Voyager à vélo ?

Je fais une pause sieste sous un arbre aux Mees.
Ce matin col de carabes pour quitter le Diois et depuis Serres j’ai du faire 60km de routes à plat en ligne droite en terrain dégagé (champs, vergers…).
Des 11h il faisait chaud.

Dilemme pour la suite :

  • soit encore 15 km de plat jusqu’à oraison, puis valencole, Allemagne.
  • soit de malijai col de l’espinouse, bras d’Asse, Riez
    Je me laisse la sieste pour décider

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Toujours faire une sieste, c'est vital :wink:

T'arrête pas de faire des photos, c'est beau !

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Chapeau ! :tophat:

Bienvenue en vacances Brup :wink:

Joli périple ! Bien joué :heart_eyes:

Superbe !bonne recup

Beau voyage en vélo bravo :clap:t2::clap:t2::clap:t2:

Et tout ça sans aucun pépin mécanique.
Ce qui n'était pas gagné d'avance :wink:

Supers photos en tout cas qui donnent envie...

Quelques photos en plus
Le claps de Luc en diois

L’emplacement du 1er bivouac à valdrome
[Ça passe pas ]


Les champs de lavande à Valencole

Plouf au lac d’esparon

Le Verdon à Quinson

Dernier col

La mer

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Pour revenir sur cet itinérant express, voici quelques commentaires :

  • ce n’est pas mon premier trajet itinérant vers la côte. Il y a eu déjà:
    – une GTA en 2004 sur 15 jours entre Modane et Nice, avec mes potes les marmottes rieuses (le groupe a été baptisé ainsi lors de ce voyage) du vrai vélo de montagne, avec portages et singles [piétons] , nuits en gites d’étapes. Rien à jeter
    – une traversée des préalpes à l’automne 2006 entre Grenoble et Cannes ,par le Vercors, le Diois, le Buech, Digne, Moustiers et pour se terminer sur la plage de Théoule dans l’Estérel, le tout en 10 jours. Là aussi nuits en gites d’étapes et avec Renaud+Fabien. Le parcours était plus inégal (plus cross country)
    – puis rebelotte en 2008 et 2009 avec les marmotes + @Francky + @Bizangoo pour un Grenoble-Guillestre-Menton de 2x9 jours . Très beau parcours là aussi.

  • ensuite moi personnellement, les trajets en voiture (ou pire en avion) pour aller en vacances je déteste ça, ça me gacherait presque les vacancses, alors que profiter du trajet pour faire une balade à vélo (ou autres) je trouve ça tellement plus sympa.
    Mais d’un autre côté, le but ce n’est pas de passer des vacances tout seul et d’arriver le dernier jour.
    Le vélo de route, même si ce n’est pas forcément ma tasse de thé, permet d’être plus efficace qu’en VTT.
    En calculant l’itinéraire, j’ai vu que c’était jouable en 3 jours. J’ai pas pu le faire les années précédentes parce que mes filles étaient trop petites, l’an passé était caniculaire, cette année? allez c’est parti : j’ai posé un jour de plus pour partir le vendredi et j’arriverais le dimanche, 1j après ma femme.

  • Le mode d’itinérant? camping, hotel/gite ou bivouac
    – camping, en fait je ne vois pas l’interet : les inconvénients d’une nuit dehors (froid, confort sommaire), sans les avantages (calme, choix de l’emplacement)
    – hotel/gite: c’est très bien, mais j’avais envie d’etre tranquille. En fait pour l’avoir déjà fait une fois tout seul (tour des Grandes Rousses en 2 jours en VTT de montagne ++: transmau+oisansNet 2 en 1), je trouve qu’à être les pieds sous la table, tout seul on a tendance à s’ennuyer.
    – bivouac: déjà fait avec Fabien sur un itinérant véloski. L’ennui c’est le poids du matos. Il y a du léger mais c’est cher. Du coup, j’évite de dire qu’une nuit en bivouac c’est gratuit . C’est comme pour le ski de rando, il faut en faire pas mal avant de rentabiliser l’absence de forfaits.
    Par contre l’avantage, c’est que tu te pose où tu veux, t’as pas d’impératifs. En suite, tu profittes vraiment de la nature. je voulais reessayer.

Bravo, fallait le faire !
Aucun signe de fatigue de ta monture ?!

j'avais commencé un cr, mais mon navigateur s'est planté. Je comprends pas c'est marqué sauvegardé quand on saisit du texte (en bas à droite), mais pas moyen de retrouver la sauvegarde. J'ai l'impression que je suis bon pour recommencer. :cry:

Je recommencerais demain ...

Donc pour te répondre, juste un rayon qui s'est complètement dessérré sute à une séance de gravel improvisé (pour éviter une grosse route).

C'était pas exactement la, c'était même assez caillouteux , mais je profite pour insérer cette photo :


J'avais vérifié tout ça avant de partir, mais trop vite. J'aurais du surtout prendre la clé à rayons avec moi.

6 messages ont été déplacés vers un nouveau sujet : Récupération d’un post en cours de rédaction

Finalement ça s'est bien passé !
Quel endroit as-tu préféré ?

la préparation, le départ:
Pour ce qui est du parcours et du découpage, j’ai essayé de trouver un parcours assez direct - 380km tout de meme - à faire en 3 jours. Il y aura des passages plats, en ligne droite, mais voilà si je voulais faire du sinueux avec du relief, fallait prendre le VTT, partir sur 10jours et arriver à destination au moment de repartir.

Pour avoir déjà roulé dans le Var à cette époque, j’ai constaté que la chaleur arrivait bien plus tot dans la journée qu’à la maison, dès 10h il faut chaud, 11h ça devient limite, après midi, c’est inroulable, jusqu’à 18h (alors que c’est moi, il fait encore bon à midi)
Donc je table sur une arrivée le dernier jour à midi, il va falloir faire le maximum les 2 premiers jours.
Je pensais meme prendre un peu d’avance, commencer dès le jeudi soir, pas possible, d’abord à cause d’une contrainte le vendredi matin, mais aussi à cause d’un orage menaçant le jeudi soir.
Donc je raccourcis encore le parours par rapport à ce que j’avais prévu à l’origine (440km en passant par les Baronies, Sault, Banon), ça sera Sisteron puis la Durance jusqu’à Oraison.

Le jeudi soir, je suis à l’arrache: préparation du sac pour l’arrivée (vetement propres à l’arrivée, que je n’aurais pas besoin de transporter, le luxe), je rassemble mes affaires au pied du vélo, et je prépare aussi le vélo :

  • exit les chambres latex qui ne tiennent pas la pression plus que 24h, je les remplace par des butyl toutes simples
  • la chaine n’a pas l’air de tourner très bien, elle est un peu rouillée: je la remplace (j’avais peur que ça soit les roulement du pédalier mais non). L’alongement de la vieille chaine est correct, donc peu de risques d’avoir la nouvelle chaine qui saute.
  • a part contre la roue arrière ne tourne pas top, les roulements ont l’air morts. Pas moyen de démonter ce moyeu mavic, donc je prends ma roue de vélotaf . Je resserre quelques rayons, vérifie le voile, ça a l’air ok. Echange de cassette, ça suffira
  • je pensais remplacer la guidoline, finalement, je garde la meme. Ma vieille est mieux que la basique de decat.
    Bon avec tout ça, j’ai pas rempli les sacs et il est minuit: dodo.

Le vendredi matin, une fois avoir accompli mon obligation paternelle, je retourne à la maison, terminer de faire mon sac. A 8h il tombe quelques gouttes: pas top, mais c’est roulable.
je remplis mes 2 sacoches. Je décide de rajouter le matelas +500g. Pb j’ai encore la bouffe à prendre et mes sacs sont pleins. Bon je prends mon sac à dos de vtt, je retire les protecs, plaquettes de rab. Les lunettes… ah oui ça peut servir . Bon allez c’est parti, il est 9h45.

Je fais 3kms et dans une légère descente, je sens l’air frais sur ma tete, je passe ma main sur mes cheveux… euh, je crois que j’ai oublié un truc là ! Si ça avait été du vélotaf, j’aurais tans pis , mais là non. Demi tour
En plus j’ai un pb de frein, le système de fixation kickflix écrase ma gaine, j’en profitte pour arranger ça. 2ème départ 10h15
Je m’arrete en route retirer des sous et je traverse la plaine au milieu des champs de noyers pour aller récupérer la voie verte (véloroute Grenoble-Valence) .
J’ai quelques soucis avec la sacoche qui frotte sur le pneu à chaque bosse, j’essaye d’arragner ça, je comprendrais le lendemain qu’il fallait croiser les sangles pour que la sacoche se tienne.


Nb: le kway je l’ai attaché mieux que ca

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Donc je suis enfin parti. Au bout de 20km j’arrive au pied de la première montée. Le Vercors est pris dans les nuages, j’espère qu’il ne pleut pas là haut. En tout cas je vais en baver.

Dès les premières pentes, je suis déjà tout à gauche. Je suis un peu inquiet, car ce n’est que le début. Au niveau du tunnel, j’ai déjà du mal à faire tourner les jambes. La route fait un aller-retour à droite pour contourner une balle cascade, en passant par un tunnel.


Le tunnel, tout noir (non éclairé) de 0,5km de long en montée parait interminable. Après un court arret pour remplir un bidon dans la rivière des Ecouges (la Drevenne), je repart, une dernière rampe bien raide, la fin du col de Romeyère est à plat.
Au col je m’arrete juste enfiler un coupe vent et laisser une preuve photographique de mon passage au col

La première descente passe bien, avec des jolies courbes. Bon le freinage roue arrière pas top, il doit y avoir un léger voile, car je sens qu’il est irrégulier. Enfin bon, pour faire de la route ça ira bien.

En bas de la descente, à la Balme de Rencurel, je traverse l’étroite vallée de la bourne pour remonter aussitot tout à gauche sur le plateau de Saint Julien en Vercors. C’est une montée en lacets, elle passe plutot bien. Visiblement le premier col était vraiment dur.

Ensuite c’est une longue ligne droite de 20km jusqu’au pied du col de Rousset, d’abord une descente gravillonneuse, ce qui n’est pas rassurant en route, puis du plat/faux plat, mais avec un léger vent dans le dos que j’apprécie bien.

La montée du col de Rousset passe bien, meme si c’est plutot monotomne: 2 longues lignes droites avec un lacet au milieu. Au « col » (en fait le vrai col est 100m plus haut, la route passe en tunnel sous celui-ci).
Comme d’hab coté Diois du col, ça souffle. Je mets mon coupe vent et je profitte pour faire quelques photos


La descente est venteuse. Selon le sens, j’ai soit le vent dans le dos, soit de face, dans un cas je me laisse aller en roue libre, et dans l’autre je dois pédaler en descente.
Arrivé à Chamaloc, je refais le plein d’eau, fais quelques photos des champs de lavande, sous le champ des premières cigales du parcours. C’est pas encore la Provence, mais ça commence à y ressembler.


J’arrive à Die à 15h45, je trouve une terrasse sur la place de la catédrale. La place a été refaite, c’est chouette. et je me pose pour regarder le match de foot France contre Uruguay. Quelques demis et clairette plus tard (j’avais une crainte que la match dure plus que 90 minutes), je repars après un passage à la boulangerie.

Je prends ensuite la route de Luc en Diois, qui est en fait la route de Gap via le col de Cabre: de longues lignes droites, à plat, c’est pas vraiment ce que j’aime en vélo, mais il faut bien avancer vers la destination. Je m’arrete en route acheter une caillette et un picodon. Je ne trouve pas de caillettes aussi bonnes que celles du Diois chez moi.

Sur le chemin, je passe au claps de Luc, sorte d’éboulis géant avec des blocs immenses:


Puis je commence à avoir la fringale, je m’arrete manger à une aire de picnic. Le coin est sympa pour bivouacer, mais 1 je suis trop pres de la route, 2 je n’ai pas assez d’eau, 3 j’aimerais avancer encore un peu.

Je quitte la route principale du col de cabre et contine à remonter la Drome. La vallée est encaissée. Je commence à fatiguer, à ne plus trop avancer, mais je voudrais au moins dépasser Valdrome. Heureusement c’est plutot plat, donc je peux y aller tranquillement. je finis par atteindre le village, je fais un tour dans le vieux village aux ruelles étroites, pour faire le plein d’eau. Pas grand monde dans le village, les rares habitants sont devant le match de foot.

Je pars ensuite à la recherche d’un lieu de bivouac. A la sortie du village, je prends un chemin au pif. Bon j’ai pas un gravel, alors je dois pousser le vélo. Pas grand chose pour accrocher un hamac: des arbres mais beaucoup de végétation. Je continue et au bout d’un moment, je trouve ce qu’il faut à la lisière d’un champ. Il faut juste un peu débroussailler .


La nuit est calme, j’entends juste un chien gueuler dans le village. Le ciel étoilé est magnifique (bon là j’ai pas de photo, j’allais quand meme pas prendre le pied et le reflex)

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désinscrivez-moi immédiatement de cette liste !!! :slight_smile:

Nan plus sérieusement Brup, tu viens de me donner de ressortir le VTTvoyage :slight_smile: (pas le véloderoutevoyage, ça je peux pas :stuck_out_tongue_closed_eyes: )
Merci !

Le lendemain j'ouvre l'oeil au lever du jour, je traine un peu jusqu'à 6h30. Je déjeune (c'est une tuerie ces mini-réchauds MSR, ça ne pèse rien, prends pas plus de place qu'un multioutil et ça chauffe super vite), plie le bivouac, refais le chargement et commence à descendre en mode gravel les 2-3 épingles du chemin jusqu'à la route. Comme la veille, ça frotte à chaque bosse, je refais le chargement et là je me rends compte qu'en croisant les sangles la sacoche se tient mieux. En plus je peux coincer le matelas entre les sangles.
Je passe à la Batie des fonts (sur la carte c'est marqué fonds avec un D, ça n'a pas de sens, ça devrait etre font avec un T puisqu'il s'agit des sources de la Drome, font=source) remplir mes bidons avec donc l'eau de la source. Le col des Carabes est plutot raide, j'avance doucement sur cette route étroite et déserte. Ca rappelle la montée sur chemin blanc (chemin noir)/dfci.

Au sommet je quite la Drome pour une courte incursion dans les Hautes Alpes. La descente sur Serres est plaisante, personne, de jolis payasages, des belles falaises comme à Sigottier (j'ai meme pas pris de photo des falaises)

Et puis arrivé à Serres, je me laisse tenter par un petit dej/café en terrasse. Sympa, mais ça a été une erreur car j'ai perdu 1h qui s'ajoute à un départ pas suffisament matinal, je vais le payer par la suite.
De Serres à Sisteron, j'évite la "nationale" (ex RN75) par une route parallèle droite, mais pas désagréable. Les 40km sont assez longs, mais passent assez bien.

Puis j'arrive à Sisteron sur le coup de11h30, il fait chaud, j'ai l'impression qu'il est 13h passés, mais non il n'est meme pas midi.


Je continue à éviter la "nationale" par des petites routes et meme un portion de gravel sous les chenes pas deseagrable

Passage près d'un joli moulin en pierres:

Il commence vraiment à faire chaud, je décide de m'arreter piqueniquer sous des chenes ma caillette et mon picodon tant qu'ils sont encore à l'état solide. :wink: Le problème c'est qu'il n'y a pas d'eau, le torrent est à sec et l'ombre n'est pas top. Alors je reprends mon vélo, jusqu'aux Mées et ses cheminées de fée

Je sors le hamac pour faire la sieste sous un arbre sur une aire de piquenique et je réfléchis à la suite.

  • initialemement j'ai prévu de continuer dans la vallée de la Durance jusqu'à Oraison, et de monter ensuite sur le plateau de Valencole. J'aimerais atteindre au moins Esparon, de façon à arriver avant midi/13h le lendemain.
  • mais je découvre une autre option qui a l'air séduisante: une montée depuis Malijai au col d'Espinouse, puis une 2ème pour remonter sur le plateau de Valencole plus à l'Est, et en passant ensuite plutot vers le lac de Sainte Croix.

Seulement voilà, il fait super chaud, j'ai pas trop envie de faire 2 montées en plein cagnard, la route des Mées à Malijai est passante et enfin ça rallonge d'au moins 10km, 10km de plus qu'il faudra faire le lendemain en plein cagnard. J'opte alors pour l'option petits mollets.

Je reprends le vélo vers 15h dans la fournaise et je fais les 15km de plat entre les Mées et Oraison. La départementale a l'air passante, alors je décide de prendre les routes d'agriculeurs défoncées, avec des portions en piste caillouteuse. Ca tappe meme encore plus fort sur le cailloux blanc que sur le bitume. A Oraison, je m'apercois que le rayonnage de ma roue arrière n'a pas aimé la session gravel, fallait s'y attendre, je l'avais meme écrit sur ce fil de disussion que le rayonnage de cette roue de secours me paraissait faiblard.
J'ai pas de clé à rayons sur moi donc on fera avec.

Comme il fait vraiment encore trop chaud, je m'arrete en terrasse attendre 18h. Je ne trouve pas de bar sympa, juste un bar pmu sur la place du village, je m'ennuie la seule occupation est de regarder un match de foot peu passionnant, sachant que je ne peux meme pas boire de bière si je veux pouvoir quitter ce coin peu acceuillant. (si encore j'avais une clé à rayons j'aurais pu bricoler ma roue en attendant :wink: )

Bon il est 18h, je reprends le vélo. Il fait encore chaud, mais nettement moins qu'à 15h. La différence c'est qu'en soirée, les ombres sont plus fortes. Pour monter à Valencole, je m'attendais à une montée et puis c'est tout, non c'est du valloné casse pates, mais bon le cadre est sympa au milieu des chenes et puis plus loin au milieu des champs de lavande.

Je continue ensuite sur la route d'Allemagne-en-Provence. Je m'attendais à une descente, en fait non, c'est interminable, ça monte, ça descend, ça remonte, ça redescend, ça n'en finit pas. Le village d'Allemagne est sympa, j'y serais bien resté, mais je voudrais aller faire plouf dans le Verdon, alors je continue.
Une montée pour rejoindre le plateau, puis je prends la descente vers Esparron, descente avec encore une montée en plein milieu
(mode hpman : il ne savent pas tracer les routes dans ce coin, ils ne peuvent pas faire des descentes qui ne font que descendre ?)
et enfin la vraie descente sur le lac.

Je ne peux pas m'empecher de m'y baigner. L'eau est vraiment bonne, j'y serais bien resté. (bon par contre j'ai du pourrir le Verdon avec 2 jours de vélo sans me laver)

Bon maintenant, il faut trouver un coin pour dormir. Camping ? non ça va me gonfler. Alors je reprends mon vélo, remonte sur le plateau et à un moment donné je vois un fléchage VTT, je m'y engage derrière un petit renard que je fais fuir. Au bout de 200m, un champ de lavande et en lisière 2 beaux chenes, c'est parfait.
J'installe mon hamac à la nuit tombante.

Sur Digne, un gros cumulonimbus accompagné d'éclairs m'inquiète un peu. Le ciel est dégagé au dessus de ma tete, pas de vent, ça a l'air stable, allez on y croit, il ne va pas faire d'orage. Et effectivement, la nuit sera aussi bonne que la veille. (j'ai juste bien pris d'accrocher mon sac contenant la nourriture à 2m50 de haut, pas envie de me faire taxer mon petit dej par le renard)

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