S'en foutent royalement ou pensent que ça n'est pas à eux de faire qqchose. Ils vivent tellement déconnectés de la nature qu'ils ne voient pas les bouleversements.
J'en discutais avec mon frangin (assez ingénieur à l'ONF, il a passé sa vie en forêt) : nous étions d'accord, ça nous semble bien pire que ce qu'on nous dit.
Les relevés de pluviométrie ici sont alarmants, il y a encore 30 ans encore, 7 printemps sur 10 étaient pluvieux, depuis 10 ans c'est 1 sur 10. Les étés sont anormalement secs et sans interruption depuis 5 ans.
La forêt souffre gravement, à ce rythme dans 15 ans, il ne restera pas grand chose (en Lorraine en tous cas).
ça c’est ta motivation
les autres ont bien le droit d’en avoir d’autres non ?
si je vélotaffe, c’est pour laisser la voiture au garage, pour pas consommer de pétrole. Sur mon trajet rural, la voiture n’est pas une contrainte je n’ai pas de feu sur le trajet, pas de camping car.
Du vélotaf sur la route, je ne le fais pas par plaisir, je déteste la route. Mais je fais du vélotaf pour la planète, c’est plus important que mon allergie à la route. D’ailleurs je fais du vaetaf parce que ça va plus vite que le vélo de route, donc j’y passe moins de temps.
Après est-ce que ça m’aide pour l’entrainement VTT ? certainement. Mais c’est pas la priorité.
Demain quand je changerais de boulot, ça sera pour bosser dans la ville où j’habite. Pour diminuer les temps de trajet boulot, pour avoir plus de temps pour moi. Mais aussi pour réduire drastiquement les km en voiture. Pas que pour mon confort personnel, mais aussi pour la planète.
Quand je prends le train pour aller bosser, oui je me dis que c’est parce que je peux bouquiner plutôt que conduire. ça c’est mon bénéfice direct. Mais en vrai c’est aussi pour ne pas utiliser la bagnole, même s’il me faut plus de temps et d’organisation en TP (un petit %age de mon déménagement était aussi validé par le fait que c’est plus facile pour aller à mon travail depuis ma nouvelle ville)
Mais je ne suis pas parfait. J’ai plusieurs vélos en carbone, plusieurs paires de skis en carbone. Je me déplace à droite et à gauche pour le boulot, pour le sport, en voiture, en avion, en train. C’est mal je sais. Mais j’essaye de me limiter. J’ai aussi choisi d’habiter dans un endroit propice au VTT, au ski de fond,… pour limiter l’usage de ma bagnole. Je n’ai pas envie de finir moine ou me suicider pour la planète, j’en suis pas encore là, on peut profiter de la vie. Oui on pollue tous, mais consciemment on peut quand même essayer de diminuer notre pollution. Tant pis pour celle des autres, s’ils polluent plus que moi (ou moins), j’essaye de faire en mon âme et conscience.
Quand je prends la bagnole pour aller à un RandoNet, à une manif vtt ou ski organisée un peu loin, je préfère rester plus longtemps sur place, pour “justifier” d’avoir fait des km pour mes loisirs, pour profiter du déplacement. C’est pour la planète mais aussi pour moi, pour passer moins de temps dans la bagnole en proportion. J’aurais pu rentrer chez et rouler chez moi. Mais la découverte n’est pas là ! Sans être un ayatollah j’essaye de limiter mes déplacements mais de les rentabiliser, pour moi et la planète !
Il y a certainement plus qu’une raison de vivre en ville ou à la campagne et elles sont certainement toutes justifiables !
Comme Koyote et Fab’, je fais pas de choix pour essayer d’apporter ma pierre à l’édifice :
- velotaf autant que je peux (même si des fois je dois me faire violence)
- chauffage au bois
- jardinage
- quasi plus de viande/poisson
- petite voiture à la place de la grosse
- isolation ++ de la maison
- et tous les petits gestes de tous les jours
Après, j’ai un frigo à bières, deux congels (où je mets les cueillettes du jardin), je vais en vacances, j’ai un clebard, etc …
Après, juste pour votre information, car ce n’est probablement pas des infos que vous avez :
- les laboratoires et centres de recherche académique sont évalués tous les 5 ans par un comité d’extérieur et a priori indépendant. Jusqu’alors, on nous demandait nos perfs en publications, prix internationaux, distinctions, brevets, transferts, etc. Depuis environ 1 an, outre ces stats, nous avons la consigne d’expliquer en 2 ou 3 pages, en quoi le projet de recherche du labo répond partiellement/pas du tout aux problématiques d’environnement et de réchauffement climatique ;
- les formations universitaires et les grandes écoles (mais c’est peut-être bien général) introduisent depuis 1 ou 2 ans et dans tous leurs cours, des modules sur l’ingénierie durable, sur la responsabilité environnementale de l’ingénieur, sur la prise de conscience systémique, etc. Ainsi, je me retrouve à expliquer la consommation énergétique d’Internet et des applications/services associés, les réseaux cellulaires et l’environnement, etc.
Je trouve intéressant cette évolution qui est clairement décidée au niveau du gouvernement, et qui me semble une prise de conscience essentielle.
Fab’
Mais non le jardinage et tout ce qui a attrait à la nature c’est pas écologique , on te dit.
Et boire une bière est ce que c’est ecolo ?
Pour le carburant cela se vérifie:
En 1973, le SMIC horaire était à 5,43 francs, et le litre d’essence à 1,69 franc. Donc, pour une heure de SMIC, on pouvait acheter 3 litres d’essence. En 2018, le SMIC horaire est à 9,88 €, le litre d’essence à 1,53 €. Résultat : avec une heure de SMIC, on peut acheter 6 litres d’essence."
Et aussi
une voiture consommait 10 litres pour 100 kilomètres en 1970. En 2018, les voitures consomment en moyenne 5 litres pour 100 kilomètres. On a donc deux fois plus d’essence et deux fois plus de kilomètres, mais il y a en moyenne 2,5 fois plus de déplacements que dans les années 1970
Pour ce qui est des autres frais je n’ai pas d’infos.
Je préfèrerais une analyse avec le salaire médian plutôt que le SMIC. Mais cette analyse me semble un peu courte sur le comparatif coût avant maintenant, j’ai du mal a y croire.
Nan, c'est pour ça que j'en bois pas
Une bière bio ? Locale ? Fairtrade ?
Ce sont des propos tenus par Yves Crozet qui semble compétent pour effectuer ce genre d’analyse. Je sais bien que c’est un sophisme que de faire appel à cet argument, mais à défaut d’accéder à son étude, c’est tout ce que je peux apporter.
Edit:
Entretemps je suis tombé sur cette vidéo d’une interview de Y. Crozet.
Il est interrogé au départ pour une autre raison, mais ils développe les thèmes abordés ici.
Le comparatif conso énergétique appartement vs maison ne veut rien dire.
Tu as des appartement ancien qui sont des passoires et des maison qui consomment presque rien.
Ma maison produit 3 fois plus d’électricité que ce que je n’en consomme. Impossible a faire sur un appartement par manque de surface de toiture / relatif au nombre s’appartement d’un immeuble.
Je récupère plus d’eau de pluie que mes 23m3 de capacité de stockage me permettent de stocker.
Travaillant dans un agglo, je vois le fonctionnement des villages et des villes mêmes moyennes. On ne se rend pas compte que tout est plus compliqué dans le fonctionnement d’une ville. L’alimentation en eau (alors que dans un village la source du coin et un forage suffisent), le réseau d’assainissement, le réseau pluvial etc etc… Une ville consomme une quantité d’énergie incroyable en éclairage public compare a un village. Bref y a toutes ces dépenses cachés (nettoyage des rues etc etc) qui sont incomparables entre une ville et un village.
Une ville genere un nombre de problématique a mille lieu d’un village.
Quand même un peu.
Entre un immeuble qui hébergerait une dizaine d’appartements et 10 maisons individuelles, avec le même niveau d’isolation et d’équipement, je suis a peu près certain que le bilan sera en faveur de l’immeuble.
Et inversement.
Dès lors, l’argument n’a pas beaucoup de valeur.
Imagine a quoi ressemblerait une ville dont la population serait totalement hébergée dans des maisons individuelles ? Tout le territoire en serait recouvert. On se retrouverait avec une banlieue immense notamment impossibles à desservir par des transports publics. Il suffit de regarder la périphérie des villes Californiennes pour s’en convaincre. Les problèmes de mobilité seraient identiques à ceux du monde rural et les problèmes d’aménagement urbain que tu dénonces seraient démultipliés.
Quoique l'on peut envisager que tu bouffes un cocktail choucroute fayots choux de Bruxelles....bon ok c'est pas du co2 mais de méthane
Ca te surprend mais je t’assure que c’est une réalité. Je vais nuancer et rejoindre @StephW ou ce que diszit @roudou : si à l’extérieur de la ville, je peux trouver les services indispensables à porté de vélo alors je serais ravi d’aller m’installer au vert, dans une maison ancienne à rénover pour ne pas àjouter à l’étalement urbain. Reste le pb de la consommation d’un habitat individuel. J’ai vécu quasi 30ans à la campagne. Cela fait 10ans que je vis en ville. Ce n’était pas un choix écologique mais l’envie de repartir se heurte au fait que dans ce cas il faudra jouer de la voiture pour tout, sans parler du chauffage. Et beaucoup de mes connaissances ont le même raisonnement. Aprés j’ai la chance de ne pas avoir à me poser la question du cout de mon logement. Mais nous arrivons à un point oú il faut introduire une vraie réflexion dans nos choix bien au delà de l’aspect financier, confort, ou personnel.
Tu sais quoi ? J'aime bien la Brooklin mais elle est brassée aux US (et non sous licence en France). Du coup j'évite. Par contre plutôt que la Ninkasi locale je me laisse souvent tenter par des biéres Belges...nobody is perfect
La boire, je ne sais pas.
Mais la fabriquer c’est une catastrophe énergétique.
En consommation d’eau, c’est pas mal non plus.
Il ne se passe pas une semaine sans que j’imagine des stratégies pour améliorer ce poste.
C’est la première fois que je vois ce mot “archipelisation” (de la france).
Du coup j’ai demandé à mamzelle Qwant de m’en dire plus.
Les références que je trouve à son propos se rapportent toutes au travaux de Jérome Fourquet.
Une personne qui semble très troublée par la déchristianisation de la France.
C’est bien de cela dont tu veux parler avec fragmentation dangereuse du territoire ?
M'en parle pas, j'en suis malade à chaque fois
Si encore c'était un produit de première nécessité...
On peut polluer utile parfois quand même !
Ben si quand même : mes tomates ont le circuit le plus court possible : 15 mètres à pied entre le jardin et mon assiette Quoique quand je la mange direct dans le jardin, le circuit est encore plus court ...
Historiquement c’est le cas.
Les aliments fermentés sont, à l’origine, un moyen de conservation destinés à fournir énergie et nutriments pour les périodes ou les cultures ne produisent pas.