Yep, je vais peut-être voir s'il me le laisse encore cette semaine. Franchement, le temps de valider le truc sur l'avant pour être confiant dans le truc, j'avais plus de jus pour faire l'arrière . Sachant que l'arrière, avec amorto d'origine, j'avais moins de doute. Mais oui, l'équilibre avant arrière compte, donc à valider aussi.
Après c'est chaud aussi, il faudrait faire des tests en ajustant la pression des pneus, refaire l'avant si tu touches l'arrière et vice versa... à mon avis faut avoir le matos sur un mois en sortant 2/3 fois par semaine pour prendre le temps de tout passer en revue. Après, une fois que tu as validé deux trois trucs et fais le rapprochement entre tes sensations et les mesures, à mon avis tu as plus trop besoin du bordel.
Dans le cassant rapide, je l'ai toujours trouvé bluffant le fit4, avec l'impression d'être sur un rail. Par contre, oui, dès que ça freine, ça se transforme en shaker... Mais par rapport à la Pike, qui fait shaker qd ça va vite ou sur les freins, je préfère large la fox.
Yep. Mais pour le moment, à chaque fois que j'ai chargé volontairement l'avant, je me suis sorti au premier virage. Surtout quand il y a peu de pente.
Après c'est plutôt fin et marrant toute cette histoire. Là le fait d'avoir roulé 1 mois avec un pneu à la con à l'avant, je mesurais ma perte de confiance à l'usure de mon short... Plus ça allait, plus j'avais le cul sur le pneu arrière alors que ça faisait un moment que je n'avais plus sali le short. Après, y'a un coté psychologique assez impactant et il suffit de pas grand chose pour passer de l'impression d'avoir un vélo incontrôlable à un vélo grisant. Sur la rando de dimanche dernier, 7 descentes, toutes plutôt typées enduro, je me suis mis en galère dès la première (bon, j'étais pas le seul, chemin en balcon, en dévers, sur du fuyant, à mag 12, le truc à froid qui te calme bien) et impossible après de me recentrer sur le vélo. Sauf à la dernière, où je suis parti derrière un collègue bien meilleur que moi normalement, mais en manque de confiance dès qu'il y a un peu de gaz, et il y en avait à la sortie des virages. Et d'un coup, de voir comment il rentrait comme il fallait dans les virages, ça aide déjà un peu. Puis de le voir un peu à l'arrêt en sortie de virage, donc de voir ce qu'il ne faut pas faire, ça te libère et tu finis par prendre confiance, grappiller quelques cm sur ta position, et tu te mets à chercher l'endroit où le doubler au lieu de regarder tous les cailloux qui pourraient t'envoyer à l'hosto... De voir quelqu'un en galère sur son gros vélo alors que tu passes crème avec ton plus petit vélo, ça te donne des ailes. Bon ça arrive 1 fois sur 20 ou sur 30 descentes, mais ça vaut le coup...
Après, je dis pas ça pour me rassurer, mais la différence de débattement, elle joue quand même un peu. Hier, j'ai essayé de me tirer un peu la bourre avec mon collègue, qui n'a pas trop de technique mais qui n'a pas peur et qui a un gros vélo (l'orbea wild en élec, 160/180mm), c'est pas lui qui s'adapte au terrain, c'est le terrain qu'il laboure à sa façon avec son vélo. Il est posé entre la selle et le guidon, il regarde loin devant, et ce qu'il y a au sol entre lui et loin devant, ça n'existe pas. Marche, rocher, pierre, virage, il s'en contre fout, le vélo de 25kg, il gère (ou pas, le vélo va pas tenir la saison vu ce qu'il lui met). En le suivant, clairement, si je passe là où il passe et comme il passe, j'y laisse le vélo et surement un membre. Après, j'ai pas essayé, peut-être que ça passe... mais c'est pas le shockwiz qui va aider sur ce coup...