C'est surtout un lieu où les constructeurs proposent des essais de matos. On y allait juste pour voir du matos, mais petite déception : Pas mal de constructeurs n'exposaient rien et étaient là que pour proposer des essais (Specialized, C'dale...).
Je comptais trouver le SR de mes rêves. Grosse déception encore. A part deux ou trois bêtes de XC, il n'y avait aucun SR exposé ou à l'essai. D'où la réflexion de fiston : "Le SR c'est un truc pour les vieux".
Par contre tous les constructeurs misent à fond sur le VTTAE, et presque tous exposaient du matos gravel au milieu de leurs VTT. Comme quoi la porosité VTT-gravel est bien là, et entretenue par les marques.
J'aime bien les nouvelles couleurs des spads et des tenues.
Sympa ce jeune des Hautes-Alpes qui fabrique un vélo tout en bois.
Absence d'intérêt du public, non ? Regarde sur les randonets, y'a pas foule de SR. Instinctivement, on se dirige vers un TS même si le terrain de jeu peut très bien se pratiquer avec un SR
Cela dit, je trouve qu'on en trouve plus qu'avant et à des prix vraiment bien placés (1.5k€ - 2.0k€) : Rose Bonero, Radon Cragger, Ragley Big Al, Vitus Nucleus 29, Commnençal Meta HT, etc.
Parce que le SR ça fait has-been. Heureusement que mon fiston a vu plein de gens en SR au Randonet, sinon il serait persuadé que je suis le dernier vététiste sur Terre qui utilise un SR.
Ce qui est étonnant c'est que même les constructeurs qui ont des SR polyvalents (Canyon, Orbea...) ne les exposaient pas.
Là je suis repassé dans une phase active de recherche. J'étais disposé à commander le Cragger, il était annoncé chez Bike Discount mi-mai, puis le 1er juin, puis mi-juin, et maintenant fin-juin. Mon second choix, l'Orbea est disponible dans 3 magasins en France.
En attendant j'aimerais ien accompagner fiston avec un spad à la hauteur. Je ne vais quand même pas me rabattre sur un TS
Un choix (politique et social) pour l'Orbea, on en parlait ce week-end : c'est une coopérative. C'est intéressant comme modèle économique d'entreprise dans ce monde de requins un peu dingue...
Mon expérience est que lorsqu'une Coop a beaucoup de succès et devient très grande, il n'y a plus trop de différence avec une compagnie publique. Cest juste une façon différente de partager le risque et les profits sur plusieurs têtes.
Chez nous Mountain Equipment Coop (MEC) était une coop. À un certain moment ma part que j'avais payée 5$ en valait $350. Mais ils ont embauchés tout un paquet de gestionnaires à gros salaires qui ont vite compris qu'il était plus intéressant pour eux de chercher la croissance à tout prix, plutôt que de redistribuer les profits aux membres. Le sur-investissement les a menés à la faillite.