Mais il bosse à cette date MiniTom ! (du moins il va au lycée... )
A propos de fiston, j'ai une bonne nouvelle.
A la base il est passionné de VTT, de chemins techniques, de sauts, de bikeparks et de TS californiens hors de prix. Mais hier je lui ai prêté mon vélo de route et je l'ai suivi avec mon gravel sur un tour du Môle.
Il s'est vite habitué aux pédales autos et à l'instabilité du vélo à basse vitesse. À la fin il avait mal partout à cause de la position inhabituelle et des réglages inadaptés à sa morphologie.
Bien entendu il m'a atomisé. Le peu d'entraînement que j'ai en plus que lui est largement compensé par les performances du vélo de route par rapport au gravel.
Mais au final il a adoré ça !
Comme il dit : au moins sur un vélo de route tu sais pourquoi tu forces, ça donne envie de faire des efforts.
Du coup je suis super content, je sens qu'il va doucement ouvrir son esprit et apprendre qu'on peut trouver du plaisir à vélo de plein de manières différentes.
Le problème c'est que je dois lui trouver un route maintenant. Je sens que je vais être obligé de lui donner le miens et de m'en racheter un
Le rendement d'un vélo de route est bien meilleur que celui d'un VTT.
Mon fiston s'est rendu compte qu'en pédalant aussi fort qu'avec son enduro il va vachement plus vite sur le route. C'est le côté plaisant d'aller vite sans forcer.
Faire du VTT sur la route, c'est une hérésie, cela dit ! Mais quand tu pédales fort avec ton vtt et que tu montes des sentiers raides avec des cailloux, je trouve que tu sais pourquoi tu pédales. Je suis d'accord avec toi sur la sensation d'aller vite sur la route pour un effort moindre.
Je suis bien d'accord. Mais on n'a pas tous la chance d'habiter à côté des sentiers, et prendre sa bagnole pour aller faire du VTT c'est encore plus une hérésie, du coup beaucoup de vététistes expérimentent régulièrement la route.
Entièrement d’accord avec toi .
Au passage , @ToM2 tu n’as pas vu @CotonTige pédaler sur les fameux « sentiers raides avec des cailloux », mais je peux dire un truc c’est qu’ils nous a tous impressionnés.
Les sentiers en questions, j’appelle ça un poussage, voire un portage , pas pour CotonTige.
Au passage c’est compliqué d’estimer la longueur d’un portage, dans ces conditions.
La route, si t’as la forme tu vas super vite , mais si t’es fatigué , en général (a moins d’être vraiment au bout du rouleau), t’arrives toujours au sommet du col , loin derrière, 2 jours derrière Pogacar mais t’y arrives quand même .
Alors que sur un « sentier raide avec des cailloux » si t’es pas hyper entraîné avec la vo2 max au taquet, bah au bout de 3 tours de pédales, le cœur s’emballe , tu perds la lucidité et tu sors de la trajectoire. (L’altitude étant un facteur aggravant)
Simplement le vélo de route c’est beaucoup plus médiatisé , le col du galibier ça parle à tout le monde, même à ceux qui ne sont jamais montés sur un vélo ,, alors que le col saint Antoine dans le Queyras , personne ne sait ou c’est. La fierté de grimper tu la gardes pour toi, c’est moins motivant pour certains.
C’est marrant, j’aurais tendance à faire l’inverse.
Il y a des routes , mais là où les gens habitent il y a trop de voitures pour faire du vélo . Du coup je préfère prendre les sentiers (même en route en mode Gravel) pour éviter ces points noirs et rejoindre des routes peu fréquentées.
La route ça va bien quand il passe 1 voiture par jour, au delà ça me gonfle (j’exagère juste un peu, disons 6 voitures par heure, ça va mais pas plus )
Le Cantal c’est parfait pour ca, par contre t’as intérêt d’avoir préparer tes mollets parce que les montées et les descentes, elles amusent pas la galerie.
Pour revenir sur la phrase « il y a trop de monde pour que les routes soient praticables à vélo », il y a bien des pistes cyclables, mais uniquement le long des rivières (Drac, Isère, se prolongeant par la via Rhôna) , mais ça va bien pour du velotaf, pas pour une pratique sportive du vélo.
C'est vrai, je n'ai pas eu le plaisir de rouler avec lui.
Par contre j'ai déjà eu la chance de rouler avec des coureurs professionnels en VTT et sur route. Donc je sais à quoi ça ressemble un gars qui envoie des puissances qui dépassent mon entendement (et ça n'est pas une exagération, j'ai déjà été doublé par des gars dont la puissance ne me paraissait pas humainement possible).
L'inverse de quoi ? Je ne comprends pas à quoi tu réponds.
Je disais qu'on a tous expérimenté, involontairement ou non, de rouler en VTT sur la route. A de rares exceptions près c'est même inévitable quand on part rouler depuis chez soi.
Et c'est uniquement là qu'on peut comparer objectivement à quel point un VTT bouffe des watts par rapport à un vélo de route.
En suivant mon fiston en gravel dans une côte que je connais par coeur, j'ai vu qu'à puissance égale j'avais perdu quatre ou cinq km/h par rapport à mon route. Et en VTT je perdrais sans doute encore quelques km/h par rapport au gravel.
Sur les chemins on ne peut plus comparer, car le vélo de route n'y passe pas
.
Bah le vélo de route sur les chemins … le Gravel en quelque sorte.
Je disais ça comme remarque comme quoi tu disais que la route était inévitable en vtt.
L’inverse c’est que sur certaines portions vaut mieux prendre les chemins que la route (quand il n’y en a qu’une et qu’elle est passante , si tu tiens à la vie . (C’est pour ça que le Gravel a été inventé )
Certes mais si je pars faire du VTT, même si j’emprunte une route , je pars faire du VTT. Ça va peut être bouffer des watts , mais si je prends la route à un moment donné, c’est que c’est plus efficace que le sentier raide caillouteux, c’est une question de référentiel.
)
