J'ai enfin pu sortir aujourd'hui. J'avais quelques problèmes d'étanchéité au niveau de la roue arrière (l'air sort à la base de la valve, je suspecte un pb au niveau du scotch de fond de jante, car il est mal mis à un endroit). A cela s'ajoute un pb de pompe à pied hs (je dépasse pas 1 bar) J'ai fini par acheter une chambre et des rustines (au cas où), gonflé tout ça à la mini pompe et c'est parti.
Ca fait quelques mois que j'ai des "fouites" à l'arrière, faudra que j'inspecte tout ça en rentrant.
Bon je pars du gite, le sentier part à 100m du gite. Il est d'abord plat, mais les nombreuses racines le rendent techniques, puis ça monte par un court portage avant de rejoindre une chemin large des mouilles de la Perrière. Après c'est un chemin roulant qui domine la Clusaz qui mène aux confins (bout de la route de la Clusaz)
De là je prends une jolie màc forestière qui descend dans la vallée du bouchet au bout du grand bornand. Ah j'ai les boules je me suis arrêté prendre une photo, je perds 1 bonne min dans la manip et au final, je suis à 1m20 du kom
L'an passé j'avais fait un tour similaire, sauf que j'étais passé par la route du col de la colombière (en coupant les lacets) jusqu'au Chinaillon, avant de remonter la combe de Maroli. Je n'avais pas aimé le bas de la montée et le haut était dur. Cette année, je décide de monter au col des Annes au plus court, c'est à dire par la route.
Il y a beaucoup moins de circulation que la route du chinaillon, mais par contre, c'est raide et il fait très chaud (les joies du goudron). La montée est interminable, je vois cette chapelle tout en haut, que je n'atteins pas.
Au final, les 2l de ma poche à eau y passent et c'est largement aussi dur que de monter par le Chinaillon.
Après coup, je me dis que le bon plan, c'est prendre le télécabine au village du grand bornand et terminer par maroli.
Au col des Annes, contrairement à l'an passé, au lieu de prendre une piste descendante, je tente la variante vélo de montagne. Le chemin est raide, mais l'adhérence est bonne et j'ai encore les jambes. Ca mène au sommet d'un télésiège (tête des annes). La suite c'est du sentier, une alternance de portions qui passent à vélo et de courts portages jusqu'au col de l'Oulletaz.
Les randonneurs sont surpris de trouver un vtt là.
Randonneur 1: "je pense que vous vous êtes trompé de chemin"
Randonneur 2: " vous êtes sûrs que ça passe à vélo"
Un 3ème randonneur me fait à peu près la même reflexion.
J'arrive à pincer dans une courte descente, le pneu est à plat, mais comme un bon portage s'annonce, je ne répare pas tout de suite. En fait dans le portage je comprends les remarques : le sentier est étroit, dans une sorte de tranchée naturelle, une cheminée, pas de place pour porter le vélo dans le dos, ni sur le côté: il y a juste la largeur du cintre: donc obligé de pousser le vélo en étant derrière.
Le passage merdique n'est pas très long, je profitte de la fin du portage pour réparer la crevaison. La descente commence juste après.
C'est plutôt technique, beaucoup de pavasses, enchainement de marches de 50cm, et avec des épingles au milieu de tout ça.
Je fais quelques refus d'obstacles, mais heureuseuement le reste passe à vélo.
Je rejoins le chemin en balcon, il y a encore 2 bonnes montées, et des belles descentes elles aussi rocheuses (mais plus faciles), le tout dominé par les combes des Aravis.
Après une dernière petite montée, j'arrive au refuge de Paccaly, où je décide de m'arrêter me rafraichir. La sortie n'étant pas finie, j'évite la bière pour le moment.
Je rejoins les Confins où j'étais passé plus tôt, allez je fais le tour du lac, puis je termine par la première partie de la mac des Perrières. Avant les épingles, passages dans les pierres comme j'en ai eu plein depuis le début, je me fais déséquilibrer par l'une d'entre elles, l'otb n'est pas loin, ah si m... le cintre m'échappe des mains et je me plante sur les genous. Je ne me serais pas fait mal, si la genouillière n'avait pas glissé.
Un dernier raidaird pour terminer, et c'est terminé. Un violent orage est arrivé 1h après sans crier gare, j'étais bien content d'etre rentré.