Juste 1700m de d* en 1 montée, pour la « colline « la plus proche
T’as pu passer ? La route s’est re-re-re-ebuolee en 2021
Cette route je l’ai déjà faite en route ,à la montée la route même défoncée passe pas trop mal . Par contre arrive au sommet( je pensais au départ faire un grand tour et descendre ailleurs ), pas le temps (montée très longue), obligé de descendre par la route défoncée… bon ça passe en route , mais clairement un gravé aurait été mieux .
Pour le vtt , en versant Nord, il y mieux : une descente référencée dans Trailforks (vite de l’eyrard + lachard+…. + diday) avec éventuellement la variante la cuche.
Mais maintenant je prends la « dfci » pour monter
Oui…. Sortie du tunnel de Mortier, à gauche, petite descente sur la route jongée d’éboulis puis le gros éboulement de 2021. Impressionnant. Je ne faisais pas le malin en l’escaladant tout en portant le gravel avec ses sacs…. Bon, je ne conseille à personne de passer par là, c’est inutilement exposé…
T’as donc fait une sortie brupienne …. mais en Gravel .
Pour revenir à cette route : elle est construite pour les jo de 68. 1971 premier éboulement . Réouverte peu de temps après . 1990 deuxième éboulement .
Ça reste ferme jusqu’en 2017 où elle est ouverte partiellement (encore interdite à la circulation, mais praticable)
2021 rebelotte
Alors que la dfci qui monte au tunnel depuis Noyarey ne bouge pas .
En fait, c'est pas la route qui bouge, c'est la montagne
Oui mais la « dfci » a un itinéraire plus logique : montée en lacets, du vallon sous le tunnel .
Alors que la route fait (faisait) une longue traversée sous des falaises instables. Je crois que la raison est que le tunnel n’a pas été creusé à l’endroit prévu au départ du projet .
Enfin bref pour faire de la route/gravel là où il n’y a pas une voiture c’est l’idéal, mais il fait un très bon casque de chantier/ alpinisme.
Ça tombe bien j’ai un casque triple norme: vtt/ alpi/ ski .
Voici un petit CR de mes vacances à vélo entre Lyon et l'océan
J1 : Lyon/Ste Catherine 42km - 1000md+
Le voyage débute avec un p’tit prologue pour sortir de Lyon. Je n’avais prévu que 40km ce jour. Il était prévu que je prenne le train de 8h45 pour un premier coup de pédale vers 11h30. Mais vu les températures annoncées, j’ai préféré mettre le réveil à 5h (même si j’avoue c’est plutôt le chat qui est venu me réveiller) pour prendre le train de 6h45.
Du coup, départ à 9h30 à la Part-Dieu. Je longe d’abord le Rhône jusqu’à Confluence, puis direction les monts du lyonnais. Rho la vache ça grimpe !!!! Des pentes entre 8 et 10% régulièrement et même un mur a plus de 15%. Le tout sur une route complètement à découvert. C’est chouette, mais il faut déjà (très) chaud
J’arrive au camping vers 12h30 à Ste Catherine avec une belle vue sur Lyon.
J2 : Ste Catherine/Sembadel 112km - 2100md+
Première vraie étape. Passage de l’autre côté des Monts du Lyonnais, traversée de la Loire pour monter sur le plateau des haut-Forez via une ancienne voie ferrée. Plutôt typée campagne, ça manque de forêt dans le coin. L’étape est exigeante avec un profil montant et pas mal de chemins peu roulants.
J’arrive au camping de Sembadel. Sacré ambiance dans le coin. Que des personnes qui se sont rencontrées l’année dernière mais qui se retrouvent complètement par hasard et hyper complices. Pas sûr de beaucoup dormir cette nuit
J3 : Sembadel/Allanche 94km - 1500md+
Aujourd’hui j'ai commencé par une grosse descente depuis les plateaux des Hauts-Forez, le coin est vraiment sympa avec une multitude de petites routes très agréables. Le paysage est d’avantage fait de pâturage et de forêt contrairement à hier où c’était plutôt champs céréaliers.
Puis je traverse l’Allier dont je traverse sa plaine jusqu’à Massiac. Une longue montée de 25 km me permet de rejoindre le Cantal. Plus de doute à la vue des vaches du coin.
Arrivé sur Allanche, Steph insiste à me proposer une chambre au vu des orages annoncés. Finalement, je ne regrette pas. Après une bonne bière de la brasserie des Estives, Steph et Corinne m’offre le couvert et une nuit au sec. Merci les amis
J4 : Allanche/Maurs 116 - 1100md+
Aujourd’hui, beau programme : la traversée du Cantal. Départ d’Allanche, en compagnie de Steph, sous un ciel mitigé : un peu brumeux à cause de la pluie de cette nuit, et qq éclaircies. Ce qui au final donne de magnifiques couleurs à ce paysage déjà splendide.
La montée au Puy Mary se passe très bien malgré les forts pourcentages du dernier km. Mais quelle récompense : passage au dessus de la couche nuageuse et un p’tit café accompagné d'une tarte aux myrtilles
La descente sur Aurillac est très jolie également et permet d’avaler les km sans forcer avec près de 40km de descente
La traversée d’Aurillac est plus compliqué : j'arrive en plein festival de rue avec des tentes dans tous les sens en périphérie et plein de monde qui déambulent dans les rues ( on se croirait en plein Rocknpoche mais fois dix-mille)
Après une légère remontée, la fin sur Maurs est vraiment chouette en longeant en pente douce, et descendante, la Rance. Juste une p’tite averse sans conséquence à l’heure du déjeuner où j’ai pu m’abriter et casser la croûte.
J5 : Maurs/Cenevières 94km - 900md+
Désormais je longe Le Lot. Jolie rivière semi navigable. Elle n’est pas canalisée mais on y trouve régulièrement des barrages avec une écluse. Les écluses ne sont pas automatisées comme j’ai pu le voir sur les autres canaux. Il faut tourner à la main les manivelles et ne pas se tromper dans l’ordre d’ouverture / fermeture des portes et autres vannes. Mais pour le moment je n’ai vu aucun bateau. Le parcours longe régulièrement le Lot , mais remonte aussi sur les causses. Rien de très long mais souvent relativement raide. Le matin j’avais croisé 2 papis en vélo de route. Il m’ont pris l’aspiration derrière moi sur qq km, et fait la discussion quand on pouvait (petite route avec beaucoup de virage). Faut dire que c’était un faux plat descendant et, dans ce cas, le vélo sacoches est redoutable d’efficacité.
Je les ai revu plus tard (ils avaient fait une boucle supplémentaire pendant que je faisais le touriste) et cette fois-ci c’est moi qui était à l’abri derrière eux. Très sympa les gens par ici et tous les cyclistes se saluent contrairement à la maison où la tradition se perd. Ah oui je suis officiellement dans le Sud. Ici c’est des chocolatines que l’on trouve dans les boulangeries
J6 : Cenevières/Penne d’Agenais 135km 950md+
Le beau temps et la chaleur sont de retour. Départ à 7h15 dans la brume du Lot. Elle va rapidement se dissiper avec la première et seule difficulté du jour : la montée de St Cirq Lapopie, un charmant village installé sur son rocher. A cette heure-ci, c’est calme, mais vu les parkings périphériques, j’imagine le bordel la journée. Après être resté qq km sur le plateau, la route redescend sur Cahors. Je m’arrête dans une boulangerie prendre qq chocolatines, un sandwich et… un gâteau au noix. C’est une spécialité du coin, j’en trouve partout. Je croise effectivement pas mal de noyers. Le reste de la sortie se fera entre berge du Lot et le vignoble des vins de Cahors. Sur la fin qq pruniers annoncent la couleur : Penne d’Agenais n’est plus très loin. J’arrive relativement tôt au camping, lessive, sieste et piscine. Bref, les vacances quoi…
J7 : Penne d’Agenais/Gabarret 123km 750md+
Fini le Lot, il s’écoule désormais gentiment avec La Garonne vers Bordeaux. Les paysages étaient moins sympas : beaucoup de traversés de cultures maréchères dans des grandes serres.
Après le Lot j’ai suivi qq km le canal entre les 2 mers. De longues lignes droites à l’ombre des platanes. Puis je quitte tout ceci avec la Scandiberique. Désormais je trouve pas mal de champs de maïs mais aussi la forêt de pin qui m’assure que je prenne bien la direction du Sud.
J8 : Gabarret/Dax 140km 700md+
Dernière grosse journée, aujourd’hui, l’océan n’est plus très loin. Tracé très roulant. Jusqu’à Mont de Marsan la Scandiberique utilise une ancienne voie ferrée. D’abord en chemin puis du bitume. Je passe par Notre-Dame des cyclistes, points d’interêt marqué sur Ign. Malheureusement l’édifice est fermé le dimanche matin. D’après mes voisins de camping de la veille, la chapelle est ornée d’anciens maillots de cyclistes, et les vitraux sont à l’effigie des plus grand champions de la petite reine, bref un truc complètement improbable dans un coin pareil.
Puis le tracé longe plus ou moins la nationale jusqu’à Dax. On m’avait déconseillé de traverser Dax. C’est les féria en ce moment. Mais étant un peu têtu et… la trace, c’est la trace, je m’engage dans une immense salle de spectacle à ciel ouvert. Aurillac à côté : c’était que dalle.
Un monde de dingue dans les rues et il n’était que 15h. Tous habillés en blanc et rouge. J’ai dû faire un peu tâche dans ce bazar. Sur les routes je commence à voir des combis avec les planches de surf sur le toit. Je ne suis plus très loin des vagues
J9 Dax/Biarrritz 105km 350md+
Dernière étape vers l’océan. Une fois n’est pas coutume, je pars dans le brouillard. Le problème ici, est qu’il n’y a pas de relief pour passer au dessus des nuages. Le soleil est limite à traverser sans y parvenir. Mais ça donne une jolie ambiance.
Le tracé d’aujourd’hui suit sans doute l’un des fleuves le plus courts de l’hexagone : l’Adour. Dans la brume matinale, on se croirait le long du canal du Rhône au Rhin pendant l’automne. Bayonne et Biarritz ne sont plus très loin. Je fais un crochet jusqu’à la plage centrale de Biarritz, les vagues sont monstrueuses ( ps : je suis d’avantage habitué aux vagues du Leman). La ville est chouette et les gens d’une gentillesse incroyable. Même les parisiens me laissent passer aux passages piétons. Direction le nord pour rejoindre le camping à Labenne (juste avant Capbreton) je goûte à l’océan, l’eau est super bonne mais les vagues gigantesques ( marée montante).
Demain retour en train avec un arrêt à Montlucon. Le retour en TER se fera en 2 jours. A peine plus rapide qu’à vélo.
Retour
Première journée en ter : départ à 10h46 de Bayonne pour arriver à 20h19 à Montlucon. Rien de très extraordinaire… Ah si aucun problème pour voyager avec le vélo non démonté.
Ce soir je dors dans le camping de Montlucon tenu par des Flamands du coup quand on commande une kwak, on l’obtiens dans un vrai verre.
Quel plaisir de prendre le Léman express (une sorte de RER autour de Genève) pendant le retour des frontaliers . Ça tranche sérieusement avec la bienveillance des gens croisés dans le sud-ouest. A part cela tout c’est très bien déroulé. Ce fut une chouette balade. Désormais je peux rependre une activité normale
Infos pratiques
Ma mule : un VTT Sunn cadre Alu de 2005, converti en gravel avec des roues de 650 et un cintre tordu. 2 sacoches de 20L à l’arrière
Pour le tracé :
De Lyon à Massiac : circuit proposé par GéoVélo
De Massiac à Port d’Agrès : circuit de la grande traversée du volcan à vélo
De Port d’Agrès à Aiguillon : Circuit de la vallée du Lot à vélo
D’Aiguillon à Urt : Un tronçon de la Scandibérique
D’Urt à Biarritz : Un tronçon de la véloroute du Piémont Pyrénéen
Ah le voilà ce CR !
Joli parcours
Whaou que c'est chouette tout ça bravo
Merci Jul pour ce super voyage en mots et en images que tu nous as offert. Très agréable le matin au bureau quand dehors il fait déjà un temps de fin octobre ....
Alors hier il a flotté toute la journée ou presque ici. En plus petite pluie a faire rager du sudiste (17mm en une journée, soit que dalle... Au moins si il avait pu tomber quelque chosede plus consequent, genre 60/70mm ca aurait deja plus acceptable)... Mais bon, et aujourd'hui, mistral et evidement super beau temps avec pas un nuage a l'horizon quand on est au bureau
Très chouette ce CR. T’étais tout seul ? T’avais ton Gravel bricolé ?
J’ai ce périple en tête, depuis qu’une collègue l’avait fait en partie (jusqu’au Lot) ., et pour changer de la direction Méditerranée .
J’avais 2 itinéraires en tête, soit ,Drome- Ardèche - Mont Lozère - puis suivre le Lot, puis la Dordogne, pour terminer plutôt vers le bassin d’arcachon.
Ou alors , plus au nord , par le Pilat , Cantal, et puis prendre à peu prêt ta trace et terminer au Pilat (dune)
Mais bon, je n’arrive plus à trouver du temps pour ça, les vacances je les passe en famille et ça passe trop vite. Et puis, de toutes façons, à chaque fois que je décide à faire un truc , la météo est horrible et je dois annuler .
Ah super trace et super CR ! Merci du partage
Bon, bon, je vais m'abstenir de vous parler de ma micro-promenade Lille - Gand - Lille à travers la Flandres, c'est ridicule à côté
En tout cas, ça donne de repartir en vélo
Certainement pas
Je me suis fais la même réflexion en écrivant le CR
Sur une des plus belles places du monde dixit le guide du routard local
Et même pas un temps belge !
Ca a vachement changé Nancy !!!
Hahaha
L'une des plus belles places du monde ... Mdr ! Sont marrants ces belges