Dans ma quête de la solution d’itinérance kivabien, je me pose maintenant des questions sur l’hygiène.
Vous savez peut être que je partage ma vie avec une joyeuse bande de staphylocoques dorées qui ne demandent qu’une seconde d’inattention pour me bouffer tout cru. Aussi l’hygiène est primordiale pour que je puisse assurer plusieurs jours d’affilée de pédalages sans soucis.
Le camping est l’idéal pour l’hygiène, car on peut y prendre des douches et même faire un brin de lessive. Seulement ça coûte cher et c’est vachement plus contraignant que le bivouac sauvage.
Aussi j’aimerais avoir des conseils de gens expérimentés dans ce domaine.
Quelques questions :
Vous faites comment pour vous laver en bivouac ?
Existe t’il des lingettes nettoyantes vraiment efficaces et pas trop irritantes ?
Comment vous faites pour laver vos cuissards en rando ?
D’autres suggestions ?
En bivouac, j’essaie de me poser proche d’un point d’eau (rivière, lac) où d’y passer dans la soirée avant de commencer à chercher un bon spot.
Si pas d’eau dispo, j’ai toujours des lingettes bébé (j’essaie de prendre des modèles assez qualitatifs, j’ai l’espoir qu’ils resteront plus efficace au bout de plusieurs jours)
J’ai toujours une bouteille d’eau vide sur mon porte bagage pour la remplir avant le bivouac. J’ai un bouchon normal et un bouchon que j’ai percé avec une aiguille pour me faire une mini douche.
C’est léger et solide.
Mais d’une manière générale, je préfère payer 5 ou 10€ un camping pour avoir une douche chaude, trouver des gens à qui parler, manger à l’abri s’il pleut, laver mes fringues pour le lendemain.
Et il ne faut pas hésiter à solliciter un coin d’herbe dans un jardin chez les particuliers. Souvent c’est cool et ça se termine avec une douche, un lit, un repas et le petit dej et surtout une super rencontre.
En sauvage, le mieux est de camper au bord d'une rivière ou d'un plan d'eau (pas une glauque mare verte !) ou même à côté d'une source. Suivant les régions c'est facile à trouver..ou pas.
Sans savoir ce qu'on peut trouver, on garde systématiquement un bidon d'eau dédié au lavage. En couple ça fait donc 1/2 bidon chacun, associé à un morceau de micro-fibre pour faire office de gant de toilette et on parvient à être propre à peu de frais hydrique (bon si on a fait une journée de vtt dans la boue, ça risque de ne pas être suffisant...). Et il en reste assez pour laver le cuissard (ou alors il attend le camping suivant).
Question savon, c'est celui de Marseille (le vrai !) qui permet de faire sa toilette et sa lessive, sans trop agresser la flore sur place.
En tout cas, pas de lingettes comme ça pas de déchet.
De façon à ce que ce ne soit pas très contraignant, on fait du sauvage 1j sur 2, tant que c'est possible.
Et ces jours là sont les plus agréables car on sait qu'on peut s'arrêter où et quand on veut et choisir son endroit...
On l’a acheté cette année et avant il fallait toujours chercher un endroit où l’eau était suffisamment abondante pour se laver (torrent, lac,…) et maintenant même les plus petits ruisseaux suffisent, tu remplis ta poche de 10 litres et tu as une bonne douche froide qui t’attend enfin tu peux envisager de la laisser chauffer au soleil ou de chauffer un peu d’eau au réchaud mais après c’est pas drôle si c’est trop confortable
par contre attention c'est pas étanche, faut pas le laisser poser sur une surface qui craint l'eau parce qu'elle traverse le tissus par contact (pas de fuite suspendu)
Pour la question de déchet le problème de staph est plus important que la notion de déchet. Le risque est réel surtout si tom2 part loin de tout bref alors il existe des linette un peu plus adapté à l hygiène corporel que les lingette bébé. Il faut prendre une solution adapté en ph notament… et aussi quelque solution de lavage antiseptique.
Àprzs une douche solaire c est top un ruisseau c est pas mal. Mais le camping c est quand même la solution.
Le camping c’est top, mais ça limite très fortement la liberté de parcours et d’horaires.
Pour le vélo c’est jouable, mais en kayak t’as pas vraiment de choix, c’est camping “pieds dans l’eau” obligatoire.
Sinon je retiens la solution du bain dans une rivière/lac, avec un bout de savon d’Alep pour ne pas trop bousiller dame nature. Ça marche bien dans les Vosges ou le Jura où tu rencontre un point d’eau tous les 2 km, mais sur les Causses ou dans le Vercors c’est pas la même mayonnaise.
Il paraît qu’il existe pas mal de douches publiques dans les villes. Et puis il y a aussi les douches de plages au bord de mer, mais elles sont sans doute coupées hors saison.
Et pour le cuissard il m’en faut obligatoirement un propre tous les jours. Donc ça implique d’en laver un tous les soirs (au savon) et le laisser sécher sur le vélo pendant la journée du lendemain. Si il pleut, tu l’as dans l’os…
Vu tes problèmes, je partirais avec 3 cuissards pour assurer.
Mais un cuissard sur le porte bagage ça sèche très vite aussi.
Pour mon petit périple de la semaine dernière:
2 boxers
2 paires de chaussettes
1 tee shirt manche longue merinos dkt
1 tee shirt manche courte merinos dkt
1 polaire dkt légère
2 cuissards
2 jerseys manches courtes
1 paire de manchettes légères
1 bonnet (aprés la douche, je suis souvent en hypothermie)
1 boxer de bain
1 veste technique Altura
Je compresse les fringues dans un sac étanche très léger (qui me sert aussi d’oreiller la nuit)
Je n’ai même pas pris de gants de vélo.
En kayak, tu dois pouvoir te permettre de charger un peu plus qu’à vélo et d’emmener une réserve d’eau propre.
Sympa ta liste. Je ne vois pas grand chose que j’ajouterais ou enlèverais.
Tu utilises quoi comme sac étanche ? J’ai un Dkt dont je suis assez content.
C’est vrai qu’en kayak je peux amener plus de matos. Mon bateau à deux coffres étanches, et il est homologué jusqu’à 130 kg de charge utile. À part pour les portages où j’utilise un chariot démontable (passages de seuils ou de barrages), la charge ne gène pas trop les déplacements. Il faut dire qu’il y a rarement des cotes à gravir quand on pagaie
Par contre c’est vachement plus compliqué pour faire sécher le linge.