maux, il n'y a qu'un pas
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Alors, non, je reprends .
Je ne pense pas ça du tout. Et à aucun moment je ne prône le retour à l'âge de pierre, au contraire, je dis qu'on a déjà assez de technologies pour changer certaines choses. Et je suis certainement pire que toi coté réalisme. Je me sers juste de tes propos pour illustrer une idée précise : plutôt que d'essayer de faire la même chose en mieux, il vaudrait peut-être mieux se poser la question de faire autre chose.
Pour le réalisme je suis d'accord avec toi. Comme je l'ai dit, le but n'est pas de supprimer la voiture, mais de réduire raisonnablement son utilisation.
Là par contre, on n'a pas la même vision. Je pense qu'il faut jouer sur les valeurs plus que sur les moyens. Pas toutes mais certaines, qui vont à l'encontre d'un partage des ressources maintenant qu'on est trop nombreux, le "trop" étant, pour moi, surtout lié à nos habitudes confortables. Sans remise en question des valeurs, seules les solutions techniques apportés par des capitaux seront la solution, donc lié à du bénéfice financier principalement. Qui au mieux voit dans l'écologie un business comme un autre.
Non. Mais on pourrait rêver à un monde dans lequel on mesure à sa juste valeur les luxes qu'on se paye.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas boire de bière, ni ne pas prendre sa voiture, mais qu'on peut le faire en ayant conscience qu'on bouffe de la ressource pour son plaisir et son confort.
J'ai pris la bière comme exemple parce que c'est un sujet récurrent ici, comme j'aurai pu dire qu'avoir 1 VTT pour son plaisir est aussi un luxe non nécessaire (en carbone en plus). Bon, y'en a qui en ont 3, ou plus, de vélos, mais comme ils font attention à ne pas trop prendre l'avion, ils ont droit (je taquine hein, moi j'ai 2 gosses, c'est pire, et en plus, des fois, je les mets dans un avion).
Oui peut-être. Mais je ne suis pas sûr que ce soit le fait d'étaler au lieu d'entasser les gens qui pose le plus problème. C'est de le faire avec des ambitions financières et avec des valeurs de moins en moins compatibles avec la réalité qui nous rattrape. Comme tu l'as dit, la politique, d'urbanisme ou autre, elle suit une volonté des gens car elle se doit d'être populaire, électoralement parlant.
Donc je continue à croire que ce sont nos valeurs qu'il faut revoir, avant de compter sur les politiques et les technologies pour que ça aille mieux.
Dès tout petit on nous inculque que le bonheur c'est posséder, être en vacances, voyager et que ça passe par les apparences... Y'a pas bon pour moi. Et on est capable de l'intégrer je pense. On apprend la politesse envers les autres et ça devient naturel. Qu'on apprenne aussi à nos gosses la politesse envers la planète jusqu'à ce que ça devienne naturel.
(juste au cas où je passerai pour un écolo extremiste, mes gosses ne jouent pas cul nul dans la boue avec l'orange qu'ils ont eu à Noel hein. Ils sont couverts et recouverts de cadeaux inutiles à devoir réfléchir à trouver plus grand juste pour entasser ces merdes (les cadeaux, pas les gosses). La lutte sera longue... 
)
C'est clair, question bouffage de ressource, les gosses, c'est du délire. Mais si quelqu'un peut faire quelque chose, ce sera eux... En espérant qu'ils soient moins cons que nous et qu'au même age que nous ils consomment facilement beaucoup moins de ressources, c'est peut-être un bon investissement.
Après, si le but c'est de réduire la population, y'a des virus pour ça. 
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Trop tard les services sociaux sont prévenus 
C'est subjectif, non ? Pour certains, avoir un van mazout et boire de la bière, c'est acceptable. Pour d'autre, non. Je prends un exemple hein pour le van mazout et la bière, j'aurais pu dire n+1 vélos ou 4 enfants cachés :)))
Ben, justement. C'est la valeur subjective qu'il faut revoir. Si tu parles d'acceptabilité subjective, c'est que tu joues avec ta propre bonne conscience. Ce n'est pas vis à vis de notre conscience qu'il faut être "acceptable", c'est vis à vis de la planète, qui elle, n'est à priori pas subjective. En théorie. En pratique, oui, c'est subjectif par rapport à nos expériences et éducation qui font qu'on considère notre personne et son confort comme plus importants que son support, la planète. Avec un peu de chance, les générations à venir auront un niveau d'acceptabilité bien meilleur que le notre. Si on ne leur montre pas le mauvais exemple en considérant comme acquis qu'avoir un van mazout (ou N+1 gosses) est "acceptable" parce que j'ai mis ma bouteille dans la poubelle verte (jaune?).
C'est bon je mets tout mon verre au conteneur à verre sur la place du village ! A chaque fois je remplis le coffre de mon carrosse thermique !
Je suis bien d'accord. Mais le autre chose devra nécessairement apporter des bénéfices supplémentaires plus que des contraintes supplémentaires sinon ça ne lèvera pas. En tout cas pas assez vite. C'est sur que plus l'environnement se dégrade, plus le bénéfice de l'écologie pour l'écologie s'accroît. Mais je demeure convaincu qu'une vaste majorité ne bougera pas tant qu'ils ne perçoivent pas de risque accru dans leur quotidien.
Évidemment je supporte aussi de jouer sur les valeurs. C'est important. Mais je suis convaincu que le processus est trop lent pour que ça fasse bouger les gens en temps utile.
Dans beaucoup de cas on part de trop loin. Je pense à un collègue avec qui j'ai déjà tenté de discuter de l'importance de l'environnement en politique après quelques bières et qui m'a répondu "on s'en fou tu des p'tit animaux, ça ne fait aucune différence pour moi à la fin de l'année. Le taux de chômage oui." Évidemment ils sont rares ceux qui ont le courage de crier ça sur la place publique, mais c'est dans la tête de beaucoup beaucoup beaucoup de monde. Et pas toujours par choix, souvent par contrainte.
Les gens qui sont dans cette situation, si tu souhaites qu'ils bougent, il faut qu'il y ait une carotte.
Nous on voudrait bien en faire mais sans la fibre pas de connexion aux serveurs 
On essaye ici de recréer des commerces au cœur de nos villages, mais plus de candidats malgré le local fourni, ils veulent être salariés de la commune/communauté de commune