Les Via - voies douces

Hello,

Vu que l'Ardèche et sa voie douce (si tu la descends) a semblé être bien appréciée début juin, et à raison, j'initie un nouveau sujet pour répertorier (et donner des idées) les autres via de France, Navarre et au delà (on évitera peut être d'y indiquer les véloroutes qui sont une autre catégorie).

Je commence avec la Via Allier

Elle part de Nevers dans la Nièvre à Langone, tout juste en Lozère.
435 kms qui traversent l'Allier, le Puy de Dôme et la Haute-Loire.
C'est une via mais avec là aussi du dénivelé, surtout dans sa dernière partie.

Et comme la semaine pro c'est vacances et qu'on voulait faire les gorges de l'Allier ça tombe pile.
On va faire la partie altiligérienne, depuis Lavoûte-Chilhac à Langone, en roadbike-packing (ou vélo sacoches comme disait l'Antoine)...
Départ du pied de porte et retour partiel en train (via la ligne de l'Aubrac, tout un voyage aussi).

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je pense qu'il y a de quoi faire deja en france , celle-ci en version cotiere de roscoff a st jean de luz + de 1200km https://www.lavelodyssee.com/
celle-ci entre l'atlantique et la méditerranée de rochefort a thouars La Flow Vélo
la loire a velo de nevers a st nazaire Carte itinéraire cyclable - La Loire à Vélo

Pourquoi se contenter de la France quand on peut faire le tour de la Gaspésie en vélo. 885km sur une seule route qui fait une boucle autour de la péninsule. Et près de la pointe on s'arrête chez ma belle famille pour boire quelques bières locales Pit Caribou.

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En venant en pédalo alors...

Un site récapitulatif :

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Le site de l'AF3V est pas mal aussi :

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Y’a le canal de Nantes à Brest aussi. Il est beaucoup moins long avec ses 364 km mais les paysages sont variés. En partant de Brest la 1ère partie jusqu’à Châteaulin n’est pas la plus agréable d’après ce que j’ai compris mais ensuite c’est essentiellement du halage.

Alors moi comme j'avais lu l'énoncé :slight_smile: , je n'en connais pas d'autre à part la Via Rhôna. Mais en regardant je viens de découvrir la via fluvia qui semble très très faible en dénivelé.

Moi j'ai rien compris à l'énoncé. Steph dit d'exclure Les véloroutes et le premier exemple qu'il donne est décrit comme une véloroute. :wink:

Sans farce, je ne comprends pas la différence que vous faite. C'est quoi une "via"? Faut que ça ait été construit par les romains?

Alors moi j'ai pas compris non plus, alors j'ai appliqué bêtement la règle du nom... C'est d'ailleurs pour cela que je blague sur l'énoncé :slight_smile:

En lisant je me suis demandé si c'était pas une VV qui suit un cours d'eau ?

J'en sais rien, faut qu'il nous précise ça le Steph'.

Manquait un mot.
Ne pas mettre les euro-veloroutes, c'est une autre catégorie.

Via ou voies douces, vertes.

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Plusieurs mois que je me dis qu'il faudrait que j'écrive un petit article-retour sur la Via Allier en 2022. C'est chose faite.
Se replonger dans les photos et les souvenirs donne une furieuse envie de repartir sans attendre...

Le programme était simple car court, 3j de roulage en couple et bike-packing au départ de la maison, en suivant la Via Allier à partir de Lavoûte-Chilhac en Haute-Loire jusque Langogne en Lozère et retour en TER jusque Brioude et vélo pour finir.

Initialement c'était d'aller un peu plus loin, jusque Saint-Chély d'Apcher et d'y reprendre le train aussi jusque Saint-Flour mais travaux prévus dès début juillet sur la ligne et bus de remplacement, qui généralement ne prennent pas les vélos (très dépendant du chauffeur). Ca remplace donc mais avec temps et service inégaux...

10 juillet - Jour 1, le plus long, du pas de la porte à Saint-Privat d'Allier, 110km/1700m

Vu la durée et la météo au beau fixe, on a fait dans le minimum vital, pas de réchaud et le minimum en vêtements.

Mine de rien, une tente 2 places complète à l'arrière, 2 duvets à l'avant et 2 matelas de sol au milieu, pour environ 6kg de charge, sacs compris. Le reste (vêtements et autres) sur le dos.

Déjà la Haute-Loire n'a rien à envier au Cantal question tranquillité des routes (en dénivelé non plus d'ailleurs), mais quand en plus elles sont de traverse...

Vers Lavoûte-Chilhac, calme et paysage

Au programme de la matinée, rallier Lavoûte pour le déjeuner, 63km/800m.

On a déjà eu droit à un épisode caniculaire en juin. Là c'est moins chaud mais ça tape tout de même.
Départ un peu avant 10h, pas de stress, ce sont les vacances, direction Saint-Flour. A mi-chemin, on part vers l'Est vers la Haute-Loire par des routes aussi étroites que désertes.
Ça monte, ça descend un peu, ça remonte... jusqu'à arriver au dessus de Lavoûte où une descente à 8% nous permet de laisser filer jusqu'au village (pas pris le temps d'une photo mais celui-ci vaut le détour).

Il est 13h passé, largement temps de sortir le pique-nique pour remplir les estomacs et alléger les sacs... Un banc sur la place qui surplombe la rivière, l'Allier que l'on va suivre le restant du parcours, nous attend à la mi-ombre.

La magie vélo opère encore.
On est parti que depuis quelques heures et pas si loin mais on a déjà oublié tout ce qui peut être contrainte pour ne se focaliser que sur les essentielles dans ce mode de voyage, pédaler, boire, manger, dormir et récupérer pour la fin de journée. Ouvrir les yeux et respirer continuellement.

Il y a encore 50km et un bon d+ (900m) pour atteindre le point de chute du jour, Saint-Privas d'Allier, mais on est assez large pour prendre le temps d'une glace au café tout proche...
On redémarre doucement vers 14h30, pas la meilleure heure pour rouler, ça cogne au zénith.

Les villages croisés sont à l'image des routes.

Chilhac sur son promontoir

La Via Allier, peut être plus sur cette partie plus physique et reculée, s'écoule vraiment tranquillement

Prades au fond de son val

Bon an mal an, plutôt mal an sur la fin d'ailleurs, on arrive à Saint-Privat d'Allier, petit village et première étape sur le chemin de Saint-Jacques au départ de Le Puy en Velay.
Ce qui expliquera le nombre impressionnant de gîtes et chambres...
On est aussi en limite du pays Gévaudan, en témoigne cette sculpture évocatrice au milieu du village

Il n'est plus loin de 19h, le temps de faire quelques courses pour le petit déj du lendemain et on trouve assez facilement le camping, à la taille du village mais très largement suffisant pour s'y poser et récupérer.
Les campings municipaux devraient être inscrits au patrimoine mondial du tourisme !

Quelques caravanes de vacanciers éternels (les retraités, ces bienheureux si ce n'était l'âge...), quelques cyclistes et pour compléter le tout, des marcheurs jacquaires, forcément.

Une fois réglée la modique somme pour une nuitée, l'emplacement est au choix...

On est parti que depuis le matin mais ça semble comme une semaine et la glace de midi semble aussi loin. La rétine engrange tellement d'images sur une journée que ça en allonge le temps.

Une bonne douche, une par genre et au charme suranné, porte en bois et joints fatigués :slight_smile: et parés pour aller se restaurer après une longue journée de roulage.
110km pour commencer, ce n'était pas l'idéal pour s'échauffer et se réacclimater aux poids des bagages mais il n'y avait pas d'autre alternative pour tenir le délai imparti des 3j. On a donc mal aux jambes et mal au c.l aussi, forcément.

On descend la rue du camping, qu'il faudra remonter au retour, aïe... et on hésite entre un restau à priori classique et un autre plutôt orienté pizzas. Le choix est vite fait.
Perrier double, salade/pizza et glace pour tout le monde :slight_smile: sur un coin de terrasse à observer la fin de journée d'un village de fin fond de France au début d'un été (qu'on ne savait pas encore caniculaire).

Bribes de conversation perçue à la table proche entre 2 marcheuses, première journée après le départ, qui me fait sourire...
L'une d'elle se sent d'assumer totalement le fait de prendre un taxi si à un moment elle se sent fatiguée. Moi je dis c'est beau d'assumer comme ça, surtout après 1 jour.
Pour le tour du monde en autonomie, prévoir un délai raisonnable... :wink:

A 22h à peine, la nuit même pas installée, on est déjà endormi, à rêver de coups de pédales et de soleil ou l'inverse...

11 juillet - Jour 2 - Saint-Privat d'Allier à Langogne, 70km/1250m

La nuit a été moyenne, là aussi il faut se réhabituer à dormir sur un matelas gonflable et engoncé dans un duvet.
Au programme de la journée, la fin de la Via Allier, déjà mais qui traverse le Haut-Allier, qui comme son nom l'indique n'est pas vraiment au niveau de la mer. Kilométrage raisonnable mais bienvenu vu le dénivelé.
Comme le relief est de plus en plus accidenté, on va suivre au plus près la rivière.

Repliage du campement. On est toujours étonné une fois tout déballé que ça puisse rentrer en totalité dans les sacs mais ça tient.
L'automatisme du montage/démontage du camp revient plus vite et facilement que la durée et l'intensité de l'effort cycliste qu'il engendre.
Déjeuner sur un coin de table au soleil, il fait un peu frais bien que l'on ne soit qu'à environ 700m.
On discute avec un jeune (-25 ans c'est franchement jeune !) en mode itinérant aussi mais version vtc + sacoches, avec un superbe maillot jaune replica (faut assumer, la couleur comme le symbole :wink: ) et une monture pas loin des 30kg, le double des nôtres !

On quitte le camping vers 9h30 pour s'arrêter 200m plus bas, prendre un café.
On y retrouve le d'jeun qui fait pareil, ça doit quand même réveiller si tant en boivent :wink:
Du coup on discute à nouveau et vu qu'on va dans la même direction, on décide de rouler ensemble jusqu'à ce qu'une côte ou autre chose nous sépare.
On quitte nos chaises confortables pour une selle peu avant 10h. J'ai encore/déjà bien mal au fondement, pourvu que ça passe.

Il vient de l'ouest, semble du genre à ne pas trop se poser de questions (ah l'insouciance de la jeunesse :slight_smile: ), est boucher de son état mais fait le rippeur depuis quelques mois pour profiter de ses après-midis (ah l'insouciance de la jeunesse ! :smiley: ). Et là il est en balade cycliste pour 2 mois au gré du vent et des rencontres (ah l'insou...).

La journée sera une succession de points de vue sur l'Allier, qui passe de rivière à torrent par endroit. On se rend déjà bien compte que l'étiage est assez prononcé pour la saison et que ça n'augure rien de bon s'il ne pleut pas un minimum durant l'été...

Un des nombreux belvédères quasi naturels en bord de route

Un autre village, niché sur sa butte

A un embranchement de la via caché par une voiture, qu'on manque de rater, on perd notre compagnon de route qui butine un peu plus en arrière. C'est la vie :wink:
Kilomètres faisant, nous arrivons au Nouveau monde, impressionnant viaduc à cheval entre Haute-Loire et Lozère.

Comme on fait une "petite" journée, on a prévu d'aller jusque Langogne avant de déjeuner.
Il fait encore chaud et les successions de montées/descentes nous fatiguent, c'est peut dire. On avance mais poussivement.
Me concernant, je fais la danseuse dès que possible, ma selle et moi on est apparemment en désaccord...
Toujours personne sur les routes, le bonheur !

A quelques kilomètres de l'arrivée, alors que la Via se dirige vers l'énorme Lac de Naussac, n'ayant plus trop de jambes donc d'envie et la faim présente, il est plus de 14h, on décide de couper plus directement vers la ville, tant pis pour le lac. On ira le voir ce soir...
On sort d'un petit village pour emprunter sur quelques kilomètres descendants la N88. On aurait pas dû, ça circule plutôt dense et fort !
On rentre la tête dans les épaules en fixant la route et on attend que ça passe. Une fois dans Langogne, on cherche le premier supermarché qui se présente pour aller acheter de quoi boire, Vichy ou Saint-Yorre c'est le top, et manger, les chips pour le sel c'est le top aussi :wink: . Il est 15h.
On a fait que 70 bornes mais on est quand même pas mal entamés.
Je trouve à m'assoir mais uniquement en appui sur les cuisses, les ischions c'est plus possible, sinon on dirait qu'on m'a glissé comme du sel sur des plaies. Put... ça pique !

Une fois rassasiés, on vise la gare d'abord pour avoir les horaires de retour possible pour le lendemain.

L'incontournable café-hôtel face à la gare (désaffecté celui-là). Le n°téléphone est à jour :slight_smile:

Puis l'OT pour se trouver un camping. On a le choix entre un en bord de lac et un autre en bord d'Allier. Pour rester dans le thème on choisit le second (aussi parce qu'il est plus près :slight_smile: ). Tant pis pour le lac.
On galère plusieurs fois avant de le trouver, même avec Maps, pour cause de panneaux manquant ou contre-indicatif. Ça énerve quelque peu.

Camping un peu plus cher que la veille mais d'une autre catégorie. On choisit un emplacement en bord de rivière, histoire de côtoyer une dernière fois l'Allier et de profiter de sa fraîcheur pour la nuit.
A 17h, la tente est montée, la douche prise. J'ai 2 quasi escarres à l'endroit des ischions ! Première fois que ça m'arrive, en cause forte chaleur et cuissard un poil trop épais. Ça va être compliqué de s'assoir normalement... et de rouler demain !
Ma femme se dévoue pour aller au ravito du soir, après avoir négocier le prêt d'un antivol avec de proches voisins.

Toujours cette impression d'être parti depuis des jours et des jours et loin alors que ça ne fait que 48h. La dilatation du voyage lent...

Pas de frigo mais la rivière nous accorde un peu de fraîcheur utile

Pas de bol, elles ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable ces 2 là.

Pas de réchaud mais le soleil nous accorde un peu de chaleur utile aussi pour un peu tiédir notre repas du soir

Williams Saurin certes mais version 1898 tout de même :slight_smile:

Après le repas, un des classiques du campeur, la vaisselle.
Sur le retour du bloc sanitaire on retombe sur notre jeune du matin, qui arrive un peu vané de sa journée mais toujours cool, il est 20h.
Il ne s'est pas perdu, il s'est juste arrêté discuter avec 2 cyclistes sur le bord de la route, et à ensuite pris son temps (ah l'insou... encore une fois :slight_smile: ). Ça fait court le temps de pause tout de même, pas trop le loisir d'apprécier l'endroit.

On discute à 3 pendant qu'il monte sa tente. Il compte continuer vers le sud-ouest avant de remonter vers les Charentes, il a encore 6 bonnes semaines devant lui, le veinard.
On échange nos numéros et une invitation cantalienne si ses roues l'amènent par là et on prend ensuite congé pour aller se coucher, tôt. Ça c'est plus un classique du randonneur, cycliste comme marcheur.

12 juillet - Jour 3 - Langogne à Brioude via TER et Brioude vers la maison 52km/1000m

Le départ du train est prévu vers 10h et durera presque 2h.
La nuit a été bonne, on est levé assez tôt par la chaleur qui monte rapidement dans la tente avec le soleil.
Autre rituel, le gros petit déjeuner, puis on remballe, direction à nouveau la gare pour prendre nos billets.
Il nous reste 45mn à attendre. On les passe sur le marché tout proche pour y prendre quelques fruits/légumes pour le midi, on trouve même un peu de place pour une huile d'olive italienne et bio vendu par un vrai italien ! Le hasard des marchés...

Une cycliste se cache sur cette photo mais où... :wink:

Choix et couleurs

Comme le petit déj' nous a laissé sur notre faim, et qu'on a certainement encore besoin de sel, on s'offre un complément

Ensuite direction la gare, au revoir Langogne et la Lozère. On va refaire en sens inverse et sans effort quasi le trajet des 2 jours précédents. Train à l'heure, c'est à noter à notre époque :slight_smile:

On va longer de près l'Allier, tantôt à droite tantôt à gauche suivant les reliefs pendant une bonne partie, avant qu'elle ne s'élargisse en perdant de l'altitude.

Passe à saumons

Un petit air de Grand Nord

On reconnaît beaucoup d'endroits traversés il y a peu, qu'on a déjà associé en souvenirs agréables et plus ou moins difficiles (là ça montait bien... et là on est passé sous la voie...).
Le train ça berce, on se laisse faire et on somnole tranquillement.
On arrive à Brioude à midi. Encore +50km et 1000m avant la maison. Plutôt de que rouler lourd, on choisit de gagner Massiac, porte du Cantal, pour y déjeuner.
C'est à mi-distance et presque mi-dénivelé et pour une bonne partie sur une départementale un peu fréquentée mais l'heure du midi nous la rend moins pénible à rouler. Rien à voir en tout cas avec la nationale lozérienne empruntée la veille.
Rapport à mon fessier, je vais être contraint de rouler en danseuse de bout en bout. Ça va être long, pénible et douloureux...

On roule le ventre léger mais encore sous une chaleur plombante. Les 25km s'égrenent lentement. On rate une bifurcation qui nous aurait permis de quitter un peu plus tôt la route principale. On va donc jusqu'à l'embranchement de l'autoroute avant de descendre vers Grenier-Montgon puis Massiac.
Quelques courses à la supérette locale puis direction le parc tout proche et un banc à l'ombre pour déjeuner.
A force de danseuse, j'ai la plante des pieds qui chauffe et l'impression d'avoir mes cales imprimées dans celles-ci.

Vu ce qui nous reste à rouler et sans impératif de ravitaillement/couchage on prend encore plus notre temps. Après le repas, direction un café du village pour un café aussi, toujours à l'ombre. On attend que l'heure passe un peu et que le soleil s'incline de même avant de repartir.

Pour regagner le Cézallier, 2 options depuis Massiac, la nationale qui reste à peu près en fond de vallée en prenant lentement de l'altitude ou une montée plus sèche en passant par le plateau du Bru. La première ajoute 10km et permet de gagner un peu de dénivelé, c'est boisé mais encaissé. La seconde c'est horizon sans barrage. Pas vraiment de choix à faire...

A peine sortis de Massiac ça grimpe sec pour atteindre le plateau. On se prend 400m en peu de km. Mes pieds crient pitié. Encore un gros faux plat jusqu'au petit village de Le Bru et ensuite c'est plus ou moins plat jusqu'au col de Chamaroux.

Presque sur le plateau

On est déjà chez nous, estive et vaches :slight_smile:

Passé le col, il n'y a plus qu'à se laisser aller dans une descente de 4km...
Et retour maison, à vélo comme E.T. :slight_smile: On peut les poser pour quelques jours...

Conclusion du séjour. La même que pour les précédents, le vélo sous toutes ses formes a cette incroyable faculté d'allonger le temps, de transformer quelques heures en jours et quelques jours en semaines et aussi de marquer nos rétines et notre mémoire d'images et souvenirs.
Et tout ça en s'aérant au possible, en progressant en autonomie et simplicité.

Un nouvel été arrive... et avec lui d'autres occasions de s'évader de façon on ne peut plus simple.
Peut être la Lozère cette fois, juste à côté. Exigeante, sauvage, déserte et aussi pleine de vie...

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Waouh, beau CR, complet et beau paysages, ça donne envie :+1:. Plus la même gestion du temps que notre vie de tarés pour aller au taf :wink:. A+

Merci Steph' de nous faire rêver. Ton CR a réveillé des souvenirs d'un tour de la Haute Loire à VTT fait en 99 sur une partie des traces du Tour VTT. L'avantage du VTT, c'est qu'on est moins souvent le Q sur la selle, ça passe mieux.

Whaou superbe voyage a vélo :heart_eyes::ok_hand:t2: