J'étais pas retourné cette année sur mes singles (oui je sais sentiers). En hiver les arbres morts ca ne se remarque pas.
À l'automne j'avais remarqué ces chenilles vertes dans les buis, sans faire le rapprochement. Je me rappelle avoir pesté contre les nombreuses toiles d'araignées alors que c'était les chenilles
Au bugeynet j'avais entrevu les dégâts, même chose ici 99% des arbres de buis paraissent morts. Attention aux feux de forêt cet été
Dommage pour mes singles dans les buis.
Mais je note une lueur d'espoir, certains (<1%) arbres repartent
Possible que les dégâts soient moins importants que prévus (je veux dire par là que le buis n'a peut être pas disparu de la région)
Par contre que se va t'il se passer quand les oeufs vont éclore ?
Dans mon coin tous les buis ont aussi été bouffé à l’été 2016. Au printemps ont pouvait voir certaines repoussent sur un bon nombre d’arbres. Puis vers le mois de mars les chenilles sont apparues. Elles ont mangées le peu de verdure en un rien de temps. Ensuite j’imagine qu’elles sont mortent de faim car il n’y a presque aucun papillons jusqu’à maintenant. Les buis aussi sont mort évidemment.
Bref la conclusion est que quand on sur-exploite ses ressources tout le monde meurt à la fin…
Pareil ici dans les monts d’Or, presque tous les buis sont morts ! Et ceux qui étaient épargnés ou partiellement bouffés sont en train de crever. Les chemins n’ont plus de frondaisons rafraîchissantes donnant un peu d’ombre, tout est clairsemé et il y a une odeur âcre.
C’est une véritable catastrophe écologique, ayant des conséquences encore pas évaluables.
Par exemple, dans le massif du Chat (Aix, Chambéry) et de l’Epine où je vole en parapente régulièrement, la végétation buxus est touchée à quasi 100 %. D’où changement de couleur de l’environnement et… modification de l’aérologie ! L’été dernier nombre de parapentistes ont constaté des rafales ascendantes et des cisaillements pourris au passage de la confluence du Chat, provoquant des incidents de vol très fâcheux.
Le 29 juillet dernier, j’en ai même été victime au point de demi-tour avant de repartir sur le massif de l’Epine. J’avais mis en ligne une petite vidéo de mon sketch, ça fait froid dans le dos : vimeo.com/176921693
Il faut voir comment ça va évoluer : généralement les épisodes brutaux comme celui là, se régulent ensuite faute de bouffe pour l’assaillant. ici on a des phénomènes cycliques similaires sur les chevreuils d’un coup ils meurent en grande quantité et puis l’année suivante ceux qui restent sont résistants et ça repart pour plusieurs années tranquille. Même chose avec les chenilles sur les chênes : ils se font entièrement manger une année par des chenilles, puis l’année suivante, c’est reparti.
Les pyrales vont sérieusement manquer de bouffe. S’il y a qqs kilomètres entre chaque buis vivant restant, elles ne devraient pas subsister.
En fait tout est question de chronologie.
Soit les oeufs de pyrale ont éclos avant les premières repousses et dans ce cas au revoir la pyrale, faute d’aliments.
Soit il y a encore quelques œufs non éclos et qui vont trouver à l’éclosion les 2-3 pousses les manger et crever et dans ce cas au revoir le buis et la pyrale.
Dernière hypothèse que la chenille trouve un aliment de substitution à défaut de buis et là c’est plus inquiétant.
J’ai un petit massif de buis chez moi, ça peut servir de test dans mon coin.
Ces deux dernières années, j’avais pu le “sauver” en le retaillant, en le mouillant et en le traitant. Il était reparti au printemps.
Cette année, il n’est pas reparti du tout malgré mes soins, il est tout sec. C’est foutu !
T’aurais peut être pas du. Je viens de passer dans un secteur où 80% des arbustes repartent. Souvent des feuilles directement sur le tronc.
C’est malin cet arbre. Ils ont attendu que les pyrales crèvent de faim pour refaire des pousses.
Ce matin je suis parti faire un tour sur la colline au dessus de chez moi. J’étais en train de remonter un chemin type voie romaine rendu glissant par l’orage de la veille.
A 50m du sommet du chemin, juste avant de basculer sur le plateau du Grand Ratz, c’était infesté de chenilles qui pendouillaient à des fils (ça fait un peu fil d’araignée).
Le chemin était un rideau de fils de pyrales.
Je finis par décider de faire 1/2 tour, car c’était franchement désagréable. Les buis qui avaient repoussé au printemps étaient de nouveau bouffés.
Chenille sur mon maillot: