Le procédé Kroll
La première étape consiste à opérer une carbochloration sur le dioxyde de titane. Le produit est obtenu par action du chlore gazeux sur l’oxyde vers 800°C, le tout sur lit fluidisé selon la réaction : TiO2(s) + 2 C(s) + 2 Cl2(g) → TiCl4(g) + 2 CO(g) Le tétrachlorure de titane, dont la température d’ébullition est de 136°C, est récupéré par condensation, décanté, filtré et purifié par distillation fractionnée. Le procédé de réduction qui s’ensuit consiste alors à faire réagir ce tétrachlorure en phase gazeuse sur du magnésium liquide selon la réaction : TiCl4 (g) + 2 Mg (l) → 2MgCl 2 (l) + Ti (s) La réaction est réalisée sous vide ou sous gaz inerte (argon). Le chlorure de magnésium est séparé par décantation, puis, dans une seconde étape, par distillation sous vide vers 900-950°C, ou par lavage à l’acide. Le titane obtenu est un solide poreux faisant penser à une éponge, d’où son nom d’éponge de titane. Depuis le début de sa mise en exploitation industrielle en 1945, le procédé Kroll n’a pas subi d’évolution notable dans son principe physico-chimique, si ce n’est dans le rendement de la réaction.
Une aspirine svp.
J'la voyais plus jeune, moi @Kroll ... Faudrait la dater au @Carbone 14 pour vérifier ça...
Par contre, c'est vrai qu'elle vieillit pas. .
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C'est pas faux