Je rebondis sur l'image pour un sujet sérieux, mais je suis très touché.
Un garçon de 11 ans du village est mort après un effondrement d'un tas de grume dans le forêt, coincé dessous le temps que les secours arrivent, et 3 jours de coma. Sa mère était à côté elle n'a rien pu faire.
Tout le village est sous le choc, tout le monde a déjà joué sur un tas de grumes, j'aurais pas cru ça possible.
Donc voilà, soyez prudents faîtes passer le message, un accident est toujours possible.
bien triste. J'ai failli mettre, dans le cadre de la photo, le panneau qui prévient du risque d'éboulement.
c'est dans ces moments-là que je me dis que la nature n'est pas grand chose face à l'homme qui a su dompter la thermodynamique et se doter de la puissance de superman. Couper autant de bûches et les entasser avec cette perfection, ça ne peut être que l'oeuvre de superman, je vois pas autrement.
Ah mince. Oui, ça arrive qu'un tas de grumes ou de bois soit instable et s'effondre, mon père me disait toujours de me méfier quand j'étais gosse.
C'est vraiment triste un gamin de cet âge qui laisse sa vie en jouant.
Mon père s'est fait avoir (c'était son métier pourtant) : dans un coteau, en raccourcissant une future grume, il s'est fait emporter dans la pente par la grume et s'est retrouvé en dessous, les jambes croisées, la grume sur ses cuisses, la tronçonneuse qui tournait au ralenti à côté de lui mais qu'il ne pouvait atteindre, coincé comme ça de 14 heures à 19 heures en plein mois de février, en chemise. Il a été sauvé par mon frère qui passait justement ce jour là et l'a trouvé. Tension à 5, hypothermie et les reins qui ont failli ne pas supporter d'avoir tout le sang resté coincé dans les jambes à filtrer.
Il avait juré ne plus retourner bûcheronner, 6 mois plus tard, il y était de nouveau.
C'est l'avantage de nos arbres bonzai dans le sud.. A 10cms de diamètre, tu risques pas grand chose de bien grave 
PS: en prenant quand meme soin de pas faire le c** avec la tronconneuse bien sur.
De mon côté je continue de rouler autour de la maison, donc généralement rien de bien intéressant. Mais aujourd'hui j'ai eu la chance de croiser un coyote, un chevreuil (une jeune cerf de Virginie), en plus de saliver entre les rangs de fraises. J'en ai même acheté deux casseaux que j'ai ramené à la maison (des fraises évidemment, pas des chevreuils ou des coyotes). Pour une petite sortie en ville après le travail, ça termine bien la journée!
Eh bé, elles sont bien précoces leurs fraises. Les miennes donnent en ce moment.
Euh ben c’est ta variété parce que nous c’est la fin des fraises surtout avec cette pluie. Et cette année ca a bien donné, j’ai dû en ramasser entre 10 et 15kg sur 3/4m2 en un mois.
Ici ce sont les premières. Le gros de la saison c'est fin juin.
Pareil cerises et fraises c’est fini
Ce matin, je suis allé faire un tour en vélo de route, dans le Vercors. (est ce le fait d'avoir été calmé par les gardes en Chartreuse? sans doute)
La météo était mitigée. Meteoblue qui d'habitude est très précise annonçait dégradation orageuse pour l'après midi. Alors je file en voiture, direction le Royans (piémont Sud Ouest du Vercors) et je m'arrête sur une place de Saint Jean en Royans.
Les crêtes au sud, vers le col de la Bataille sont noires, bon j'espère que ça va tenir. Le mauvais temps a l'air d'avoir pris de l'avance.
Je remonte la route de Combe Laval, une des plus belles routes du Vercors, creusée dans la falaise.
En attendant, ça monte, plutot régulièrement. Des bornes kilométriques annoncent 8%, ce qui est un bon compromis.
Malgré quelques coups de tonnerre, le temps se maintient, quelques gouttes tout au plus. Très peu de circulation également. Peut etre 2 voitures et 3-4 motos maxi sur l'ensemble de l'ascension. Dans ces conditions, j'aime bien la route
Pour les photos, c'est pas trop une réussite
Arrivé au col de la Machine (qui n'a de col que le nom), la pluie se met à tomber, mais ça reste encore supportable. Plutot que de faire un aller retour, je continue un peu à monter en faux plat jusqu'au col de l'Echarasson.
Descente, sous une pluie battante, les freins sur jante, j'avais oublié ce que c'était. J'ai du descendre sans dépasser le 30km/h (en fait 52km/h d'apres strava) car j'avais juste un peu de frein à l'avant (et rien derrière). J'avais mis les lunettes pour éviter les projections d'eau dans les yeux, mais avec la buée, j'y voyais rien.
J'arrive à la voiture, le soleil était revenu. Et puis sinon, il n'y pas pas plu cet aprèm. Enfin bon c'est pas grave, je ne suis pas en sucre (j'ai juste peur de l'orage). C’est simplement que j’ai du faire autant de voiture que de vélo
Ça a donné quoi d'ailleurs avec la MBF ?
Mail a mbf et au parc, sans réponse dans les 2 cas
Je hais les ronces...
Puis roulé boulé dans les orties pour finir 4 m plus bas dans un champ en contre bas. Belle sortie... 
Je réalisais justement plus tôt cette semaine que j'ai acquis un reflex de laisser aller mon bras dès que de la végétation accroche moindrement à mes gants ou avant bras. 100% acquis en Drôme. Pourtant on n'a rien qui s'approche de près ou de loin des ronces au Québec, mais je suis maintenant incapable de laisser ma main sur le cintre lorsqu'une plante s'agrippe.
Retour en arrière : vendredi, RDV avec Biz' à 13 heures au sommet du Honneck. Biz' et son pote Alex partent de Turckeim à vélo et nous rejoignent au sommet. De notre côté, partis tard, on fera juste la jonction col de la Schlucht => Honneck à vélo, jonction que je pensais plus longue, 4 kms seulement, et tout passe sur le vélo avec un peu de volonté.
On attend donc les deux lascards un booon moment au sommet. Heureusement, il fait soleil, la vue est magnifique, les Alpes suisses sont bien visibles, c'est chouette. A 13h, on a trop faim, hop on engloutit les sandwichs et la salade.
Biz' arrive finalement, et on attend longtemps son pote Alex qui s'est paumé en montant. Ils mangent tous les deux, on tape la discut', ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus !
Hop, on finit par enfourcher les spads, descente au col de la Schlucht, miam, elle est plus sympa dans ce sens. Un café vite fait au col, montée par dessus les crêtes vers le nord, et on bascule dans une descente que Biz' avait reconnue à pied. D'entrée comme ça, c'est engagé, certaines épingles sont très serrées, Biz' est en grande forme, le single est un must, avec de belles traversées de pierriers dans sa partie basse.
Après s'en suit une série de pédalages plus ou moins ardus pour la traversée sous le Tanet, part les lacs : lac Vert, lac des Truites, c'est joli, on papote. Les parties en single sont bien techniques minées de gros blocs de granite, on s'amuse bien, mais ça fatigue.
Plus ça vient, plus Biz' annonce régulièrement la dernière montée ( ). Les descentes deviennent de plus en plus ludiques, jusqu'à la longue, très longue dernière.
Enchainements pris à bonne vitesse derrière Biz', relévés, miam ! Dans un excès de confiance, je saute une marche sans trop voir derrière, réception un peu hardue ... pchiiiit : merde pincette de l'arrière. Je répare, me retourne le pouce, Biz' pète ma valve (presta), on recommence, on repart ... grumpf je n'ai pas assez gonflé, je regonfle, on repart pour la dernière, rapide avec des épingles relevées qui passent vite, on s'éclate !
Final facile, pédalage sur la route jusqu'à Turckeim.
Merci Biz' ! 39 km au compteur, dont une bonne partie en descente. QUe demander de plus ?
Retour au col en Clio, repas marcaire, nuit dans le camion (la première agrémentée d'un gros orage et du camion mal garé à la va vite en pente, on n'a pas dormi des masses), Biz' dans un bon lit à l'auberge.
On recommence quand ?
Content que ca vous ait plu.
Le tour de la vallée de Munster c'est mon classique, il se laisse super bien combiner avec le TER entre Colmar et Metzeral, ainsi que Navette des Crêtes et Lac Blanc.
Malheureusement la Navette ne circulera pas cet été.
