Sortie du T2 de Gung Ho, « Court Circuit », de Benjamin Von Eckartsberg et Thomas Von Kummant. Une BD d’anticipation dans un monde post apocalyptique. Une histoire trés bien menée et scénarisé en mode cinéma, servi par un dessin superbe. Je susi mauvais juge car totalement fan.
Dans un toute autre genre j’ai aussi beaucoup aimé « L’Algérie c’est beau comme l’Amérique » :
Une jeune femme décide de partir à la recherche de l’histoire de sa famille d’origine pieds noirs et des souvenirs de sa grand mère et de sa mère. Une histoire vraie qui a donné naissance à ce roman graphique attachant, mélant la petite histoire à la grande et un regard sur l’Algérie d’aujourd’hui.
Lu il y a peu, « Les mains invisibles » de Ville Tietavaïnen.
Rachid vit dans la pauvreté au Maroc. Il habite une misérable habitation sur le toit de la maison de son père. Quand il perd son travail de tailleur de djelabas il se laisse tenter, avec qq amis, par le rêve Européen et la traversée vers l’Espagne pour tenter de nourrir sa famille. idéaliste, respectueux de la religion, travailleur, Rachid va, au terme d’une traversée meurtrière découvrir la réalité de la forteresse Europe; racisme ordinaire, exploitation et conditions quasi esclavagistes dans les serres mais aussi l’amitié et la solidarité. Au milieu de tout cela, le choc entre ses valeurs orientale et cet occident chrétien qui fut une terre d’Islam. Sa propre conception de la religion viendra se heurter d’autres visions de l’islam portée par des prédicateurs ou un intellectuel Marocain, échoué dans la « Casba Europa ». Loin de sa famille et sans nouvelles d’elle, il tentera alors le voyage vers Barcelone …
L’auteur a fait un très gros travail d’enquête pour nourrir son récit. Une année passée entre l’Espagne et le Maroc, pour comprendre et recueillir des témoignages, ce qui donne à ce roman graphique la force de la réalité. Un récit dont on ne sort pas comme on y est rentré…
Excellente cette BD. Riad Sattouf est un type que l’on connait par sa série Pascal Brutal, dont les bonnes feuilles sont publiées dans Fluide. C’est aussi lui qui a fait le film « Les beaux Gosses ». L’actualité donne un relief particulier à ce 1er opus de cet « Arabe du Futur » qui est une bio, Riad Sattouf étant né d’un père Syrien et d’une mère Française. Je crois qu’il va y avoir une suite.
En fait il s’agit d’une série autobiographique qui comprendra 3 volumes. J’ai beaucoup le ton, le suspens, la pédagogie employée et je languis de connaître la suite…
Bonjour,
je reviens vers vous les fans de BD pour savoir comment vous gérez votre collection. J’avais posé la question il y a quelques temps sur FB.
De mon côté j’utilise le service en ligne de BDGest. C’est bien fait mais un peu “l’usine”.
Il m’est arrivé d’acheter deux fois la même BD car je ne savais plus si je l’avais ou pas !
Haaa nonnn. La aussi ?!
Rassure-toi cela m’est aussi arrivé. Heureusement dans ce cas la je peux toujours faire confiance en la compréhension du libraire.
Pour la collection de BD, c’est simple, je délègue à mon épouse, elle est fan aussi.
Connais-tu le site de socialisation Sens Critique ?
Ce n’est pas à proprement parler destiné à gèrer une collection, mais ça n’en est pas loin.
Je ne sais pas en fait si cela me rassure... !
Je peux être taquin aussi !
Comment fait-elle ?
Cellules mémoires plus importantes que les tiennes, mieux gérées ?
Non je ne connaissais pas, je l'ai vite épinglé ! C'est extra.
Je suis accro de TripAdvisor qui me semble être l'équivalent de senscritique mais pour les resto-hôtels même si le modèle n'est pas totalement satisfaisant.
Je ne gère rien. Je sais à peu prés ce que j’ai et où c’est rangé. Et quand la bibliothèque est pleine, je revend pour faire de la place. Je ne suis pas fan de l’accumulation. Je ne garde que certains titres que j’estime être des références ou pour lesquels j’ai un vrai plaisir à les relire (tout particulièrement les Casterman de la collection Ecritures). Mais il m’arrive aussi de faire des bourdes, puisque j’ai commandé, quitte à une discution avec SW, le T2 de Matteos et que…j’avais déjà la compil TI+II.
Ah ben moi non plus je ne confierais pas mes clés !
Moi j’aime bien garder les BD, à la revente la décote est trop importante.
Puis mes enfants (ma fille en l’occurrence) s’y mettent aussi et j’aime beaucoup cet aspect transmission…
L'un n’empêche pas l'autre. En plus les enfants ont des gouts différents. Par exemple chez nous aucun des 4 enfants n'a lu mes Tintin ou Asterix, ni même les Corto Maltesse. Par contre j'ai gardé avec soins Maus, ou la série Gung Ho, Universal War, les Jo Sacco et bien sur les Stallag IIB ou Putain de Guerre de Tardi et là les garçons en ont lu certains. La fille de la maison aime bien les mangas mais une fois lu elle va pas le relire. Et toute la famille est fan du voyage des Péres ou de Mamana de David Rate (que je recommande chaudement au passage).
Transmission à l'inverse avec Pico Bogue. Là ce sont les plus jeunes qui ont réclamé cette BD et ce sont les adultes qui leur piquent
Bon, puisque l’on cause des petites cases, faut que je vous parle d’un gros coup de coeur. Si vous êtes : pragmatique, sérieux, intello, que pour vous le maximum de la grosse déconne, version cotillons et serpentins c’est Desproges dans sa version pré-cancer (et encore si vous avez bu 2 ou 3 canons) ou que votre livre de chevet c’est « La mort des derniers indiens en basse Thierache avant la révolution post-indutrielle en BD » alors vous pouvez zapper tout de suite. Si en revanche vous avez maté en lousdé les numéros spéciaux de Harakiri quand vous étiez mome, que vous connaissez les Monty Python dans le texte et que si on vous dit « Hulo » vous répondez « Jour de fête » et non une marque de shampoing qui fait écolo alors vous êtes mur pour ça :
Jean Norbert est con et son papa, Mark Retera totalement cintré. Retera est un batave qui doit abuser des Cafee-Shop, spécialité Holandaise avec la bicyclette et le fromage, pour créer un monde totalement loufoque dans lequel évolu Jean-Norbert et ses amis mais aussi des Témoins de Stroumpfova, un nain de jardin totalement foutraque et tout un monde totalement surréaliste…
Corto Matese sans Hugo Pratt c’est possible ? Manifestement oui. Pour la forme, le dessin de Pellejero est bluffant; du vrai travail de faussaire. Canales quand à lui a totalement su rentrer dans l’univers de Pratt; tout y est, dialogues, silences, personnages étonnants. Il manque néanmoins quelque chose; ce petit plus qui faisait que Pratt était unique ?
Pour les puristes, je conseille la version “collector” totalement en N&B. On y retrouve vraiment l’ambiance “Pratt”