Pour ça qu'il faut des communautés pour avoir une action raisonnable et contrôlée. La MBF peut jouer ce rôle mais localement elle ne peut pas être partout. Par contre, si des groupes locaux se forment et adhèrent à la MBF, un charte sera respectée au minimum. Et c'est important sur des massifs fréquentés pour éviter de le transformer en gruyère.
Après, une trace sur un massif, c'est loin d'être aussi nocifs qu'une trace défrichée au 4x4 droit dans la pente par les chasseurs... Ils ont cette habitude par chez moi, au 4x4 ou au buldozer, tout droit vers le fond du vallon, pour installer des postes surélevés tous les 100m... On avait nettoyé une petite trace qui slalomait dans la garrigue, facile et ludique, juste un peu de débroussaillage. Les chasseurs sont passés derrière : l'autoroute du soleil, tu peux lacher les freins, c'est tout droit, y'a plus un virage...
C'est la même problèmatique que pour l'exploitation forestière : on des besoins et jusqu'où sommes nous prêts à exploiter le milieu naturel pour les combler. Quoiqu'ici l'impact d'une petite trace est infiniment moindre.
De mon côté je me dit qu'on devrait chercher à se limiter aux zones déjà exploitées. Si ton bout de foret il est coincé entre des développements immobiliers et une autoroute, ça me paraît plus raisonnable que d'ouvrir un nouveau sentier sur une zone qui ouvre vers de grands espaces sauvages. En gros l'idée etant de limiter l'empreinte de l'homme aux endroits déjà piétinés.
L'impact d'une trace est qd même moindre qu'un déboisage : on tronçonne que peu d'arbre ou pas du tout et grosso modo si tu la laisses tranquille en 2 saisons tu la retrouves pas.
Le bois est dans un vallon avec une voie de chemin de fer et des bâtiments industriels. Pour autant, c’est pas pour ça qu’il faut faire n’importe quoi.
Justement dans le même type de configuration, zone boisée peu attirante et proche des villes, il y a souvent de la faune qui vient s’y réfugier, ils sont plus peinards que dans une zone touristique .
A quelques km de la, dans un coin similaire, même exposition, vallon sauvage encaissé à quelques centaines de mètres d’un centre ville de 20000 habitants, j’ai croisé un loup , alors que j’en n’ai jamais croisé dans les grandes forêts .
Bon d’un autre côté, si personne n’a jamais rien fait ici, c’est que l’intérêt du coin est limité
J’ai du sacrifier quelques jeunes pousses (dans parler des ronces et du lierre) , ah et puis j’ai touché à ce qui pourrait être un coin à champignons. Pas grand chose en fait, sauf si tout le monde fait pareil.
Après je ne sais pas ce que sera l’attitude du propriétaire des lieu quand il découvrira des traces sauvages dans son bois.
Suffit de piocher dans la pente pour aller dans le dur et ne pas chercher a stabiliser la trace avec le remblai que tu extrait car lui faut le tasser et c'est impossible a la main. Et dans les secteurs droits, tu fais des rollers. C'est a dire que tu fais remonter ta trace regulierement de quelques dizaines de centimetres. Ca permet a ce que l'eau ne s'engouffre pas dedans et en plus c'est plus marrant a rouler qu'une trace droite sans aucun mouvements de terrain.
Dans la serie "comment rouler pendant le confinement", j'ai commandé une boite de barres energetiques chez decathlon en click and collect (comme ils disent). En plus ils font ça en drive, donc pas besoin de securiser le velo. Je vais passer par la campagne pour y aller... qu'est ce qu'il ne faut pas inventer pour rouler en 2020 !
J’ai pas de gopro, alors pour montrer le sentier j’ai couru avec le téléphone à la main.
Bon désolé pour la voix off, on comprends rien
A part ça, juste avant j’ai trouvé un sentier dans le périmètre, dans le même bois, mais un peu plus bas, marqué sur aucune carte. Beaucoup plus caillouteux que celui que j’ai tracé
Ça dépend de qui fréquente la zone en fait. Je suis pas spécialement inquiet pour la nature qui reprend ses droits facilement, surtout par chez nous. Mais si la zone est partagée par des randonneurs, des traileurs ou autres, il faut que ça reste acceptable pour tous.
Par exemple, le massif du Fenouillet, derrière chez moi, on fait gaffe à pas faire trop de nouvelles traces. Il y a pas mal de sentiers historiques empruntés par les randonneurs. On les nettoie un peu mais on n'y touche pas trop. Quelques traces ont été créées, mais grosso modo pas plus d'une par vallon. Sinon ça se croise avec les sentiers pédestres trop souvent, ça oblige à des liaisons et un entretien qui élargit les sentiers, ce que les randonneurs n'aiment pas trop.
Par contre sur le massif en face, la Mauniere, site VTT FFC qui a été laissé à la gestion des jeunes qui font de la DH, ils en ont fait un vrai gruyère avec des zones où tu sais plus par où partir tellement y'a des pistes dans tous les sens. Mais bon, c'est un peu à l'abandon depuis 3-4 ans, et franchement, y'a déjà un paquet de traces qui ont déjà disparu.
Ici, le souci quand on ouvre un sentier avec des épingles dans une pente, rapidement le truc est repéré par les motards, qui coupent les épingles, et le rendent de plus en plus facile. Puis les quads finissent par l'emprunter et c'est mort, ça devient un chemin.
Bah de toute façon j'ai croisé personne, ni police, ni gendarme. Du coup ce matin, j'ai fait 1h dans mon cercle d'1km, je suis rentré chez moi et 30 secondes plus tard, sms pour me dire que ma commande est prete. Donc je suis reparti aussitôt. Resultat un peu plus de 60km je pense à peu près légalement.
Théoriquement je ne suis plus contagieux et je suis immunisé pour quelque temps, donc j'ai la conscience tranquille
Ils finissent par faire des passages droit dans le pentu (en montée).
Ce matin sortie sympa vu la météo à base de soleil et de feuilles mortes. Sol quasi sec, vélo presque nickel au retour, un bon temps de fin septembre avec deux mois de plus ...
Sinon le SF c'est de la balle, je bats maintenant des PR en montée
Sortie Covid ce matin. Quasi personne dans les rues, par contre un zeph du sud genre "pan dans la g...". Même en posant les mains sur le bas du guidon tordu je me suis mis dans le rouge. Mais c'était bien sympa, j'aurais bien fait du rab'.
Bon aujourd’hui j’en ai assez de faire Nx25m de dénivelé, j’ai fait une descente en épingles de 400m de d- dune traite.
A la montée l’effort est plus régulier et à la descente, j’ai le temps de profiter de la descente.
Par contre au retour, dilemme obligé de prendre une portion de grande route
Je décide de contourner et passer par une piste cyclable qui longe une autre nationale .
Au loin je vois un motard habillé de bleu arrêté au niveau d’un rond point , demi tour immédiat, il n’a pas du me voir, occupe à faire des contrôles sur la route (en plus la piste cyclable est cachée sous les arbres)
je fais alors un encore plus grand tour pour contourner et rentrer par les chemins de la plaine qui étaient secs (ils sont souvent boueux, la plaine c’est un marécage)