J’ai croisé mon beau-frère (Gino) hier matin et il sera présent avec 2 de ces potes le vendredi et le samedi.
Ne lui jeter pas des cailloux svp, il roule en VttAE
Ce sera chouette de revoir Gino.
T'inquiète pour le VTTae. On aura des 26", des 29", des tout suspendus, des demi-suspendus, des pas suspendus du tout, des gravels, des en plastiques, des en canettes de soda, des en tuyaux de chauffage et même des vélos qui ne sont pas verts. C'est dire s'il y aura de tout.
Ce weekend il fait une météo de randonet. Le ciel nous tombe sur la tête, la pluie transforme la rue en torrent, les rivières en Fleuve et les fleuves en lacs. C’est une météo à ne pas mettre un vttnetiste dehors. Ca tombe bien car il y a de quoi bricoler dans la maison. C’est le bon moment pour apprendre à apprivoiser la chaux que je veux utiliser partout pour restaurer cette maison.
Le lendemain, le soleil est de retour et une fois les retouches apportées aux ratages des balbutiements de la veille, il est temps de sortir le VTT. Cette fois je roule seul. J’en profite pour partir en exploration. Je voudrais visiter trois secteurs pour y dénicher des liaisons dignes d’un randonet. Puis aussi de parcourir certains spots dans le bon sens afin d’en vérifier le potentiel bananier.
Du côte de l’adugeoir de l’eau Noire je déniche quelques beaux enchaînements. Je tournicote une demi-heure dans le secteur. Les sentiers sont dimensionnés pour les piétons ce qui les rends relativement techniques, mais aussi bigrement physiques. Avec mon potentiel de limace anémique je crois mourir à plusieurs reprises car il me faut repasser à plusieurs reprise en haut de cette foutue bosse. Les touristes que j’ai croisés à plusieurs reprises à cet endroit doivent encore se dire qu’il y a décidément des manières plus paisibles de se suicider.
Je reviens vers Nismes par le Tienne du Lion ou je trouve une autre liaison. Le sentier à presque disparu sur quelques centaines de mètres et la progression s’apparente à du nonetrack et permet de rejoindre un joli sentier qui tourne autour des nombreux fondrys de la colline.
Je profite de ma sortie en solo pour m’amuser avec la petite camera achetée un an plus tôt. C’est la première fois que je l’utilise en VTT. C’est un modèle basique dont le potentiel ne peut rivaliser avec des modèles plus en vue. Je fixe l’engin sur le cintre. Je redoute le résultat car la fixation me semble peu rigide sur une fourche qui au contraire l’est beaucoup. Je crains que le résultat ne soit une succession d’images floues qui s’agitent sur l’écran au points de donner la nausée.
Au final ce n’est pas loin d’être ça même si ce n’est pas aussi pire que je ne le craignais. Voici donc un aperçu des sentiers du coin. A regarder avec beaucoup d’indulgence vu que j’ai aussi du me battre avec le logiciel de montage vidéo dont j’avais totalement oublié le mode d’emploi et un chargement sur youtube qui détruit encore un peu la qualité.
Je retraverse donc le village pour rejoindre le second spot de la journée. Le tienne aux Pauquis. Depuis que je suis tout petit je l’ai toujours connu sous le nom de montagne aux buis. Depuis la montagne est devenue une colinne et les buis des pauquis. Les buis sont toujours là. En revanche je cherche toujours ce que c’est qu’un pauqui. Le temps de réfléchir à cette énigme j’arrive au pied du tienne qu’il va bien falloir escalader. Une fois en haut je m’engage sur un sympathique sentier qui traverse un coupe-feu et qui doit me conduire jusqu’à une de ces prairies entourées de buis qui justifient le nom de l’endroit. Je suis venu trouver le début du sentier qui fait la liaison entre une de ces prairies et la roche à Lomme. J’en avait repéré la fin dont l’allure promettait une belle descente. Je fini par ne pas le trouver mais j’en déniche un autre presque aussi prometteur. En redescendant dans la vallée je repasse par une monotrace repérée il y a quelques semaines et qui n’apparait sur aucune carte. tout va bien le passage est toujours aussi jouissif et n’est pas envahis par la végétation.
Retour au village et fin de la sortie car l’heure à laquelle j’ai promis de rentrer est déjà passée. Boudiou que le temps passe vite, voilà déjà trois heures que je crapahute dans la nature. La visite du troisième spot sera pour une autre occasion.