[Lecture] Les livres de VTTnet

Yop !

Je lance un nouveau post de tchatche.

Là, je termine la lecture de Silo de Hugh Howey. J’aime beaucoup, c’est scotchant.

Le pitch :
« Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l’abri d’une atmosphère devenue toxique. Seul un immense écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l’un des siens, il est envoyé dehors, vers une mort certaine, et pourtant, tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras. Pourquoi ? »

https://boiresetdeboires.wordpress.com/2014/05/22/silo-de-hugh-howey-distopie-souterraine/

ET je continue avec ma deuxième conseil « bouquins ». Celui là, c’est mon numéro un, celui qui m’a laissé un souvenir impérissable, écrit par le lyonnais Alain Damasio. C’est la Horde du Contre Vent :

http://www.wikiwand.com/fr/La_Horde_du_Contrevent

et là un mec qui décrit bien mieux que je ne pourrais le faire ce que l’on ressent à la lecture :
https://synchroniciteetserendipite.wordpress.com/2015/03/04/la-horde-du-contrevent-alain-damasio/

C’est le deuxième roman de Damasio. Son premier, « La Volte » est peut-être encore plus difficile à lire. Commencez par la Horde. Si ça vous a plu, vous êtes prêts pour La Volte.

Tiens la couv’ de la BD passée par RoueLibre en version Roudou m’a fait repenser à un bouquin il y a qqs mois : “Nous rêvions juste de Liberté”

Dans le genre, grande claque dans la gueule, je n’ai rien lu de tel, j’ai fini les derniers pages en sanglots (c’est mon côté midinette peut-être). ça parle de grands ados, de rêves, de l’univers des bandes motos aux Etats Unis, de drogue et surtout d’amitié.

[i]"’il est un voyage initiatique, une quête de liberté, une histoire d’amitié indéfectible, couché sur le papier, c’est bien le roman de Henri Loevenbruck.
Nous rêvions juste de liberté vous emmènera tracer la route, au son claquant de pistons, les cuisses serrées sur des chromes rutilants.

C’est l’histoire d’une amitié entre adolescents ayant grandis trop vite, dans le mauvais endroit, tous perclus de rêves inaccessibles qui les jetteront sur la route.
Voici donc ces 3 amis partis à la quête du Graal, une chimère, menés par Bohème, le plus rêveur et indompté d’entre eux.

Commence alors une fuite en avant, sans fin ni stop, sur les chemins de traverses d’une Amérique intolérante. En marge de la société, on découvre le monde des MC (Motorcycle Club), ses codes, sa brutalité, et sa fraternité.

Sur fond de road trip, l’auteur nous livre ici un roman d’aventure exaltant, véritable travail introspectif sur les rêves que nous avons tous eu étant gosse.
L’écriture suit le personnage en mode auto biographique, un peu difficile à appréhender au début. On se laisse emporter par l’histoire, comme faisant partie de la meute, dans cette équipée sauvage que l’on se plait à lire sur un fond de Born To Be Wild des Steppenwolf !

Touchant, exaltant, tendre, dur, bourré d’émotions, ce roman ne vous laissera pas de marbre. Loevenbruck nous livre ici une œuvre très personnelle dans laquelle on se retrouve tous."[/i]

Effectivement j’ai commencé la Volte et j’ai décroché. J’ai trouvé l’écriture un peu lourde peut être.

Tiens dans le genre société du futur, il y a 2084 de Boualem Sansal. Il décrit une société construite pour ne plus penser, où une religion omniprésente régente tout jusqu’au moindre détail. Mais peut on empécher l’homme de penser ? C’est bien écrit et surtout trés critique envers les religions. Il faut dire que Sansal est Algérien et a vu la société de son pays se transformer lors des années de plomb. Il revisite donc le roman de Orwell à la lumière de sa société et du monde d’aujourd’hui. Le bouquin existe en Folio et pour les amateurs de belles choses c’est édité à la NRF.

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Je ravive ce fil (dont le dernier message était d'Antoine).

Je viens de finir ce livre qui relate la traversée de l'URSS par un colosse dans les années 20 (edit : merde on ne peut plus dire ça, on est aussi dans les années 20. Il faut ajouter le siècle maintenant...) une sorte de premier cycliste, dont une bonne partie en artique, sur plus de 3 années.
Matériels de l'époque, un vélo ricain (y'avait pas de marque soviétique et le vélo avait une connotation trop individualiste pour ne pas être suspect...) avec au début des jantes en bois et qui bardé faisait 80kgs :astonished: et même pas de 1x12 en 52! :wink:
Ajouté à tout ça, la mauvaise tournure que commençait à prendre la révolution russe ou tout/tous devenait contre-revolutionnaire...

Une seule constatation s'impose : on n'est plus fait du même bois.
De chêne on est devenu du balsa.
Cette épopée!

Le titre est parfait :

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Les vertus de la force purement physique, on dorait du Poutine c'est tout toi ! :sunglasses: :grin:

Qui tu veux dorer ? :wink:
A mon avis le mental était/est (toujours) bien plus prépondérant.

Autre époque forcément mais partir dans des contrées aussi extrêmes avec le minimum vital, il fallait une bonne dose de confiance en soi (même pas d'inconscience) et en la générosité de la nature...

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