Merci a la DDTM et l’ONF:
J’ai vu ça… ça va avec ça :
En passant je me pose une question sur une remarque de la MBF :
LA QUESTION DES ITINÉRAIRES EMPRUNTÉS PAR LES MANIFESTATIONS D’UN JOUR
Certes, ces autorisations sont valables uniquement « pour un jour ». Mais le fait d’autoriser le passage à VTT présuppose l’existence d’un sentier et qui continue d’exister a moins de faire la demande précise de sa destruction. La publicité qui est faite par la manifestation autours des itinéraires empruntés est par ailleurs très forte. L’image des terres noires à VTT est régulièrement utilisé pour assurer la promotion du territoire.
Ils essaieraient pas ici de considérer que si une demande d’autorisation est accordée pour un jour, ça entraine au final une autorisation permanente?
Et, cela dit, pour un VTT responsable, la remarque :
Tout part d’un constat par l’ONF d’une forte pratique du VTT autour de Digne-les-Bains. Le spot est très ancien, mais popularisé de manière régulière par les éditions du raid des terres noires et de l’enduro du même nom. Aujourd’hui, c’est un spot connu à l’échelle Européenne.
doit bien tout de même pousser à une réflexion sur une « régulation » du trafic s’il est important. En dehors, éventuellement, de cette épreuve. Ou, inversement : sans cette épreuve, le secteur resterait autorisé?
en meme temps la DDTM n’interdit pas mais demande une etude d’impact. Bref un truc a plusieurs dizaines de k€ qui est impossible a faire pour un club local.
Donc c’est pas interdit, mais pas faisable pour un petit club => c’est fini.
L’administration ne se rend pas compte de l’impact de leurs demande. Et la DDTM, c’est pas des genies.
Demande d’étude d’impact qui est légitime à mon avis, et qui est en effet lié en bonne partie à l’organisation de cette manifestation. L’impact d’une pratique « normale » du VTT sur le secteur semble moins justifié. Mais pour une manifestation qui attire 500 personnes chaque année + la popularité européenne, l’impact est plus significatif. Donc il ne parait pas illogique de l’étudier.
Qui doit financer l’étude, qui semble donc imposée par l’organisation de la rando qui profite de la particularité de ce secteur?
Franchement 500 personne sur un WE c’est quand meme pas une affluence de folie.
C’est pas le Roc d’azur et pour le reste de l’année, vu comme Dignes est a peu pres loin de tout, je doute qu’on se marche dessus sur les chemins.
L’etude est clairement impossible a financer par le club local qui organise ca. D’ou l’arret.
Je suppose que la fréquentation du coin a augmenté parce que cette manifestation l’a fait connaitre. Et la rando, c’est 400 vélos + 450 pour l’enduro, qui sont là pour faire des chronos…
Que le club ne puisse supporter financièrement l’étude d’impact, est-ce une raison suffisante pour ne pas faire d’étude d’impact? Est-ce qu’il est possible, sans cette étude, d’être absolument certain que la fréquentation actuelle, et qui peut encore grandir si des manifestations de ce genre sont organisées, ne va pas avoir des conséquences fâcheuses pour le secteur? S’il y a un doute, le respect de ce secteur remarquable prime il me semble, non?
Après, pour le financement, la MBF semble dire que grâce à cette activité et cette popularité, cela entraine une activité économique touristique non négligeable. Ce sont ceux qui en tirent un bénéfice financier qui peuvent financer l’étude. C’est là que la MBF doit, à mon sens, avancer. Plutôt que de crier à la défense des droits des vttistes systématiquement, sans recul.
Une épreuve mythique disparait? Peut-être, mais elle est mythique pourquoi cette épreuve? Pour la nature qu’elle traverse.
Non une année c’est rando et une année c’est enduro. C’est pas en meme temps.
Heuu oui, comment le club va la payer l’etude d’impact si il n’en a pas les moyens?
Franchement c’est completement disproportionné par rapport au nombre de personne qui vont se retrouver sur site avec leur VTT.
Qu’est-ce qui est disproportionné? Le coût de l’étude d’impact, ou le fait de faire une étude?
ah fait chier. c’etait ma priorité cette année cet enduro.
La mesure c’est censé luter contre le traçage sauvage de sentiers à des fins ludiques/enduro, à tour sentier existant mais non balisé , ou tout sentier existant balisé piéton mais pas spécifiquement vtt ? Pas très clair
Mais c’est sur qu’il y a un moment donné on ne peut pas des traces de partout et n’importe comment .
Non la mesure c’est de mesurer l’impact du passage des VTT sur la vipere truc muche que tu retrouves notamment le long de routes ouvertes à la circulation des voitures dans le secteur.
Bref toutes ces etudes a chaque fois c’est pour 3 insectes, 2 lezards et des piafs.
Ha oui, là j’avoue que si l’excuse pour annuler une manif est basée sur des espèces que personne connait, on peut se poser des questions… Pas que j’aime pas les animaux, mais entre les deux espèces VTTicus Endurus et Vipérus Qui Picus, y’a débat sur qui on privilégie…
Et dans ce domaine, ils ont tellement fait n’importe quoi en essayant de protéger certaines espèces que c’est compliqué d’avoir un avis… Le serpent, on s’en fout un peu, mais s’il fait partie d’une chaine qui permet à la zone d’être ce qu’elle est?
Enfin bref, globalement, ce qui est dommage c’est que chacun n’essaye pas vraiment de s’entendre… Le club qui organise est plein de bonne volonté, mais les instances de protection considèrent les vttistes comme une nuisance sans trop de nuance. Et inversement, à force, les VTTistes considèrent ces instances comme une nuisance à leur espèce… La MBF est là pour ça, mais y a du boulot…
Mais ça revient à certains débats qui animent la MBF j’ai l’impression à la vue de certains échanges : ce qui pose le plus de problème, ce n’est pas le VTT en lui même, mais une fréquentation qui peut devenir trop importante, ou juste trop visible. Il y a par exemple des anti Strava du coup, qui ont du mal avec les segments qui se popularisent grâce à Strava, jusqu’à attirer les regards et des interdictions…
Honntement tu crois vraiment que y a sur frequentation la bas? Dignes c’est loin d’etre une grande ville (16 500 habitants), dans un departement desert (envion 161 000 habitants) et en plus loin de tout niveau accés (100 bornes, 2h de route de Draguignan par exemple).
On parle pas de la foret de Janas aux portes de Toulon.
500 personnes qui passent par beau temps, ça crée un sentier. Par mauvais temps et terrain mouillé, ça détruit un sentier.
Ensuite les traces sont partagées sur le net et deviennent régulièrement pratiquées.
Faut pas se plaindre d’être envahi de souris ensuite …