Technique de roulage

Comme je me sens bien sur ce forum, ben… je pose une autre question qui peut paraître un peu débile. Mais pour moi, c’est important.

Quelles différences majeures faites vous entre la technique de roulage sur vélo “normal” et la technique de roulage en VTT ?

En fait, - sans parler du saut - quelles sont les petites choses à savoir pour bien rouler en vtt et se faire plaisir ? (dans les bois, dans les terrains sableux, en montagne, etc.).

Est-ce qu’il faut juste avoir un peu plus de force dans les jambes pour grimper et tirer ce vélo lourd ou bien y a-t-il des petites astuces, des positions, des réglages qu’on acquiert à force de pratiquer ?

Merci d’avance

Bin c’est surtout des différences liées au terrain qui n’est pas aussi homogène que sur route.

Déjà les virages, c’est pas si simple que sur route (extérieur, intérieur, extérieur…). Il faut rapidement analyser le virage pour savoir où passer si il y a des obstacles.

Ensuite bon à savoir: quand il y a un passage ensablé il faut reporter tout son poid sur l’arrière du vélo (comme si tu voulais cabrer) pour éviter d’enliser sa roue avant et commettre des erreurs de trajectoire.

Dans le cas d’un tout-suspendu, il faut au maximum éviter de faire des efforts verticaux avec son bassin pour éviter le pompage (même si certains vélos sont équipés d’un système anti-pompage).

Ne pas passer les vitesses pendant que la chaine est sous-tension: donc relacher un peu le pédalage le temps que la vitesse passe (donc prévoir le bon rapport avant d’entamer une montée).

Dans les montées, pour les marches, il faut jeter tout son corps vers la marche, comme si on voulait la sauter sans vélo.

Je crois qu’au final le plus important en XC c’est de maitriser ses rapports de vitesse à l’avance. Garder assez de puissance pour une relance tout en faisant attention à la montée.

Comme madmoloch: en VTT, on subit plus le terrain. Par ailleurs, on se déplace bien plus sur le vélo a la recherche de stabilité ou de motricité.
Pour cela, la position et les réglages jouent:
Sur terrain meuble, une pression de pneus un peu plus basse est utile genre 2.5 à 3 bars (au dessous, on risque de pincer la chambre sauf en tubeless)
en cote: le vélo a tendance a cabrer, il faut contrer en avançant sur la selle, mais en faisant attention a ne pas trop délester l’arrière pour éviter la perte d’adhérence et de motricité.
En descente debout sur les pédales celles-ci étant a l’horizontale pour ne pas toucher un obstacle, le regard un peu loin devant et pas sur l’obstacle redouté: c’est le meilleur moyen pour se payer ledit obstacle.
Dans les cas de recherche de stabilité: grande descente et virages en lacets se porter en arrière (certains s’asseoient presque sur le pneu arrière).
Dans les cas périlleux ou même quand on ne se “sent” pas: passage a pied a côté du vélo, ça n’a jamais déshonoré personne.
Voilà en gros un petit guide du débutant, tout l’art est dans le dosage de ceci ou cela:l’expérience , quoi.

merci lapin bleu, merci madmoloch pour ces conseils détaillés,

je suis paré ! enfin, on va voir…

Hello !!

L’essentiel a été dit ci-dessus, j’ajouterais juste qu’il vaut mieux mouliner vite que de vouloir tirer de gros braquets comme sur route. Cela t’évitera de te faire surprendre au détour d’un sentier par un côte un peu trop raide … :laughing:

Pour le reste, essaies de sortir avec des copains. Tu les suis et tu t’accroches, tu observes comment ils bougent sur le vélo et tu fais
pareil … ca marche … :smiley:

Perso j’aime bien aussi y retourner seul et là où je coince, je ré-essaie le passage 2x, 3x … il n’y a pas de secret, comme dans toute activité il faut pratiquer un max.

A+
JF

Ouais la connaissance du parcours joue beaucoup. Sur la rediff du championnat du monde 2008 de XC j’ai entendu dire le commentateur que Julien Absalon avait fait reproduire exactement le même parcours qu’à l’épreuve dans sa région!

C’était pas aux JO ça ?

En tout cas c’est vraie que la connaissance du parcours et l’entrainement sont les clés de la réussite. (dsl je m’emballe ^^)