Je trouve ça juste scandaleux, malgré l’attitude positive utilisée dans l’article, le fait que l’on ramasse encore 120kg de merde dans un sport qui est censé être propre et "écolo"
Je vous laisse faire le calcul si vous le voulez, mais j’estime qu’une moyenne de 6g de déchet par participant, c’est beaucoup trop … Surtout quand des zones prévues on été mise en place pour les déchets ne ramassent que 50 kg … plus de moitié moins
Le Crosseux est decidement plus sale que le descendeur hélas
Apres j’ai vu pas mal de bidons par terre, surtout dans les premieres descentes du Roc. Mais la je pense que c’etait pas volontaire.
J’pensais même pas que les descendeurs étaient sales ! Par contre t’as raison les crosseux … entre les gels, barres bidons etc … N’empêche que quand les pros passent, ils jettent dans les zones (je pense) l’article doit plus faire référence au comportement des amateurs ( )
Entre quelques dosettes de gel énergétique sur le bord du chemin, et une piste de DH creusée au bulldozer au milieu des fragiles alpages, je ne saurais dire qui est le plus "sale" ?
Ben justement si.
La pollution (je n'aime ce mot qui veut tout dire et rien dire) c'est un tout. Notre impact sur l'environnement il commence à la fabrication de notre spad, il se poursuit sur les chemins, et il se termine au recyclage du vélo. Dire qu'on pollue moins qu'un autre, ça veut dire prendre en compte tout ce cycle. C'est pas juste l'emballage sur le bord du chemin qui détermine si on est un "vert à vélo" ou pas.
C'est celui qui veut des pistes de descentes, des relevés, et des passerelles au milieu des bois et des alpages.
J'habite à ~1/2h des Portes du Soleil. J'ai arrêté d'aller y rouler quand j'ai commencé à me rendre compte des dégâts sur l'environnement causés par et pour les vététistes.
Les dizaines de milliers de skieurs l'hiver n'ont qu'un impact ridicule en comparaison des vététistes qui circulent l'été.
Ca va peut-être te choquer, mais j'estime que jetter son bordel par terre, c'est moins grave que de dresser un virage relevé ou une passerelle dans une forêt, sans se demander une seconde quel impact ça aura sur la flore, la faune ou le sol environnant. Un tube de gel énergétique sur le bord d'un chemin c'est de la pollution visuelle, c'est moche, mais ça ne va pas beaucoup impacter la vie environnante. Par contre, écraser une plantes rares ou accentuer l'érosion du sol, ça a des conséquences énormes.
Je ne jette la pierre à personne. Ceux qui agissent ainsi font preuve de la même ignorance. Ils estiment que cela n'a pas d'impact négatif significatif sur leur "terrain de jeu".
C'est surtout une question de culture. Je me garderai bien de condamner plus les randonneurs que les descendeurs. Ils nuisent à dame Nature le plus souvent par ignorance.
Par contre, par honnèteté intellectuelle, il faut savoir regarder objectivement son impact avant de se comparer aux autres.
Un DHeux qui prend sa bagnole pour aller rouler dans une station, avant même d'avoir enfourché son spad il a déjà pollué mille fois plus que le crosseux qui jette son emballage de Grany en étant parti de chez lui en vélo.
Mais non ça ne te dépasse pas
On est tous concernés par notre impact sur la planète.
Qu'est-ce que tu trouves scandaleux ? Que les gens, crosseux, dheux, etc. soient des porcs qui jettent des détritus, qui ruinent les sentiers, qui roulent dans des zones protégées, qui massacrent des éco-systèmes fragiles, qui se permettent de façonner les sous-bois et la montagne egoïstement pour faire de la bicyclette, qui font des dérapages pour faire hype/style ? Ma foi, ce n'est que la réalité. Regarde le nombre de personnes qui partent de chez eux en bagnole pour faire du vélo !!!! Regarde le nombre de spads et d'accessoires faits en Chine ou en Asie à l'encontre de toutes mesures de base pour protéger l'environnement.
Soit fort, notre sport n'est n'y propre, ni écolo.
ah bon ?
le VTT, c'est un sport qu'on peut pratiquer dans la nature OK, qu'on aime bien associer à la nature, à l'écologie, mais je ne le vois ni propre ni écolo
C'est un sport qui utilise la nature, avec des pratiquants plus ou moins respectueux du "terrain de jeux"...
Par contre je déplore quand même qu'on balance ses déchets n'importe où, que ce soit en vélo, à pied, à trotinette, au café, en voiture,...
Le dernier qui a balancé son paquet de clopes vide par la fenêtre de la bagnole a eu une drôle de surprise quand le paquet est revenu dans la bagnole .
Ca m'est déjà aussi arrivé de ramasser le papier que le gars venait de balancer en vélo, de le rattraper et de lui rendre en lui disant qu'il avait du le perdre sans faire exprès
Les VTTistes sont des humains, moyens. Dans le tas, y’en a des biens et d’autres moins. A nous de montrer l’exemple par tous les moyens qui semblent efficaces.
Pour ne pas avoir à ranger son papier de barre énergétique, un truc : les faire soit même (ceux qui étaient au NancyNet ont pu tester) et utiliser une boîte pour les mettre dans le sac, comme ça pas de déchet, que ce soit dans la nature ou dans la poubelle
On trouve pas mal de recettes sur le net, faut essayer et adapter ensuite à ses gouts perso.
et on peut aussi être un jour un “bon” comme un autre jour un moins bon…
quand je profite des bus pour monter les cols avec mon VTT, c’est mieux que de monter en voiture, mais c’est moins bien que de monter en vélo. Quoi que s’il faut monter sur la route, c’est pas bien
Et d’un autre coté, rien ne m’oblige à faire du vtt, ou de rouler à cet endroit
Si on veux creuser une piste de descente qui s’entretient facilement, ca veux dire justement tout faire pour lutter contre l’erosion qui est la cause numero 1 de la deterioration des pistes de DH. Donc le truc primordial auquel les bons shappers pensent, c’est justement a l’ecoulement de l’eau.
Apres meme en faisant a la mini pelle une piste de 2m de large, l’impact est tres faible par rapport a des pistes de ski ou l’on a du deforester des superficies immenses pour faire la piste de ski, sans compter tous les rochers que l’on fait peter a l’explosif etc etc.
Alors une pauvre piste de descente a coté, c’est peanut.
J'aurais pu passer un long moment à t'expliquer la fragilité de la flore et de la faune des alpages. J'aurais pu te parler de la différence entre une montagne endormie, couverte de plusieurs mètres de neige, et la vie bouillonnante qui l'anime en été. J'aurais pu te dire comme les "shappers" sont ignorants de l'environnement qu'ils façonnent à coup de bulldozers, bien au delà de leur seuls problèmes d'érosion du sol. J'aurais pu essayer de t'expliquer comment toute une vie bouillonnante, unique, et fragile peut être anéantie par le passage répété de vetetistes. Je t'aurais montré toute la complexité de cette petite orchidée insignifiante qui pousse sur les bords de nos chemins, et que tu écraseras sans même t'en rendre compte, trop occupé que tu es à surveiller ta trajectoire. J'aurais pu te parler de cette tourbière d'Avoriaz qui a mis des siècles à se former, et qui sera marquée pour des décennies par quelques dheux qui voulaient juste s'amuser un peu. J'aurais pu t'inviter à lire un tas de bouquins et d'articles qui parlent de la magie vivante qui anime ce sol et qu'une mini-pelle met deux secondes à détruire définitivement. J'aurais pris le temps de te montrer que l'impact d'une pdd est loin de se limiter aux quelques cm de large du chemin. J'aurais surtout aimé te convaincre que tu as le droit d'être passionné, tu as le droit de ne pas être tout le temps raisonnable, mais que tu as aussi le devoir d'être conscient de ton impact sur la nature. J'aurais tenté de te montrer que "on s'en fout, y a pire ailleurs", c'est un raisonnement qui ne mène jamais loin, surtout en matière d'environnement.
tout à fait pour ma part je ne suis pas pour les pdd et du coup je n’aime pas les pistes creusées, du coup je roule free ride au traver des champs et des prairies des fleurs etc etc j’ai bon ? bon ok je →
En vieux géologue/pédologue, je mettrai un peu de modération sur le "définitivement" : la vie est un éternel recommencement, la montagne n'est pas peuplée que d'espèces fragiles (sinon elles n'arriveraient pas à vivre dans les conditions extrêmes), et un sol se reforme même si ça met beaucoup de temps.
Le risque s'est la déstabilisation de zones entières si par exemple, la piste devient un torrent en cas d'orage violent. Un sentier de randonneurs victimes de coupes "sauvages" par des piétons, souvent se transforme en une énorme déchirure de la couche végétale et en une zone d'érosion intense emmenant parfois des pans entiers.