OK je vais te prendre celles sur St Sat alors !!
Tu peux y aller il n'y a rien à jeter à St Saturnin
Pour les descentes oui, mais la montée sur la DFCI est quand même un poil moyenne (ça monte assez fort dans du caillou roulant) et la vue n'est pas grandiose.
Faut attendre d'arriver en haut pour avoir la vue...
Je l'ai trouve sympa côté environnement, avec une combe à droite et la forêt présente. Et pas un bruit. Moins côté % et cailloux.
On l'aura montée 4x sur les 3j dont 1 depuis tout en bas. Et Deik qui voulait nous la faire monter 3x le vendredi, quel pousse au crime celui-là
Et y'avait pas de chasseurs ? une fois sur deux, y'a des chasseurs ...
Avec ton vélo, c'est une montée qui ne compte pas
Ah si on a eu des chasseurs.
Samedi du côté de Buous, on a du rebrousser chemin, sur les conseils d'un habitant d'une maison à côté du sentier, qui était un peu énervé contre ceux-ci (ils avaient plus ou moins tiré en direction des maisons ).
Et hier matin à Saint-Saturnin, on a pas fait la longue descente prévu car on serait certainement retombé à la fin sur des chasseurs aussi, on entendait les chiens tout au fond de la combe.
Pour mon vélo, ça compense l'énergie dépensée pour rester dessus (et aussi à côté) dans les descentes...
Et alors, oui, c'est la question que tout le monde se pose ici, en France et ailleurs !! Et ça donne quoi ce SR dans les montées et les descentes techniques du Lubéron ? Tranquille comme @Carbone devant une bière ? Chahuté comme @Magic devant un Cannondale ? Arsouilleur comme @Fab_lob devant un sentier ?
AMHA ça doit être un poil exigeant et consommateur en énergie ...
(comprendre : c'est plus de nos âges )
Surprenant en fait. En bien.
Mis à part 2 randonets, quasi pas de vtt en 4 ans , autant dire que j'avais bien perdu en technique (le peu que j'avais). Et encore aucun repère sur le vélo.
Le Luberon n'était peut être pas le meilleur endroit pour actualiser tout ça.
Surtout avec une selle haute, sans serrage rapide (tube de selle BMC oblige, avec un plat) et des pneus de XC, en 2,25 quand même mais avec des petits crampons (quasi des slicks à coté des montes de mes 3 compères du we).
Que des choses faites pour rassurer quoi...
Ajouter à ça une petite pluie dans la nuit de jeudi à vendredi pour mettre un peu d'humidité sur les sentiers...
Un seul mot d'ordre pour le we : ne pas se faire mal.
J'en ai ch.. dès qu'il y avait trop de pente et/ou trop longtemps. Encore plus s'il y avait racines ou marches.
Passage derrière la selle et retour assez facile mais ça allégeait trop l'avant et l'adhérence devenait aléatoire.
Mais au fur et à mesure j'ai pu faire confiance au vélo et hier, une redite de vendredi, je me suis bien plus amusé et je suis passé là où j'avais mis pieds à terre 2j avant (j'ai quand même zappé les passages les plus hard, tout en me demandant comment étaient passés les autres... )
J'ai été étonné de la souplesse du cadre, je n'ai pas été si secoué que ça, de la stabilité du vélo et de sa facilité à tourner (merci les 67°, la géométrie moderne et la potence courte).
Super plaisant ! Surtout en comparaison avec mon vieux 26", même en 120mm, même selle baissée (je me souviens comment j'étais secoué l'année dernière en Ardèche).
Du coup, super content de mon vélo. Ca donne envie de refaire du vtt...
Par contre, achat prévu d'une TdS télescopique et de pneus bien cramponnés pour tout ce qui sera un poil technique. Et peut être les freins aussi, un peu limites.
J'aime sentir le terrain
elle est raide mais bien moins terrible que les remontees sur sentier es bouclettes de fin du jour d'avant. Ca se monte au train et vu la descente qu'il y a derriere, ca vaut le coup.
On est quand même sacrément exigeant ici, t'as bien fait de rester dans la boue Lorraine du coup
Autant quand on était avec des 26" surgonglés oui la caillasse était roulante et on en chiait. Autant avec les vélos qui grimpent bien avec du 29" tubeless a gros crampons on ne les sent plus rouler (je ne vous parle même pas en 27.5+).
MDR !!!
En fait c'est parce que je suis resté dans la boue que je suis critique
Et j't'dis pas avec un vélo d'assisté comme ce sera facile ...
Mes mots/impressions sur ce we écoulé...
Luberon-after-net 2023
Mercredi - J-1
Dans l'optique de me joindre au before prévu par Deik et Carquo jeudi après-midi, je pars du Cantal, ma Terre du milieu, en fin de journée. L'objectif c'est de rallier le camping avant minuit pour être prêt à bosser dès 7h (merci le télétravail et la 4/5G) et pouvoir les rejoindre ensuite du côté de Lourmarin où notre expert es-traces a repéré une descente non encore roulée lors des Luberonets passés.
Le trajet a été plutôt long et avec un peu de pluie, même sur la fin et dans le sud.
Juste avant minuit je me gare sur le parking extérieur du camping. Je suis un peu sous un arbre et j'entends les gouttes tomber sur le toit du fourgon. Le temps que je m'installe pour la nuit, ça devrait avoir cessé, la météo n'avait pas prévu de pluie pour ce soir.
Je prépare vite fait ma couche-camping du soir.
Je suis naze, je m'endors vite mais je suis réveillé à intervalles pas du tout fixes par ces p... de gouttes qui tombent de l'arbre, au gré de la pluie et des petits coups de vent. Une petite qui s'entend à peine, une plus grosse qui résonne sur le toit, des salves quand l'arbre est trop chargé...
Si bien qu'à un moment, au lieu de dormir, j'attends les prochaines gouttes... Raahhh
A 2h (je suis plutôt patient) je me décide à me relever pour changer de place et je vise au mieux entre 2 arbres en espérant que ça suffise. Il reste la cabine encore un peu à l'aplomb d'une branche mais ça devrait aller.
Je me rendors plus ou moins avec encore des réveils ponctuels à cause de quelques gouttes et de glands qui tombent du chêne juste à côté, pas mieux que les gouttes !!
Super nuit...
Jeudi - J0 le before de l'after
Quand le réveil sonne avant 7h je suis en super forme
Je m'habille, prend le pc sous le bras et passe dans la cabine pour commencer ma journée tout en petit déjeunant dans l'éclairage de mon écran (sympa les voitures modernes mais au bout de quelques minutes tout ce qui est électrique est automatiquement mis en veille).
A 8h30 je migre vers l'accueil du camping, qui me permet de me brancher au secteur et d'être assis un peu mieux, en attendant que le ménage de notre mobil-home du séjour soit fait.
J'ai même droit à un café. Sympa.
Vers 11h j'ai la clé du logement et le code wifi. Je vais pouvoir finir ma journée tranquille avant de sortir le vtt.
Mais plus ça va plus je suis hs. Du coup je préviens Deik que je bâche la sortie prévue pour dormir un peu après ma fin de journée décalée et décalquée.
Comme souvent, après avoir lutté pour ne pas dormir, quand ça devient possible plus moyen d'y arriver !
A 15h30 je descends en vtt faire un tour dans Apt, acheter quelques chambres en 29" (ça pourrait peut être servir...) et de quoi manger, les Petits Ecoliers , même en nombre, ça ne nourrit pas vraiment.
Je cale ma faim avec un bon gros pan bagnat thon et un millefeuille, au soleil sur un banc vers 16h30 Pas sûr que j'ai faim en début de soirée, tant pis...
Je remonte au camping (on sent bien les 100m de positif pour y retourner...) et attend que Carquo et Deik arrivent après leurs sortie et avec les courses.
On range le tout et on prépare l'apéro (la bière ambrée locale de Pertuis n'était pas des plus géniales) et le repas du soir, à base de pâtes, valeur sûre. Et Deik nous expose le programme des 3j, c'est full options, on peut tout faire et plusieurs fois
Il a aussi apporté un Kouign amann de sa Bretagne. Vu la composition et consistance de la chose, on décide d'être très raisonnable et de le partager en 3j. Ce serait quand même con de devenir diabétique et cholestérolé en même temps !!
Chauffée la chose est bien pire, le beurre se répand dans l'assiette et coule de partout à chaque bouchée !! Par contre, si on est à cours de lubrifiant, on saura quoi utiliser...
On ne veille pas trop pour être en forme le lendemain.
Pas de bol, pour moi au moins, il y a un bruit d'alarme continu au dehors et très régulier (mesure en 5s, 3 bips suivi de 2 blancs) qui va me pourrir la nuit. Finalement les gouttes d'eau c'était pas si mal !
Vendredi - J1 - Saint Saturnin
Levés avant 8h pour un départ habituel à 9.
J'ai dormi avec 2 quasi sourds ils n'ont presque pas entendu cette foutue alarme, qu'on entend d'ailleurs encore. Après l'avoir signalé à l'accueil, le bruit cesse. Enfin.
Déjeuner tranquille, il faut dire qu'à 3 on ne subit pas vraiment l'inertie de groupe , on prend quelques fruits pour la journée, vélos prêts, trace chargée, on quitte le camping direction Apt. Il va faire soleil mais c'est encore un peu frais, 7° et la descente sur route nous refroidit pas mal.
Arrêt à la première boulangerie trouvée pour y prendre les sandwichs de midi. On roule en direction du village de Saint-Saturnin via une liaison petites routes de 11kms. Le soleil monte, la route un peu aussi et les t° se réchauffent, celle de l'air et la nôtre
Le but de la première partie du tracé est de monter tout au dessus de Saint-Saturnin pour attaquer la première descente du jour. En chiffres ça donne 16km et presque 1000m d+. Le ton est donné.
A partir du village, on prend de la hauteur par une petite route qui se transforme en piste à caillasses, avec pas mal de passage au % à 2 chiffres, puis se termine par du gravier plus roulant.
On bifurque à gauche pour un quasi replat de quelques centaines de mètres avant de terminer l'ascension par un poussage d'une dizaine de minutes.
On arrive enfin en haut, juste au dessus de 1000m, après quasi 1h45 !
Deik nous a déjà prévenu que la première descente nous ramènera vers les 2/3 de la même pente, chouette. Et que la seconde descente nous descendra au tiers de la même, re chouette
Et que si on est chaud, on pourra la remonter une fois supp'... euh on va réfléchir...
J'appréhende la première descente (et les suivantes du we d'ailleurs) car je n'ai plus fait de vtt depuis plus d'un an (et que 1 ou 2 sorties par an depuis 5 ans !), autant dire que j'ai un vague souvenir de ce qu'est une descente technique, à part un potentiel à gamelles variées...
J'ai aussi un nouveau vtt, que je n'ai sorti qu'une fois depuis mars, qui est profilé XC, à selle haute (sans serrage rapide qui aurait pu me sauver un peu), pneus en rapport (en 2,25 et crampons bas) et enfin une fourche en 100mm et des freins pas au top. Bref, le vélo idéal face aux profils qui s'annoncent
Ah j'oubliais... Il y a aussi un peu d'humidité des quelques pluies de la nuit...
Et Deik qui prévient que cette courte descente rouge est un peu engagée par endroits. Je retournerai bien au camping moi...
C'est parti tout de même. Je perds de vue mes 2 collègues dès les premiers virages et je mets pieds à terre à pas mal d'endroits, en fait dès que des marches trop imposantes et/ou des racines se présentent. Avant de venir, j'ai troqué mon égo contre un peu de sécurité, aucun souci pour descendre de vélo donc
Malgré ma lenteur, la descente se termine assez vite, 10mn je dirais, et on se retrouve déjà sur la piste, qu'on va déjà devoir remonter. Déjà.
Nos cerveaux n'ont pas encore eu le temps de se dire qu'on est descendu, si bien qu'on a l'impression de monter sans cesse. Y'a pas faut s'y recoller...
On remonte jusqu'à une intersection et avant le poussage final, on tourne à droite pour attaquer une autre descente, en 2 parties, qui nous amènera dans la combe de Travignon (si je ne dis pas de conn...). Elle est un peu plus accessible, surtout sur le bas. On prend ensuite une liaison montante mais sympa avec plein de virolos qui passent sur le vélo qui nous ramène à ... la piste. Encore ! Oui mais plus bas que précédemment, au début de la section bien caillassée. Tant qu'à faire...
Il est midi, on décide de monter cette section avant de faire la pause casse-croûte. Bizarrement la distance semble plus grande que lors de notre première montée.
Arrive la section gravel, on se pose, il y a du soleil et il fait assez chaud pour ne pas se refroidir.
Comme on est juste 3, l'arrêt ne dure pas, on repart 20mn après pour la dernière montée du jour (nan Deik, pas de troisième fois on te dit ! ). On doit à nouveau gagner le sommet avec le poussage. Tout paraît plus dur et long, serions-nous un peu fatigués ??
Un fois en haut, on prend une direction différente du matin pour une descente bien longue qui nous ramènera au bourg. Elle s'annonce être ludique sans être trop pentue et suffisamment technique pour s'amuser. Et effectivement c'est le cas, la première partie est une succession de virages plus ou moins serrés, sans trop de pierres puis ensuite ce sont des sections plus rectilignes par moment et rapides. Globalement c'est le pied ! Presque 30mn de bonheur
On arrive au dessus du château du village, avec vu sur le Grand Luberon en face et on termine de regagner les ruelles de celui-ci.
Nous reste les 11km de liaison à refaire dans le sens plus ou moins inverse, Deik délivrant des traces adaptées en temps réel pour ne pas trop repasser aux mêmes endroits
Puis arrêt à l'Inter d'Apt pour une bouteille de Saint-Yorre ou Célestin, suivant les préférences, et les courses du soir. Au menu Chili con carne et pas en plat préparé !
On enquille la montée finale au camping, à son rythme. Fin de journée à 16h30, cool. On a quand même rouler plus de 5h (hors pause) pour 53km et 1800m d+. Pas mal pour un premier jour.
On mange un peu, Deik et Carquo vont tester rapidement la piscine du camping qui n'est presque plus au soleil déjà.
Vers 18h je vais récupéré un peu de sommeil, pour être frais pour la petite finale de la world cup de rugby (y'a pas que le vtt dans la vie ) pendant qu'eux s'esclaffent devant C8 et le meilleur forgeron que Deik semble bien connaître (on y reviendra plus loin...).
Ce qui est bien avec les mobil-homes c'est que tous ces occupants profitent de ce qui s'y passe. C'est donc en dormant que j'entends émission et commentaires émis juste derrière la très fine paroi qui sépare le salon de la chambre où je suis
Cyril nous rejoint vers 19h15, on est au complet, pour 1j au moins.
On sort les chips et une bière d'Apt, qui s'avèrera être une bière à façon brassée en Belgique , mais qui valait le coup. Et en parallèle, on prépare le chili.
En fin de repas, Deik ressort le dessert du we. Cyril fait un refus d'obstacle tandis que Carquo et moi passons celui-ci haut la main !
21h, Angleterre-Argentine commence. On perd d'abord Carquo, sur protocole commotion puis Cyril qui renonce à comprendre les règles
Le match n'étant pas transcendant Deik abandonne à un quart d'heure de la fin. Je fermerai les lumières...
Samedi - J2 - Grand Luberon
Levé comme la veille.
Il a fait frais cette nuit, pas de couverture nuageuse. Ca se ressent bien aussi quand on met le nez dehors, pas trop motivés à sortir pour l'instant.
Deik a eu froid avec la seule pseudo-couverture dispo. Moi c'est plutôt l'inverse, j'ai un duvet à coucher dehors qui devient une étuve dedans, même fenêtre ouverte !
On petit-déjeune pour se réchauffer et se réveiller.
Aujourd'hui on monte sur le Grand Luberon.
Pas de sandwichs à aller chercher à Apt cette fois, on les prépare sur place puis on se prépare pour la journée.
Départ à 9h aussi, pas d'inertie je vous dit..., il fait 4°, ça pique un peu !
Fort heureusement on monte directement par la route vers Saignon, d'où on peut déjà apercevoir le Ventoux, encore ennuagé, pour après gagner une piste qui nous mènera à un col sous le Mourre Neygre.
Entrée en matière un peu moins vive que la veille, on a fait à peine 700m d+ sur 10km Il est un peu plus de 10h et la t° s'est rétablie, il fait 10°, on peut virer une couche...
Une dernière montée qui se fait en poussant, sauf Carquo qui monte comme un chamois (si une (ré)introduction est un jour prévue dans le Var, sûr qu'il sera consulté ) suivi d'une courte liaison sur le plateau et on atteint le départ de la première descente.
Comme le versant qu'on va arpenter durant la journée est plutôt orienté nord, il est un peu plus humide, pas fait pour me rassurer ça, et la descente est encore technico-rouge.
Celle-là je ne l'ai pas trop appréciée, surtout dans sa première partie, trop de pente, trop de cailloux plat qui glissent de partout. Pour les 3 autres membres du groupe, aucun souci par contre. Cyril n'aurait même pas vu de cailloux...
On fait une halte au premier tiers pour apprécier la vue sur la plaine d'Apt, avec au loin le Ventoux, dégagé cette fois.
Les premiers d'un groupe de marcheurs arrivent depuis le bas, on discute un peu avec eux en attendant que le reste du groupe gagne la plateforme (l'un d'entre eux nous propose de descendre sans attendre et de faire un strike si possible en incluant sa femme, le plaisantin. 'fin j'espère ! ).
Le dernier arrivé, on repart. La suite directe du chemin ne m'inspire pas confiance, mais avec 11 paires d'yeux braquées sur nous, je me fais violence à la suite de mon trio infernal (à suivre) et m'engage aussi... avant de poser le pied 50m plus loin, dans un pierrier infâme (toujours pour moi).
Je me souviens de quelques parties de cette descente que j'ai du faire en 2007 (si mes souvenirs sont bons), en 26" mais selle baissée... Ca change tout (rappel pour l'après we... acheter une TdS téléscopique...)
J'essaie tant bien que mal de rester un max sur le vélo mais c'est pas folichon. Je promène plutôt mon vtt...
On a regagné les bois et on se dirige vers Buoux. Et on entend aussi tirer à plusieurs reprises, pas si loin, et des aboiements de chiens, qui ne sont ni à son pépère ni à sa mémère ou alors si mais armés...
Au moment de continuer notre sentier vers Buoux, on est interpellé par un gars à 50m de l'autre côté d'un petit pré, il y a là quelques maisons, qui nous dit de ne pas nous engagés par là à cause de la chasse en cours (ce qui est un peu embêtant avec les panneaux d'avertissement posés par les chasseurs c'est qu'ils le sont au bord des pistes ou routes, rarement dans les bois mêmes).
On discute à distance et la personne finit par venir à notre rencontre et nous explique qu'il a appelé les chasseurs pour leur dire qu'ils avaient tiré vers les maisons. Ils lui ont répondu qu'ils avaient tiré vers le bas et qu'il n'y avait à priori pas de problème. Ben les maisons sont en bas et là nous aussi !
On décide donc, téméraires mais pas inconscients, sans envie non plus de finir en trophée , de rebrousser chemin et de prend un GR tout proche.
Deik, toujours en mode traçage temps réel, avec juste sa montre c'est fort, nous retrouve un itinéraire permettant de quasi rejoindre la trace prévue.
Il est passé midi, on longe quelques falaises de l'autre côté de Buoux puis on se pose sur un plat rocheux et sortons nos sandwichs. Pause en plein soleil, il faut chaud, c'est super agréable.
Durée express comme la veille, on remonte sur nos vélos et on continue à zigzaguer plus ou moins à plat avant de remonter en pédalo-poussant pour gagner le village.
Il y a un point d'eau indiqué qui permet de refaire le plein des poches/bidons.
C'est là que je laisse tout le monde pour retourner tranquillou au camping. Les descentes de l'après-midi sont annoncées pentues, enracinés et encore humides. De quoi se mettre au tapis sans mal. Non merci, je passe mon tour.
Je "sors" de Buoux par l'unique route qui y mène, de ce côté au moins, direction Saignon puis le camping. Ca monte pas mal avant de revenir sur le plateau, mais rien à voir avec une piste à cailloux. Facile.
Je suis au camping vers 14h. L'après-midi pour se reposer/flâner, c'est appréciable aussi.
Notre mobil-home est le seul de la rangée qui n'est déjà plus au soleil et il y fait toujours aussi humide et frais.
Je ne m'attarde pas et descend à Apt pour me trouver un coin tranquille au soleil... Comme on prend vite des repères et habitudes, je retourne devant l'OT sur le banc que j'avais squatté le jeudi pour manger mon bagnat. Ciel bleu claquant et chaleur, j’emmagasine en mode lézard et j'ai vite trop chaud
Je bouge et demande à Deik de m'appeler une fois qu'ils seront arrivés à Apt. Il me contacte quelques minutes plus tard. Ils sont de retour, après avoir zappé une ou deux des mini descentes prévues, trop de liaison à d+ velu pour les rejoindre toutes.
Ils sont à l'Inter (habitude...) pour le passage obligé des courses. Comme c'est déjà le dernier soir ce sera accommodation des restes...
Carquo nous quitte là pour rejoindre sa famille et se mettre en mode vacances. Il s'est payé à peu de frais (encore que) un souvenir du Luberon sous la forme d'une belle entaille d'un tibia, raboté par quelques picots de ses pédales et nous on part à 3 se trouver une terrasse au soleil, mais aussi trop proche de la circulation. Après une journée sur les sentiers sans quasi de bruit, ça agresse...
On regagne le camping encore une fois et on recroise Carquo juste devant celui-ci. Bonnes route, vacances et à une prochaine fois...
17h et des minutes, on goûte (pas de 4/4-nutella mais un brioche-choco noir ou confiture pas mal aussi ). Deik veut absolument se refaire un plongeon dans la piscine, même pour 5mn et même en ayant froid... Fais toi plaisir
Les vélos sont rangés et prêts pour demain. On discute en grignotant tout ce qui passe (on se serait donc dépensé ?? ) en préparant doucement le repas (il n'est que 18h30 on ne va quand même pas manger comme à l'hosto ou l'ephad) et Deik nous reparle de ses forgerons.
Manque de bol en zappant mollement je tombe sur l'émission Mais quelle horreur ! C'est un truc de quasi psychopathes, surtout que là s'affrontaient quatre forgerons qui étaient d'anciens militaires de 4 forces armées US.
Le clou du spectacle étant la découpe du cochon (mort mais je suis sûr qu'ils ont dû pensé au moins un peu à en prendre un vivant...) à grands coups de sabres forgés par les 2 finalistes, par un ancien marine avec une tête à avoir torturer des gens, maman !
Non seulement tu imagines facilement le gars faire la même chose sur un humain mais en plus, à l'heure où de + en + de monde ne mange pas à sa faim, c'est cynique et scandaleux.
J'ai pas la tv, si j'avais besoin de savoir pourquoi...
Comme la veille, quand on aime, on se prépare pour the finale de rugby (même si la France n'y est pas).
Cyril renonçant encore une fois à assimiler les règles, il bâche à la mi-temps. Deik et moi tenons jusque la fin.
23h, fin de soirée et aussi passage à l'heure d'hiver, on gagne 1h de sommeil ou plus sûrement on sera réveillé tôt demain...
Au programme, retour à Saint-Saturnin pour une autre descente. Sortie courte prévue mais avec tout de même 1000m d+. Si ça reste sec, vu que c'est annoncé couvert et venteux tout le dimanche.
Dimanche - J3 - Saint Saturnin le retour
Cyril, en habitué des sorties à la fraîche, est le premier levé, juste après 7h. Je le suis pas loin. Deik profite encore un peu.
Comme annoncé, il fait bien gris et nuageux mais il ne pleut pas et la t° est plutôt douce, une quinzaine de °, rien à voir avec la veille.
On commence par ranger nos affaires - on rend le gîte avant de partir rouler, en attendant 8h pour récupérer à l'accueil la commande de pain, pour le petit déj et le casse-croûte de midi.
Deik se lève tranquille et on se termine le pain restant pour patienter et s'ouvrir l'appétit, si besoin était.
On descend vers l'accueil pour l'ouverture, comme d'autres vacanciers. Pas de bol, le boulanger a du mal dormir, il a oublié la moitié du pain commandé On parvient à récupérer ce qu'il faut pour déjeuner. Pour les sandwichs, on verra en partant si le reliquat est arrivé sinon on fera une halte à Apt.
Remplissage des estomacs puis des poches à eau et enfin des voitures. Reste à rendre les clés et on pourra décoller, vers 9h15. Normal, il y a toujours un glissement horaire au fur et à mesure des jours d'un randonet, même en petit comité.
Le camping a été super cool, pas de caution versée, pas d'état des lieux et une disponibilité de l'accueil appréciable.
La même liaison que vendredi pour gagner Saint-Saturnin mais cette fois par la route principale et motorisé. C'est bizarrement plus facile.
On se gare quasi au départ de la petite route qui finira en piste. Il y a aussi du vent et on ne voit pas les crêtes du Grand Luberon, prises dans des nuages gris/noir. Pourvu que ça tienne, déjà que c'est chiant quand il pleut mais je trouve ça pire lorsque c'est à la dernière sortie.
C'est parti pour ~600m de liaison cette fois, par tiers avec des % entre 6 et 12%. 1/3 route, plutôt facile, ça roule, 1/3 piste à gros cailloux, le plus pénible et pentu, et enfin 1/3 piste à gravel.
Avant la fin de la route, on croise un panneau d'avertissement de chasse en cours, et on entend aussi des aboiements au fond de la combe à droite. Mince, c'est là qu'on est sensé descendre une fois en haut Comme on n'a pas envie de prendre de risques et de se retrouver face à un calibre quel qu’il soit au détour d'un virage, on change notre plan initial. Pas de descente de Travignon, on va remonter un poil moins haut pour se faire la seconde descente de vendredi, sympa et qui ne finira pas au niveau des chasseurs, à priori.
Cyril n'aime pas trop le profil de la piste, je crois que je dirais pareil si j'avais à tirer son gros vtt... Deik comme à son habitude monte à son rythme, genre endurance fondamentale, un peu à l'arrière (mais il pourrait rouler des heures comme ça) et avec les cuisses un peu dures des 2j passés. De mon côté je profite du registre de mon vtt et de bonnes jambes. Quand la pente s'inversera ce ne sera pas la même histoire...
Le vent a la bonne idée d'être dans notre dos. On arrive à la bifurcation quelques 40mn plus tard, ça monte encore un peu, puis on attaque la descente.
Enfin moi je n'attaque rien, j'essaie d'arriver en bas en entier, ce qui est déjà pas si mal. Donc comme depuis 2j, je perd de vue très rapidement mes compères.
Le début de la descente est assez pentue et avec quelques marches. J'ai quelques souvenirs du passage de vendredi mais je m'arrête pratiquement aux mêmes endroits (bah ma selle est toujours aussi haute) et peut être même un peu plus sur la fin, l'humidité de la nuit et de l'air ambiant n'a pas permis aux singles d'être aussi secs que vendredi.
En 10mn environ on rejoint l'embranchement pour la petite liaison, en légère montée mais sympa à rouler, qui nous ramène à... la maudite piste, à la fin du secteur caillassé. Seconde et dernière descente de la matinée, on a un peu plus de 400m à faire en finissant par le même poussage qu'au premier jour. Même ordre de montée et chacun son rythme.
Il est 11h15, on pense y être en 30mn, finalement ce sera en 40.
Sur le replat du sommet, le vent se fait plus fort et quelques gouttes commencent à tomber, au loin c'est vraiment gris. Pas le moment de tergiverser, on repart au plus vite vers le clou de la matinée, la descente de +/-30mn suivant le niveau de chacun, qui a le bon goût de ne pas perdre trop vite son dénivelé. La première partie est toujours un enchaînement de virages plus ou moins relevés puis la section plus rapide. Toujours super agréable à rouler, on pourrait la refaire plusieurs fois sans se lasser (s'il n'y avait la montée pour la rejoindre...).
On arrive au dessus du château du village, une dernière section dans les escaliers qui y mènent depuis le bas et à 12h30 précise, on est sur le parking. Ce timing !
Et pas de flotte ! 22km/1000m d+, un peu moins de 3h. Quasi une sortie varoise
L'afternet se termine, on range les vélos dans les véhicules, on sort le pique-nique et on se pose sur un banc.
Le temps de revenir sur les descentes et les montées, le we tout en mangeant et on se sépare vers 13h30. Cyril repart vers son Var, quasi proche, tandis que Deik et moi prenons la direction de Saint-Rémy où je le déposerai. Me restera ensuite 3h30 de route, entrecoupé d'un blablacar lozérien, pour rentrer dans le Cantal, profond et peinard.
Merci Deik pour l'orga à l'arrache et les traces tip-top, même avec une montre gps il est capable de recalculer un itinéraire à la volée ! Et les descentes semblent plates pour lui, avec son endurigide-mulet qui passe partout.
Merci aussi à Carquo et Cyril, les 2 sudistes de l'histoire, on ne peut pas dire locaux ils sont déjà trop au nord quasi
L'un pense ne pas grimper/descendre terriblement mais il est toujours sur son vtt quel que soit le sens du sentier ! Et l'autre est en mode F1 où chaque détail compte pour descendre le mieux possible (la montée c'est juste pour arriver en haut).
Pour ma part, c'était une reprise assez hard, vu ma pratique quasi inexistante. Mais ça m'a donné une sacrée envie de remonter au plus vite et plus souvent sur mon vtt... (et aussi de regarder à une TdS téléscopique et un train de pneus pour terrains exigeants, histoire d'être plus à l'aise). Du coup je n'ai pas perdu mon we
ps : aucune photo de descentes, pas facile à prendre depuis l'arrière...
La vache ! Ce CR ! On va te donner le GoncourtNet immédiatement ! :)))
Moralité :
- achète une tige de selle téléscopique,
- change tes pneus,
- change tes freins,
- bref, change ton vtt. J’ai un pote nancéien qui vends son TS non nucléaire si tu veux
Non il a dit que peut être pas
Et d’ailleurs on attend son CR au Nancéien!
Quel CR Steph ! Merci !
Le Luberon c'est quand même sacrément bien et St Saturnin les descentes de VTT y sont vraiment top il n'y pas à dire.
Je rajouterai qu'on a eu aucun soucis technique majeur, juste une crevaison réparée par une mèche chez Carquo, un fond de jante qui fuit un peu chez hpman, une K7 qui fait un poil de lambada parfois sur mon CRL alu usé et rien sur le BMC si je ne m'abuse. Et une seule chute, pas si mal !
Tellement peu de soucis méca que je les ai oubliés.
J'avais le vélo ad hoc, aucune raison d'avoir un problème
Mon fond de jante etait bien abimé a un endroit, c'est pour ca que ca fuyait un peu. Je l'ai changé en rentrant dimanche et tout va bien depuis.