Le sujet est simple : comment trouvez-vous la motivation pour aller rouler ?
Bien sûr, on ne parle pas des conditions idéales, quand il fait juste la bonne température, qu’autour de soi la campagne est couverte de singles tous aussi marrants les uns que les autres, qu’on a la forme, qu’à chaque sortie des tas de potes sont là pour venir découvrir de nouveaux singles, NON !
Le but du sujet est d’identifier ce qui fait qu’on ne mollit pas, que bien qu’il fasse moche et froid, que les sentiers soient plats, couverts de bouillasse, qu’on ait autant la forme qu’une limace, que les potes aient tous raccroché, on aille rouler tout de même.
Perso, j’ai mes raisons, mais pour l’instant, je vous file le micro.
Autant le dire tour de suite, s’il fait gris et froid : je vais pas rouler. J’ai 50 trucs à faire, si je ne profite pas du mauvais temps pour m’occuper des merdes, je ne serai pas disponible pour sortir par beau temps.
À la limite, si le soleil est pas loin je fais une autre activité consistant à glisser sur la neige… mais toujours à la recherche du truc jaune dans le ciel qui chauffe.
en analyse rapide, je crois que dans ces conditions, j’ai plus la motivation !
Faut que ça reste un plaisir. Là la seule motivation ce serait de se bouger pour perdre du gras… et vu que je fais du gras, ça conforte ma 1ère analyse que je n’ai plus la motivation
Hum, là, j'en ai une facile de motivation : pas pouvoir y aller...
Sinon, à part prendre l'air sans trop d'humains et espérer avoir assez de physique pour encaisser toutes les occasions qui se présentent (-eront), les miennes de motivations sont très persos :
je me sens débile en descente, faut que je comprenne et que j'arrive à passer un cap, ce qui me laisse pas mal de temps (et d'os à casser) avant de penser à arrêter
j'y vais souvent pendant les heures de boulot, en me disant que je suis mieux là que derrière un écran. En poussant parfois le plaisir, un peu vicieux, jusqu'à bosser (un peu) du haut de ma colline .
Pas facile en effet de se motiver parfois surtout, quand on connait quasi tous les chemins autour de chez soi. Un peu comme Chaney, ce qui me plait c est la découverte. Donc quand je change de région pour rouler, la motivation est là même si la météo n est pas top.
Sur Besançon, depuis deux hivers maintenant, je roule en singlespeed. Cela m oblige à rouler différemment. Les chemins sont les mêmes mais les sensations différentes. Je fais 30 bornes, je suis cramée et je n ai pas le temps d avoir froid.
Roulez en groupe ça motive grave.
Certain dimanche matin, je ne suis pas du tout motiver pour aller rouler, mais je sais que mes potes seront chez moi dans 30 minutes, donc je me bouge le c… et finalement dès que je suis sur le vélo, la motivation est là.
Et si je ne roule pas et que mes potes roulent, j’aurai du mal à les suivre la prochaine fois et j’aime pas trop être le dernier
Et puis pour moi c’est une drogue de rouler, cet hiver il n’y a qu’un dimanche que je n’ai pas rouler, du fait que j’ai eu un soucis avec mon cadre. Sinon quand je roule pas, je me sens super mal le dimanche et le lundi c’est encore pire
Mais perso, je ne me lasse jamais de rouler dans mon coin, même si on fait souvent les mêmes traces.
Tout cet hiver on à rouler principalement dans notre coin, et on a pratiquement fait aucune rando organisée.
Je fais de la route aussi , ça varie les plaisirs, et cette année je fais une “course” (une action contre le cancer) de 250 kms, c’est une bonne motivation pour sortir rouler aussi.
Moi j’adore rouler juste par plaisir d’être dehors et de faire défilé du sentier technique.
Le seul qui me cassé ma motivation c’est quand je me lève et qu’il flotte. En général du coup je sors pas. Ici il pleut pas souvent donc aller rouler 3 fois par an sous la pluie, c’est un peu du masochisme alors qu’il est si facile de rouler au sec.
J’ai pas de but précis, ni d’envie spéciale de progresser tant du point de vue physique que technique mais j’aime juste ça. Que ce soit de nuit ou de jour.
Le seul truc qui m’accable c’est la grosse chaleur l’ete. Physiement je crains la chaleur donc ça m’oblige à prévoir du très court pour être avant 9h à la maison. Mais tant pis si faut se lever à 5h30 pour rouler sur des sentiers dont je connais le moindre caillou, ça me plaît tout simplement.
C’est sur que sentiers plat boueux je ne connais pas, non pas que ça n’existe pas chez moi (il suffit d’aller dans la plaine), mais que je ne vois pas l’intérêt dy d’aller, car il suffit d’aller sur les coteaux pour trouver des sentiers en pente et secs.
Bon c’est toujours les mêmes sentiers, les mêmes épingles, les mêmes raidars, mais j’avoue que souvent je préfère ça que de prendre la voiture pour rouler (Cest l’inconvénient du ski par rapport au VTT)
Apres le top c’est quand même d’aller un peu plus loin qu’à l’ordinaire, s’enfoncer un peu plus dans la nature, croiser des animaux.
pour une bonne sortie VTT, j’avoue ne pas trop avoir de motivation quand le temps n’est pas terrible.
Pour du vélotaf, peu importe le temps j’y vais. J’ai besoin de rouler de bon matin pour me sentir bien et le soir aussi où j’avoine un peu plus.
Pour les sorties longues, j’aimerais y aller plus souvent mais manque de temps, famille, autre chose à faire m’empêche de sortir.
La motivation je l’ai toujours savoir que je vais me dépenser rouler avec des potes rouler dans des endroits différents çà ca me motive à bouger mais c’est surtout le temps que je ne trouve pas assez pour aller rouler !! par contre je ne trouve plus le même plaisir sur le vélo depuis 6 mois aujourd’hui dès que les beaux jours vont revenir que cela va être un peu plus sec…
Sinon, pour se motiver à aller rouler sous la pluie, sur des sentiers qu’on connaît par cœur, même plats, y’a un truc : avoir un objectif. Comme un Randonet par exemple.
te vider la tête et réfléchir en même temps, voire te retrouver avec toi-même
faire bosser ton système cardio-vasculaire et tes (p’tites) jambes musclées.
écouter la nature, sentir les odeurs, contempler les endroits où tu passes
produire de la bonne fatigue (surtout quand tu as un métier sédentaire) pour bien dormir
te bouger le c…
ne pas te faire rattraper par l’âge ( juste retarder cette échéance)
ne pas en ch… aux beaux jours à t’être arrêté trop longtemps
garder la forme en général
découvrir des nouveaux coins
partager après ou pendant avec les copains
et parce que tu as le vélo dans les gênes.
Bref sortir rouler pour te sentir vivre, te mettre entre parenthèses le temps de la sortie, en marge de cette société de dinguos dans laquelle on vit., une sorte de reconnexion temporaire avec le monde.
Il est pas supposé être tranquille à la campagne à brasser de la bière bio celui là?
Sinon j’abonde dans la direction de Brup. C’est généralement le temps qui manque, pas la motivation. Bon, cette année plus que l’année dernière en tout cas…