Bravo les courageux!
Bon j'ai le train de Gre à Lyon a eu du retard, j'ai raté ma correspondance, je rentre chez moi à 22h30 en passant par Marne la Vallée, et masque sur la gueule pendant 8h...
Dernière fois que je me fais chier avec des plans comme ça
Bon rapidement.....
La dernière boucle m'a tuée.
Mais j'ai trouve le moyen d'être toujours lucide dans les descentes, même les dernières et encore trouvé le moyen de pomper dedans pour le fun.
Mais les dernières montées ont étés une purge.
Le parcours était composé de 2 boucles, la première en altitude, une montée sur « dfci » (piste à 4x4 de la station plutôt ), pour étirer le monde, une descente dans la boue (fonte des neiges récente), pour éliminer les crosseux qui avaient mis des pneus trop légers (faut faire exprès pour crever en 2021)
Photo prise à main levée dans la montée
Deuxième partie de descente à doubler les xceux qui faisaient bouchon et ne voulaient pas s’écarter .
Je m’arrête au ravito , @jul et @koyote arrivent peu après.
Après le premier ravito , remontée chercher le col de la scie . Là on rentre dans le vif du sujet , très belle mac, aérienne par endroits, virages pas tous évidents. Je m’arrête 2s souffler , le temps de voir passer une fusée virage en nose wheeling. (Sur ce coup c’était moi le crosseux )
La descente se termine dans le joli val d’escreins
Cadre du 2 eme ravito
Après le 2e ravito , je décide de partir avant Julien et koyote, (je serais avec Toby jusqu’au ravito de mon dauphin ) , encore une jolie descente en balcon , plus cassante un peu dans les premiers , maintenant plus trop de problèmes, ça laisse passer sans même demander .
Je m’accorde même 1 min pour prendre une photo
Arrivée tout en bas dans la vallée , il faut encore remonter au fort . J’étais bien jusque là . La montée plein cagnard est un avant goût de la suite . Il va faire chaud .
Je passe donc la ligne d’arrivée une première fois (ding ding ding) , le premier a déjà terminé les 70km et je ne sais pas ce qui m’attend .
Je repars en compagnie de @Jul avec qui je vais faire le reste du parcours (on à laissé @koy continuer en charmante compagnie )
De cette deuxième boucle , le fait marquant c’est cette interminable montée en lacets avant d’atteindre le dernier ravito. Plein cagnard, Plus de jambes , plus de motivation.
Surtout que sur la trace gpx, c’était pas ça le programme , on était montés bien plus loin et hauts que la trace.
Après le ravito , ça monte encore et encore, mais la descente qui a suivi enormissime , tout en virages en sous bois , fallait pas la manquer . En bas de la descente, j’avais récupéré la pêche.
Encore un peu de traversée/montée . Il y a avait un câble quelque part , je ne sais même plus ou .
Dernière descente sympa , beaucoup plus sèche que la première de la journée.
La dernière remontée à mont dauphin, c’était peut le truc dr trop. On monte , on passe des tunnels dans les fortifications, un portage dans l’herbe à 100m à vol d’oiseau de l’arrivée . J’en peux plus , mais bien content d’avoir finis .
Juju à l’arrivée
Koy à l’arrivée
Bravo à tous .
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Waouh ! Trop bien ton CR 
Encore une bien belle sortie autour de Guillestre !
Bon je sais pas qui a dit que le ski de fond c'était suffisant comme entrainement pour faire du VTT de montagne. J'étais pas d'accord avec ça et je confirme 
Le parcours 2021 ressemble au parcours 2014. Déaprt de Risoul direction le col de Vars, mais avec une nouvelle descente (l'ancienne était assez basique). Col de la Scie, descente en épingles, Rif Bel. On passera pas dans Guillestre (dommage pour prendre un verre ) mais à la rue des Masques (dans le sens de la descente cette fois). Sentier des marmottes pour remonter à Mt Dauphin plutôt que la route. Puis direction le bois Durant, St Crépin, la montée horrible des épingles à quad... et retour par une série de coups de cul et descentes ludiques.
Vendredi samedi on fait 2 petits tours avec Juju depuis Risoul
J'ai pas les jambes, ça tire, ça va être dur. Mais le cadre est tellement beau que j'espère que je me focaliserais pas sur les crampes 
L'appart est petit mais fonctionnel, il y a personne dans la station ni dans la résidence, on laissera les vtt dans le couloir pour avoir de l'espace dans l'appart !
Samedi on retrouve le reste de l'équipe, bon resto à Guillestre (le Dedans Dehors est toujours à recommander même s'ils ne font pas de pâtes 
). On laisse 2 voitures en bas pour remonter facilement dimanche aprem et au lit ! Ah nan on prépare vite nos sac à dos ou nos bananes (si si, dans une banane, 1l de flotte, une petite veste, le multi-outil, 2/3 barres, le ticket repas, la couverture de survie, le sifflet,... rentrent sans soucis)
Dimanche matin vers 6h on est debout. Ptit déj, 1 pastille de boisson d'effort dans le bidon et on peut sauter sur les vtt ! Pas besoin de petite laine, il fera chaud toute la journée, pas d'orage annoncé cette année 
)
7h20 on est au départ
brieffing, quelques infos sur les passages neutralisés / à pied, sur la trace GPS qui n'est pas tout à fait juste, sur la barrière horaire,... et à 7h30 la meute de plus de 300 VTTistes est lancée !
C'est parti pour 8km de montée, 700m de d+ sur de la piste roulante. Devant les énervés nous laissent un nuage de poussière. Ils doivent avoir des VAE, c'est pas possible ! Derrière on est en mode échauffement. la journée risque d'être longue
Je vois Juju, Brup (en mode avion), Nicoco (un pote en single speed, le fou), Tobi,... quelques 100aines de mètres devant. Pas possible de les suivre. Il me semble que Christophe m'a doublé. Biz est derrière par contre. Et pas de nouvelle de HPman et son pote. Tout le monde est un peu dans le dur mais 2 bikeuses me doublent en papotant comme si de rien n'était. Petit coup au moral !
Pas vraiment de rythme. Je m'accroche au "mental" à une autre bikeuse qui roule à peine plus vite que moi.... oui je suis faible, j'ai pas changé, il me faut de la motivation
Pause photos (du paysage hein !), ça changera rien au classement, autant profiter !
1h pour arriver au col des Saluces. Nouvelle descente dans les alpages. La fonte des neiges fait son oeuvre, c'est assez mou / humide. Pas mal de participants ne sont pas trop à leur aise quand ça glisse. Surtout les crosseurs. J'en ai chi* dans les montées avec l'enduro, autant lâcher les freins dans la descente
Les trajectoires ne sont pas toujours très orthodoxes, je roule parfois dans un ruisseau, parfois dans les gros cailloux à coté du sentier. Mais c'est rigolo. Blam un rocher, le vélo décolle, atterrit sur la roue avant. Limite OTB. Calme toi Koy' !
Une pensée pour Cyril qui doit me maudire... il va salir son vélo !
La descente se poursuit vers St Marcelin par du sentier plus facile, dans les alpages puis les mélèzes. Faut juste faire gaffe à pas glisser sur les ponts ! Un peu de technique pour finir, quelques épingles,.. les crosseurs sont pas tout à leur aise, faut un peu les aider 
km16, sortie d'épingle, je relance et une crampe pointe son nez...
St Marcelin, km18, ravito. Juju, Brup, Tobi, Nicoco,... ont déjà fini leur 4ème sandwich. Je fais vite et je repars avec eux. Ou j'essaye. Après 500m le trou est de nouveau fait. Même sur la route on pousse ! C'est raide
Direction le col de la scie. Un peu de piste, un peu de sentier dans les mélèzes qui monte, descend un peu et remonte sacrément pour se finir par un poussage. Il y a 7 ans je passais presque tout sur le vélo (bon OK j'étais jeune et chômeur 
). Cette année je me pousse pour laisser les gars qui me doublent à pied... ça me permet de me reposer et soulager les crampes.
km26, je suis au col après 3h de vélo (et poussage ). Les bénévoles nous accueillent pour cette belle descente. Une traversée alpine suivie d'un festival d'épingles. C'est ludique tant que tu tombe pas, sinon c'est la mer** pour remonter chercher ton vélo.
Je pars derrière un petit groupe. Ils sont pas fan des épingles, je peux en doubler régulièrement quand ils se loupent, merci 
Bon je me loupe aussi et me fais doubler 1x. Passage neutralisé, le terrain s'est éboulé.
La suite est en sous bois, moins de pente, plus de trajectoire à chercher, quelques cailloux, un pumptrack semi-naturel. Toujours aussi bon ce passage. J'arrive beaucoup trop vite dans une épingle, je ressors trop large, pars dans les arbres... ça me rappelle des souvenirs, la clavicule frétille. Ouf plus de peur que de mal.
J'arrive au ravito de basse Rua. 29km, 3h30. argl
L'équipe est là, prête à repartir. D'ailleurs c'est ce qu'ils font. Ils ont raison, faut y aller à son rythme.
Manger, boire, remplir la gourde, la poche à eau. Juju a pitié de moi et patiente. On attaque la remontée du rif bel ensemble. Passage au milieu d'un troupeau de chevaux, chemin blanc, sentier, sentier raide pour se cramer les jambes, un peu de poussage, passage neutralisé dans le lit d'une rivière, le sentier du haut n'existe plus.
On rejoint la descente le long du rif de 2014. Là je lâche les freins, pilotage de goret avec l'enduro. Globalement les petits vélos se poussent, je profite des grosses suspensions, des gros pneus. Ca tape de temps en temps quand même. Juju suit de +/- loin mais il assure ! Je double enfin Nicoco avec son SR single speed, l'honneur est sauf
De la caillasse, du rapide, du tournicotant, du plus lent,... passage bien complet 
Bravo à celles et ceux qui se font secouer avec les XC !
Pause vidange en attendant Juju et Nicoco, ils continuent, je devrais les rattraper dans la suite de la descente (roulante). Ou pas !
Un peu de piste, de route pour rejoindre les hauteurs de Guillestre. Je suis scotché. J'attends la descente de la rue des masques. C'est technique, trialisant, pas la possibilité de se reposer mais c'est beau, c'est du VTT, c'est le plus important.
Ah non on reste sur le plateau. Moins usant. Mais on ne passe pas dans Guillestre, c'est moche, pas de pause bistrot / jus de framboise 
Je me loupe à une bifurcation, je jardine un peu, reviens en arrière et rejoins la trace
Descente au bord du Guil.
Bon va falloir remonter le sentier des marmottes. Souvenir de 2014 où je me faisais doubler par les randonneurs...
Ah non on tourne à droite et on monte par la route. Je sais pas si je préfère ou pas. ça se roule mieux mais c'est de la route (et je suis toujours allergique) en plein soleil. Je vois Juju et Nicoco en danseuse devant. Je les encourage un coup. Eux aussi. Et ils disparaissent 
La montée de 2km me parait interminable. Je n'avance plus, les jambes serrent une fois de plus Je songe à stopper au 1er passage sur la ligne d'arrivée (et je suis pas le seul !)
Les remparts sont là, j’envahis le fort sans gloire
Ravito. 45km, plus de 5h15/5h30 depuis le départ.
Brup, Tobi, Juju, Nicoco sont là, ils semblent en forme, ils sont près à repartir
Les 10 1er du raid ont fini le parcours !!!
Pas de nouvelle de Christophe (devant ?) HPman (devant ?) et Biz (certainement derrière, je ne l'ai pas vu me dépasser)
Les 4 mousquetaires repartent pour la dernière bouclette. Il doit rester 17km, 600m de d+. Je prends le temps de boire, manger, discuter avec un des gars qui m'a accompagné un peu avant. Il s'arrête là. Moi aussi je crois. C'est de l'acharnement thérapeutique, plus du plaisir
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La suite, la suite 
Super ton cr avec photos.
Du coup j’ai rajouté mes quelques photos dans le mien
Beau CR !
Quelle lucidité, je n'aurais pas pu en raconter autant.
bon c'est là que je me suis arrêté, après 38km et 1800m de D+.
Christophe avait 5min d'avance sur moi, mais s'est fait arrêter à la barrière horaire 1h plus tard.
Pas mon jour, j'avais mal partout, crampes très tôt, lombaires bloquées.
En cause un entrainement trop léger, trop de route sur le plat, manque de sommeil et un petit footing vendredi matin, j'aurais mieux fait de dormir plus peut-être.
Parcours bien exigeant, le SR 26 trop court,, même avec des pneux de 2.4 et une Reve 140 c'était limite pour se faire plaisir dans les descentes, j'avancais à un rythme correct, mais en y laissant beaucoup de jus.
Mais quels paysages les Hautes Alpes, c'est loin mais c'est beau.
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N’empêche qu’en regardant la carte y’avait quand même 10 x plus simple pour aller chercher bois durat et c’était direct depuis mont dauphin, ça passait tout en dfci . Bon c’était une course de xc marathon pas un enduro…
L’organisation a eu l’élégance de leur faire prendre un raccourci , histoire que ceux qui sont arrivés après la barriere horaire puisse terminer à vtt sur la fin du parcours .
Ça m’aurait fait ch… qu’on me dise « trop tard, tu rentre par la route ».
Par contre, ils n’en tiennent pas compte au niveau du classement et du coup @ChristopheS termine premier dans la catégorie vttnet.
Quel fin stratège !
Tu m'étonnes que ca pousse, la montée de 1600 à 2000 juste après le 1er ravito faisait trop mal.
C'est là que je me suis souvenu que j'étais en 22x30 sur le vélo, pour chez moi ca suffit
Ce soir !
Faut que je récupère d'abord.
Et bon... C'est peut être fini !!!
Pas qu’à la route d’ailleurs
Je ne regrette pas du tout ma stratégie ! J'étais au ravito avec Cyril, qui était stressé de peut-etre rater la barrière horaire de 13h30, et il est reparti rapidement. J'ai rempli mon camelbak et pris mon temps, et [presque deliberemment] je suis arrive a la barrière a 13h35, donc merci, voici le raccourci. J'ai compris plus tard que j'ai raté ~4 kms de VTT désagréable (c'est le mot utilisé par les organisateurs du parcours que j'ai rencontré a la fin). J'ai terminé le parcours avec le sourire, rien a gagner, rien a perdre.
Perso, le parcours était trop long et trop dur pour moi (j'ai fait 2 OTB dans les épingles avant le 1er ravito), j'aurais préféré plus roulant et moins long, pour finir le parcours sans souffrir. Mais je suis content de l'avoir fait.
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Alors un petit CR vite fait vu que pas mal a déja été dit.
Pour moi c'était grosse inconnue surtout niveau physique. Longues montées + denivelé positif de 2600m, je savais pas trop a quoi m'attendre.
Total je pars tranquille dans la première montée car je ne sais pas trop comment je vais encaisser le truc.
La premiere descente boueuse est un peu moyenne a mon gout. C'est pas que ca glisse des masses, mais les sentiers en orniere etroite, c'est pas trop mon truc et la boue ne permet pas de prendre des trajectoires sereines. Sympa, mais sans plus. En tout cas, ce ne sera pas ma descente preférée du parcours.
La grosse montée qui suit va être un poil longue. Je maudirais les organisateurs dans la coupe raide a travers le village alors qu'on pourrait monter tranquille par la route. Au final, je m'attendais a plus raide et au 2/3 la petite partie descendante toute tranquille en sentier permet de faire un break. Le poussage final, bah au moins on est a l'ombre et y a de la vue donc ca passera pas trop mal.
La descente d'aprés est superbe. Pas tres technique hormis quelques epingles, mais trés trés agréable. Je rattrape pas mal de monde mais ca laisse passer sans soucis. Bref du trés agreable a rouler. Quand je vois le ravito, je me dis non c'est pas possible on a pas déja fait 1200m de D-... Non pas du tout, on est encore au milieu de la descente.. Ouf.
Aprés c'est censé etre un peu plat avant de redescendre.. Bon 60m de D+ le plat quand meme... J'ai pas la meme notion. Mais la descente d'aprés est egalement trés belle. Gros kif dans la derniere partie avec pas mal de pierres. C'est la seule partie du parcours plus technique et qui est moins roulante. Ca fait du bien de faire un peu de marteau piqueur dans les rochers.
La suite est tranquille dans un sentier sympa. Je vois le Fort et je me dis cool, c'est bon on y est presque.. Avant de m'apercevoir que je suis du mauvais coté avec un gros trou entre les 2...
La montée du fort, ce sera pas le meilleur moment. Pas que ce soit trés long, mais la route en plein soleil et sans un brin de vent, ca faisait chaud. c'est d'ailleurs la ou j'ai eu le plus chaud du parcours.
Passage a l'arrivée, ravito et question sur la porte horaire... A 7 kms qu'on me dit... Il me reste 45min pour y arriver. Oula, ca va etre juste car je me doutais bien que ce ne serait pas 7 Kms de plat ni de descente. Donc on y va, en augmentant un peu le rythme. Je suis a 1700m de D+ donc j'ai encore un peu de marge pour accelerer.
Ca monte, ca descent en sentier, ca remonte, je vois l'heure qui défile trop vite, les Kms pas assez, je me demande ou se trouve cette satanée porte.....
Et au final, au milieu des bois, elle est la....... Je passe avec 8min marge.... Ouf.
Aprés ca, tout le monde me parle d'un truc monstre qui arrive: la montée en zig zag.... ou aussi appelé le petard par des gars au ravito de Mont Dauphin. Le truc, c'est que celle la, elle m'a pas traumatisée paradoxalement. Je grimpe a velo quelques epingles et je realise alors que j'ai attaqué cette fameuse montée. Pas si terrible au final, j'en grimperai la moitié environ sur le vélo et aprés le moral lachera.
Arrivée au ravito.. 2200m de D+ au compteur. La ca commence a étré dur, trés dur. La montée d'aprés sur piste, se terminera en poussage. Puis en sentier avec une corde pour un passage raide... Je fais du VTT moi, pas de l'escalade a VTT.
La descente d'aprés par contre est un regal. Tout en flow, avec des relevés naturels, bref je profite. C'est vraiment excellent.
Arrivera ensuite la montée de trop sur la route pour aller vers la conduite forcée. Celle la, on aurait pu s'abstenir. Pas que la descente soit désagréable mais c’était la montée de trop pour une descente correcte mais sans plus. Surtout qu'en bas, faut remonter au fort par un chemin avec cailloux, au soleil ou tout le monde finira a pieds.
Et le truc pur nous achever, c'est les detours inutiles dans le fort avec un portage de 3m de D+ qui sert a rien a part te miner le moral.
Bref, content d'avoir réussi a finir quand meme. 2600m de D+, c'est trop long pour moi, faudrait pas que ca depasse 2200m pour ne pas avoir le moral en berne sur la fin.
Gros point positif, j'ai pu profiter de toutes les descentes, lucide de partout et je n'ai subit nul part. Pas de mal au c***, ni au dos ni quoi que ce soit et j'ai bien gérer l'alimentation avec aucun coup de fringale devastateur. Idem niveau crampe, pas de soucis hormis celle pour se relever aprés le repas dans l'herbe.
Niveau paysage, c'etait tres beau. Niveau sentier c'etait sympa, jamais trés technique et étonnamment lisse et roulant pour de la montagne. Je ne m'attendais pas du tout a ce type de terrain. J'ai été aussi agréablement surpris par le peu de montée trés raide qui m'aurait fait trés mal aux jambes. Ca montait dans l'ensemble plutot de façon trés régulière.
Au final je ferais pas ca tout le temps quand meme et un poil plus court aurait été plus agréable pour moi.
Maintenant, retour dans le sud et on est écrasé par la chaleur...
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La suite je la connais. Faut resortir du fort, monter un peu au soleil puis passage en forêt, globalement montant en sentier, entrecoupé de petites descentes. Et LA montée de mer**, la montée des quads. Souvent poussiéreuse, de plus en plus raide, avec des épingles. En 2014 j'avais calé, en 2018 c'était passé sur le vélo, revanche à prendre. Là j'ai déjà plus de jambes
Après, c'est le ravito, 2/3 bosses - coups de cul, des descentes ludiques qui passent sur les parcours enduro du coin
Et la remontée dans la rue des Vignes vers mt Dauphin pour se finir, traverser les remparts et s'écrouler après la ligne.
En 2014 j'avais presque fait tout le trajet dans la chaleur, seul, jusqu'au ravito. C'était pas cool. Pas envie de recommencer. Je cherche un ou 2 compagnons de galère. Lui il abandonne. Les 2 en maillots orange roulent trop vite en bosse, pas moyen de les suivre. Lui s'arrête pas au ravito 
. La bikeuse de la 1ère bosse arrive, remplit le camelback, la gourde. Ah ouais pas con si je veux repartir, parce que là je suis à sec. Mais pffff pas la motiv. Encore 2 gars avec qui j'ai passé une bosse. Allez on va être 3/4 avec un niveau assez similaire. Gourde remplie, je repars. Au pire je bâche dans 1 2 ou 3km si les jambes disent non. Un peu de route pour aller à Eygliers, les "oranges" me rattrapent (ils ont bien profité du ravito), une bikeuse genre fusée nous double. Ils essayent de suivre et explosent en vol.
De la piste surchauffée pour attaquer la montée. Et on plonge un petit coup dans les sentiers en balcon du bois Durat. Je veux laisser passer un orange, nan il attend son pote. Je surveille mes arrières pour pas les gêner et je sors la roue avant du sentier, direction aval. Gloups je me rattrape à une branche. Les oranges me doublent définitivement.
C'est de courte durée, faut remonter. La bikeuse me dépasse. Je m'accroche au mental. Elle craque, je continue doucement (ou plutôt lentement). Biiiiiiiip on a passé le pointage de la barrière horaire. Heureusement je réponds au bénévole, Je me suis jamais fait stopper à une barrière, on est larggggeeeeee bonhomme (du moins je crois). Mer** la bikeuse a stoppé. C'est quoi ce bordel ? je veux pas continuer seul.
Bon faut avancer, le sentier en balcon se poursuit. J'ai chaud, j'ai plus de force, plus de mental. Je fais des erreurs bête.
Tiens une épingle à droite, ça monte sec. Je suis dans le sentier des quads. Le cerveau lâche un peu. Je me force à pédaler. Je rejoins 2 gars, ils me disent de me calmer, de pas regarder en haut. Oui oui je sais, c'est de pire en pire
Derrière, un gars et la bikeuse sont 1 lacet plus bas. On s'encourage tous et on maudit les traceurs Ca pousse autour de moi. Pas envie de marcher, ça sent les crampes en voulant remonter sur la selle !
1 épingle, 2 épingles, 3 épingles, je sais plus combien d'épingles, pieds à terre
Tout le monde pioche, même en marchant ! Je me pousse, je vais pas vite. Moins vite que les autres en tout cas. Passage sur quelques cailloux, ça devient encore plus raide mais ça veut dire qu'on arrive sur le plateau, qu'on va pouvoir rouler. On se retrouve à 3. Ah mer** le "plateau" pour rejoindre le ravito, ya encore 500m de piste assez raide. Je crame les derniers % d'énergie. Un panneau attention. Attention dans une montée roulante ??? ah oui pour pas se tromper de trace. Les 70km à droite, les 40 à gauche. Ils rallongent le parcours ?
km55, on est au ravito. On nous propose une douche à l'eau froide. On préfèrerait un massage. Le ravitailleur nous dit que c'est lui qui masse, pas ses collèguEs. Pas grave, on veut vraiment un massage, rien d'autre De toute façon on ne doit plus être bon à grand chose !
Encore 11km, 600m de d+. Merde les organisateurs et la police ne sont de nouveau pas d'accord sur les chiffres. 62km - 55, il devrait rester 7km, pas 11 !
Je repars avec la bikeuse, faut terminer la montée (oui le ravito coupait la montée, ouf ou pas je sais pas trop...). Je la laisse ouvrir, ça me motive (Biz, elle portait mieux le cuissard que toi ). Elle loupe une bifurcation. Préfère tirer à plat tout droit que à gauche dans la pente Nan nan faut encore monter. Mais pas longtemps.
C'est reparti pour 350m de descente ludique... et piégeuse avec la fatigue sur le sentier en balcon, fuyant. Pas de connerie Koy, ça pourrait faire mal. Va pas chercher le chrono.
Descente "en rappel", remontée à la corde, c'est du raid, pas de la voie verte !
Le sentier est moins exposé, dans les mélèzes, je repasse devant sans abuser sur la vitesse. La bikeuse et un bikeur suivent. Ca les rassurent d'avoir quelqu'un devant. On arrive dans les spéciales de l'enduro local, de biivouac aussi. Je me lâche un peu plus mais vérifie que ça suit derrière. Je fais des conneries, je manque de concentration. Si je me sors c'est pas plus mal qu'on me voit et qu'on me ramasse
La bikeuse n'aime pas les épingles mais s'accroche, elle est contente d'avoir un ouvreur pour pas trop devoir réfléchir.
On repasse à la barrière horaire de bois Durat. Les "déroutés" auront évité une ou 2 montées pas données. Mais aussi des belles descentes.
Passages rapides en piste et route. Ne pas louper le sentier qui part à gauche comme il y a 2 ans. Euh mam'zelle, faut regarder les rubalises et tourner à gauche là !
Remontée sur la route pour aller vers la dernière descente, celle de la conduite forcée. Je file mes derniers cachets de sporténine à un gars qui crampe. Un autre est allongé sous un arbre dans l'herbe en attendant la voiture balais. Il est au bout de lui-même.
On se motive avec la bikeuse, allez on va le faire. Elle veut arriver avant 15h. C'est dans 5mn, ça va être compliqué. Elle me dit que c'est pas grave, c'est le 1/4 d'heure vaudois... comment ça ? j'avais bien entendu quelques septantes avant, un accent pas inconnu. Ah c'est pas une belge mais une française qui bosse en suisse pas trop loin. Le monde est petit 
Hop la conduite forcée, sentier avec plus de pente, des épingles, de la poussière, de la végétation basse. Je pourrais aller plus vite, mais bon, c'est presque fini, je peux perdre 5 ou 10mn et finir avec Mélanie finalement, ça fait 3h qu'on se supporte.
La descente se passe bien, elle progresse en épingles. Pas le choix avec la quantité aujourd'hui !
Les meilleures choses ont eu fin, on est au bord du Guil, il reste juste à remonter à Mt Dauphin. On prévient les secours qu'il y a un zombie plus haut.
Rue des Vignes, un chemin large caillouteux. Pas craquer, finir sur le vélo. Put*** de VTTae qui me doublent et patinent sur les "galets" en me bloquant. Cassez-vous les gars, vous faites chié !
Passage à coté du parking. Coup d’œil inquiet... ouf les voitures de Christophe et Cyril sont encore là !
On attaque une dernière fois les remparts. On descend dans les douves, on traverse le rempart, on remonte, on tourne, on tourne, on tourne. J'entends le speaker pas loin devant. Et on tourne. vlan, faut remonter le "fossé" sur 2 ou 3m de d+, dans l'herbe. ça sera à pied. On tourne, on tourne, on tourne, on tourne, ouf je vois l'arche d'arrivée. On descend le rempart, dernier virage à gauche, j'entends Juju qui m'encourage. Bon là je devrais y arriver
Cyril, l'autre Cyril avec qui j'ai fini 2 ou 3 raid Vauban fait la photo "finish". Il m'avait promis de faire une photo... il pensait que j'irais plus vite sur le parcours je crois
Merci à toutes et tous pour l'organisation, pour les ravitos, le parcours, la sécurité, merci Juju pour m'avoir attendu, merci à mes compagnons du jour, merci Mélanie pour la bouclette. Sans toi je finissais pas et je sais que ça t'a bien aidé aussi.
Tiens pas une crampe sur ces 21 derniers km. A n'y rien comprendre. Polar me dit que j'ai le droit à 7j de repos. Merci polar après ces 68km / 2700m de d+ / 8h
Comme il y a 7 ans, je me dis, "plus jamais ça". Bon j'ai recommencé 3x . Mais cette fois, normalement c'est la der, le raid Vauban s'arrête définitivement ce soir 
Brup, Nicoco, Juju, Tobi ont fini depuis un bout de temps. Bravo les gars.
Christophe a été stoppé à la barrière horaire pour quelques minutes. Je suis surpris. Il me dit que Cyril est passé juste juste et que j'étais pas loin devant. Moi qui croyait être large, j'avais perdu la notion du temps.
Biz a préféré stopper l'effort au 1er passage sur la ligne. Sage décision.
Cyril arrive une 10aine de minutes après moi. Ouf, il me parle encore. Pas totalement dégouté du raid, de la distance, de la boue. J'avais un peu peur !
On attrape nos sachets repas, mérités. On encourage les derniers. On mange, on s'hydrate. Assis par terre, HPMan commence à cramper ! Tiens j'ai mal à l'épaule droite. Celle que j'ai déboitée il y a 10 ans. Plus moyen de lever le bras. Je me souviens pas de l'avoir martyrisée aujourd'hui.
On charge les vélos, on remonte à l'appart, douche, Christophe nous quitte, bonne route.
On mange et chacun est vite dans son lit. Je ferme les yeux, les sentiers défilent devant les paupières. Dans le lit au-dessus, Brup doit avoir loupé une traj, il est agité ! Punaise j'ai mal à l'épaule. Heureusement je suis fatigué, je dors quand même. tellement fatigué que j'ai pas besoin des boules quiès cette nuit
Lundi, réveil cool, ptit déj, rangement et c'est l'heure de se quitter
Biz' va essayer de prendre son train
Juju me ramène à bon port à ma voiture, on double le col du Galibier, le télégraphe. ça semble plus facile en voiture qu'en vélo vu les forçats du bitume !
Retour à la maison, vive la boite auto quand tu peux plus changer les vitesses.... mer** j'ai fait quoi à l'épaule ???
Bon, c'est quand qu'on roule hein ? C'est quoi la prochaine "connerie" ???
PS : @Roudou je connais ta question... non je n'ai pas remis de lubrifiant sur la chaine... le squirt a tenu toute la sortie !!! la transmission n'a pas couiné cette année
PPS : le bras bouge de nouveau un peu mieux aujourd'hui. Je vais voir ce que dit l'ostéo la semaine prochaine
PPPS : même si c'était dur, les absents ont de nouveau eu tord et s'en mordront les doigts !!! vous avez loupé le dedans dehors 
PPPPS : je retiens tes conneries Biz comme quoi le ski de fond ça suffit à s'entrainer pour le vtt... bullshit !
PPPPPS : le RM instinct en 160mm, c'est trop gros pour un raid. Mais avec la condition physique 2021, j'aurais vraiment subi les descentes avec le scalpel. Et de toute façon j'aurais aussi subi les montées... autant profiter des descentes
PPPPPPS : la transmission 30-52 c'est top en montée ! je comprends pas comment Nicoco a fait en mono vitesse
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Excellent vos CR. J'ai presque fait le raid avec vous
A lire tout ça c'était p't'être bien un mal pour un bien de ne pas avoir pu venir... ! 2700m de d+