Sainte Lyon VTT

Les éclairage ont été testés cette semaine. Je pendrais au cintre ma Ferei 850 lumens, doublée d’une Pellor qui monte à 1200 sur le casque. Si je suis court, j’ai l’éclairage de Fab en secours. La lampe sur le casque pése un peu sur le front et à la longue c’est pénible mais c’est pratique pour éclairer le regard. Reste que vu le monde qui va rouler une seule lampe pourra être suffisante. On est plus de 2500 je crois, ça va faire du monde. A voir sur place mais rien que ma vague ce sera 750 bikers ! D’ailleurs je me demande ce qui est le mieux : partir devant ou bien derriére pour éviter la cohue ?

Sinon je m’étais inscrit à un moment où je pensais disposer de temps pour m’entrainer. Les derniers mois ont été éprouvants et peu propices à un entrainement rigoureux. Pas le physique et pas le mental, j’ai pensé abandonner. Finalement j’ai échangé mon dossard et je m’élancerais sur la rando et non le raid. Ca me fera une “reco” pour l’année prochaine. Donc si on doit se croiser, ça sera à partir de 21H au 1er ravito à Ste Catherine…où à l’arrivée.

Mieux vaut avoir de la puissance de tir en rab’ pour les portions techniques.

Retour à la maison…à vélo et bière de recup’

Humm une Chouffe bien méritée :grin:bravo à vous ça devait être extra !!!

aucun retour?? :slight_smile:

je fais le miens. nous étions donc 4 dont un qui avançait bien moins vite que nous et que nous devions attendre en haut des cotes... résultats 8h20 de rando pour 6h de roulage! ca fait quand meme 2h20 a etre pied a terre. bon il y avait les ravito et j'ai crevé aussi.

beaucoup (trop) de monde a tel point que sur le premier tiers il fallait attendre en bas des cotes... mais après le premier ravito ca s'est fluidifié et c'etait bien plus cool! orage et pluie également sur le premier tiers... ca apportait un coté un peu aventurier et dingue avec les eclairs! lol

support de lampe au cintre cassé et 1 gourde sur 2 perdues au bout de 3km... :confused: ca commence bien... sans parlé d'un mal d'estomac que j'ai du trainer...
finalement avec la "fraicheur" 1 seule gourde ma suffis en la remplissant lors des ravitaillements et j'ai utilisé du sparadra de la Xrouge pour bricoler ma loupiote! et mon mal de bide passait progressivement.

du coup je me suis vraiment senti bien juste apres le 1er ravito et ca jusqu'au bout! bien content car c'est la premiere fois que je faisais une telle distance et je pensait avoir le coup de barre bien avant! une sacrée belle aventure!

j'ai quand meme alluciné sur certains participants qui mettent pied a terre dès le debut d'une cote ou meme d'une descente! j'ai qu'un an de vtt et je pense vraiment pas etre tres bon et encore moins technique mais quand meme quand il y a une difficulté, j'essaie! en plus difficile de faire ecarter les vttistes qui poussaient leur vélo a parfois 2 de front sans laisser de place... peuvent pas se mettre du meme coté?... :mrgreen:

Bonjour,

Pour ma part j’ai participé à la version 71km Chrono avec mon pote JB que certains d’entre vous connaissent. (un gars qui aime le xc marathon, les longues distances et rouler de nuit, bref il va être dans son élément! :wink:

Retrait des dossards vers 12h30 pour éviter les premiers bouchons signalés par RL! :wink: Personne devant nous c’est cool. Pas grand-chose dans l’enveloppe, 1 plaque de cadre, un dossard avec puce, un autocollant avec le n° de concurrent, (certains l’on mit sur le vélo, pour moi ce truc sert à identifier un sac à dos que l’on peut récupérer à l’arrivée) deux flyers publicitaires. Il faut ensuite sortir pour récupère le cadeau (1 paires de micro lampe à pile permettant d’être vu lors de retour plus tardif que prévu :wink: ). Pas de document explicatif sur le trajet aller les parkings l’heure de départ… bref sur l’organisation générale.

Nous avons eu la chance d’être conduit aux Sorbiers pour ne pas avoir besoin de prendre le train ou les navettes de l’organisation.

L’heure de départ au moment de l’inscription était 20h30, quelques jours avant elle est passée à 21h. Hors à 21h les camions de vélos n’étaient pas encore déchargés. Les sas trop petits pour mettre le nombre de participants voulus par vagues… Bref c’est le bazar ! Pour couronner le tout il y a des “randos” qui se glissent au milieu des « chronos » ce qui fait qu’au lieu d’avoir 2 vagues pour les chronos, il y en aura eu au moins 4. Tout cela me laisse penser que l’organisation est très orientée “lucrative” et manque un peu d’expérience en vtt ?

Comme heisenberg01 j’ai trouvé que nous étions trop nombreux, c’était la cohue dans les montées et il fallait jouer des coudes pour pouvoir passer sur le vélo.
Jusqu’au premier ravito, j’étais bien JB prenez le dessus dans les passages roulants et moi dans les passages techniques (montant ou descendant).
Le début est assez large pour permettre au peloton de s’étirer, il n’y pas de difficultés majeures, quelques descentes sont ludiques. De manières générales, j’avais d’excellentes sensations en descentes et je me suis bien amusé à slalomer entre les participants qui trainennnnnnnnnnnnnnnnt et ceux qui ne veulent pas laisser passer… j’ai été assez surpris par le faible niveau technique des gens que j’ai croisés. Est-ce le fait de rouler de nuit ?

Les ravitos étaient bien fournis lors de mon passage.

Dans la première montée après le 1er ravito, j’ai eu des crampes, il m’a fallu laisser partir JB pour boire et repartir plus doucement dans les montées.–Il m’a fallu géré les montées, à la limite de leurs retour–
Les orages donnent une impression magique, bien que peu rassurante lorsque l’on est au milieu d’un champ en hauteur, et la pluie permet de coller un peu toute la poussière du terrain ce qui est une bonne chose. Je me suis toujours senti aussi bien en descente à tel point que dans la descente du signal saint andre (descente très cassante du j3 du Lyonnet 2015), malgré la nuit, les pierres mouillées, 3 ou 4 mecs qu’il a fallu doubler en passant dans les passages les plus techniques plus 1 qui s’est cassé la figure juste devant moi (promis je n’y suis pour rien, a part peut être lui avoir mis un peu la pression! :wink: ) J’ai fait un PR! (moi 7’01, RL 14’ et JB 11’)

Une longue portion de petite route parcourue en solo nous a conduits au second ravito.
–Le départ du second ravito mal indiqué, j’ai tourné un peu. Le reste du balisage était nickel sauf une pancarte à la mulatière qui a dû être retournée par des gens du quartier ! :wink:

Encore quelques descentes ludiques avec des marches, des rochers, les gens sont de plus en plus à pied, moi je m’éclate toujours autant! En revanche je n’avance plus dans les montées même si je ne me fais plus vraiment distancer non plus. Les montées sont assez physiques, parfois technique et il m’arrivera de plus en plus de pousser le vélo.

La dernière descente est un grand escalier (100 marches ?) que nous sommes que 2 /20 personnes à avoir descendus sur le vélo, c’est rigolo de temps en temps, mais pas passionnant… La fin est tranquille.

Je finis en 5h20 pauses incluses, environ 5h06 de vélo selon strava, 241/582 finishers de la « chrono ». JB finit 198 en 5h11.
http://stlvtt.livetrail.net/

Au vu du nombre de participants attendus, le parcours est forcément composé de chemins “larges”. Malgré cela le tracer reste agréable avec des portions ludiques et parfois techniques, des montées physiques, quelques poussages à moins d’avoir une condition physique exceptionnelle. La vue semble bien dégagée…

Après avoir mangé, nous avons pris le chemin du retour (18km) de pistes cyclables. JB était en pleine forme…et moi… bien fatigué ! :wink:.

Cette première édition m’a laissé un souvenir mitigé. L’expérience est sympathique, rouler de nuit, balisage et bénévoles biens placés, ravitos riches. En revanche le départ était mal géré, beaucoup trop de monde, parcours un peu trop roulant un peu trop xc à mon gout, mais ma pratique est plus orientée vélo de montagne…

Séb’
Fab’, RL, heisenberg01 on se fait une péniche un soir pour debriefer ?

Belle sortie en tous cas ! bravo à vous tous !!!

Pour ma part ayant eu quelques avanies personnelles depuis mon inscription, je n’avais ni le physique, ni le mental pour m’élancer sur le 70km. Mais abandonner m’aurait vraiment frustré. J’ai donc échangé mon dossard pour partir sur le 45km.

Départ donc de Ste Catherine, qui est au point 25 Km sur le parcours. Le speaker nous explique que cette saintéLyon VTT est une première et que nous allons faire la copie conforme à l’épreuve trail qui a lieu l’hiver. Sur l’aire de départ commence à se réunir les coureurs et les randonneurs. Il y a de tout comme matériel. Je suis surpris par quelques pièces de collection des années 80 (un antique Peugeot à Cantilever ou un Giant Boulder des années 90 quasi neuf), un Xcontrol survivant et même des DKT VTT54 team replica !!.

Un joueur est là en full rigide et single speed, pas mal d’affutés en machines Xc full carbon et un gros groupeto de vttae. Il faut dire pour ces derniers qu’ils ne sont autorisés que sur le 45. Peu de nanas. Le gros du troupeau est constitué de quadras en TS 29", je dois être en minorité avec mon SR et le seul en Ti.

Même si c’est une rando, le départ façon course et avec autant de monde -nous sommes 750 en rando et 150 en course- met un peu la pression. Au fur et à mesure que 21H approche les conversations s’arrêtent et on s’approche de la zone de départ tout en se concentrant. A 21H c’est le départ qui est donné pour les compétiteurs. Puis la 1ere vague de randonneurs. Je suis sur la 1ere ligne de la 2eme. 21H08 c’est parti !!!

On nous l’a répété, on va tout de suite être dans le dur avec une montée de 5km sur le Signal qui est le point culminant de la randonnée à + de 900M d’altitude. Je suis décidé à gérer la montée, d’autant que les 1ers kilomètres risquent d’être chargés. Mais j’ai dû merder quelque part car dès le 1er coup de cul en sortant de Ste Catherine je suis dans le rouge écarlate. Impossible de trouver mon rythme, mon souffle, mes jambes. Panique au moral et pas 1km au compteur ! Plan d’urgence : j’évacue l’idée de lancer un SOS à ma femme qui doit encore être au village pour un rapatriement et je pose le pied à terre. J’observe le troupeau qui passe en mode exode. Personne n’est vraiment dans le rythme. Finalement je ne suis pas seul… Je repart le couteau entre les dents bien décidé à ne pas lâcher l’affaire. En haut de la montée on a de la visibilité.

C’est un long cordeau de bikers les uns derrières les autres. Je me cale sur celui qui précède et laisse passer les impatients. Je sais que sur ce genre d’événements les difficultés feront le ménage dans la troupe. C’est toutefois assez difficile de tenir son rythme dans cette foule. Les premiers gros raidillons voient apparaitre les premiers marcheurs. Puis nous sortons sur un espace dégagé. La nuit commence à tomber et je vois apparaitre devant moi un long serpent lumineux rouge qui grimpe au milieu des champs de blé avant de s’engouffrer dans une forêt.

Le chemin est plus large, on peut dépasser mais la pente est raide. Je ne double que si celui qui me précède se traine ou marche. Je ne me fais pas trop doubler, ce qui compte-tenu de mon niveau nullissime en montée démontre que les autres en c…. aussi. On grimpe sans arrêt depuis le départ. Dans la forêt le chemin est moins cassant. Les écarts augmentent entre participants et on roule plus confortablement. Il fait terriblement lourd. La pente s’inverse. Le ciel est noir et on distingue des éclairs. Une première descente dans un beau single est gâchée par le nombre. On se traine à la queueleuleu. Je sens quelques gouttes. La montée suivante est terrible et se transforme en poussage généralisé. Quelques gros mollets passent sur le vélo ou des vae dont on entend le moteur forcer. Encore quelques gouttes. Puis lorsque la pente d’adoucie et que je remonte sur le vélo, j’entends une demande pour passer à gauche, appuyée de plusieurs « s’il vous plait » sur un ton presque enjoué. Il est 23H et la tête de course du 70km est sur nous. Les deux types passent comme des avions sans sembler forcer ! Une dernière montée et nous arrivons au Signal.

Le Signal, pour ceux qui ont été au LyonNet est un point de vue que nous avions été visiter. Pleins de bikers font la pause, admirent la vue de Lyon de nuit. Les barres sortent des sacs, les groupes se reforment, on attend le copain qui est resté derrière. Je profite que les concurrents soient arrêtés pour attaquer la descente. Là gros changement, car je suis quasi seul. Plus de sherpa devant moi, il me faut gérer seul ma trace dans un noir d’encre. La première descente est facile, un peu de bitume, puis les baliseurs indiquent un single. Je plonge dedans avec régal. Je me sent mieux, il y a de l’espace entre les pilotes, le chemin a l’air beau. Dans le pinceau de ma frontale je distingue quelques obstacles. Le Sunn se place au millimètre. J’adore ce bike, précis, confortable. Les XT sont des horlogers Suisses mâtinés de dogues Allemand ; précis et mordants. Je maîtrise cette descente qui devient de plus en plus technique et cassante. Tout à coup une grosse alerte OTB. Je sens que ma petite Reba est dans ses limites. La nuit tous les chats sont gris ; la descente doit être beaucoup plus technique que l’obscurité ne le laisse voir. Je m’aperçois qu’il y a pleins de pilotes en déroute sur le côté. Ça descend à pied ! Et moi qui suis selle haute !!! Je gère autant ma descente que d’éviter les trainards. Corolaire, les TS et en particulier les gros débattements me mettent la pression tant je ne suis pas capable de tenir leur rythme. De plus en SR je dois choisir ma trace et je change de direction là où un TS mange l’obstacle, ce qui me rend difficile à doubler. Arrêt pour laisser passer. Je repars. Difficile sans vitesse. Et quel con !!! Je n’en ai pas profité pour descendre ma selle. Je veux signaler à un concurrent à pied de se pousser. Mince ma sonnette est cassé … l’idée d’avoir pété ma sonnette m’envahi. C’est con ce n’est pas le moment. Je suis à la ramasse, au bord de l’OTB mais je m’accroche quand un « marcheur » se décale devant moi. Je pile pour éviter un TS qui débaroule sur ma gauche. Et mer…… !!! Je rejoins la cohorte des marcheurs, impossible de repartir là-dedans. Je fulmine d’avoir d’être à pied. Quelques mètres plus loin je trouve une zone favorable pour remonter sur le vélo et je termine la descente sur le vélo. En bas un gros poste de secours et du monde dedans…c’est pas pour rien qu’ils sont là.

Cette descente a bien fait le ménage. On roule bien maintenant. J’ai trouvé mon rythme. En montée je garde le contrôle – inutile de se griller – mais je double pas mal de concurrents. En descente je me régale et je compte les vélos que je dépasse … 1…2….5…10 ! Je me fais aussi doubler, souvent par des plaques jaunes : les compétiteurs du 70. Souvent sur des bouts de bois en carbone, pas de sac. Ces types sont impressionnants tant ils vont fort et vite, même dans les parties cassantes. Les montagnes russes se succèdent. Comme pour le LyonNet la zone n’offre que deux alternatives, up and down. Dans un poussage arrive ce que nous craignons tous depuis un moment. L’orage qui nous tourne autours depuis un moment crève et les premières gouttes tombent. Dans le pinceau de mes phares elles explosent en une gerbe de poussière sur le sol sec de cette canicule. Personne ne semble prêter attention à ces gouttes mais ça ne rigole plus dans les rangs. Bientôt la couverture des arbres ne nous protège plus et c’est une pluie drue qui nous tombe sur la gu…… . Je sors mon coupe-vent pour tenter de me protéger et garder mon maillot le plus sec possible pour la suite, je veux éviter d’avoir froid. Je reprends le poussage. Ca ruisselle dans la pente. Je fixe mon attention sur le pilote qui me précède et qui pousse en silence son bike. Il est trempé. On est tous trempés. Le moral en prend un coup. Un orage, par définition ça ne dure pas, hein ?? En haut la pluie semble s’être calmée. Je remonte sur le vélo. Une petite route en bitume. Elle est envahie de terre et de sable, signe du ruissèlement et de la violence de l’orage. Le ciel se dégage un peu sur ma droite. Dans mon phare l’eau évacuée par mon pneu. Je commence à sentir la fatigue « mais il est où ce put…. de ravito ». Le type à côté de moi a le même cri du cœur. On roule tous les deux. Kilomètre 25 et il est plus de 23H. On ne l’a pas loupé quand même ?? Enfin le panneau qui annonce l’entrée du village. Au détour d’une courbe du public qui nous encourage. Des tentes. Enfin le ravito ! Je recharge mes batteries. Sucré, salé, du coca. Je prends mon temps. La tente atelier de Probike Shop tourne à plein régime. Les volontaires sont à fond pour fournir les tables du ravito qui se vident plus rapidement qu’ils ne parviennent à les remplir. Encore quelques fruits secs et je me décide à repartir. Il est plus de minuit.

La suite est plus calme. Les montées moins ardues et surtout beaucoup de descentes plutôt roulantes. Je m’amuse à arsouiller. Parfois je roule de longs moments seul. On commence à voir au loin la ville. Il y a de plus en plus de partie en bitume. Ça m’arrange et je ne dois pas être le seul. En haut des montées se forment de plus en plus des groupes qui font des pauses de plus en plus longues. Un petit groupeto se forme, on roule ensemble, on se double, on se redouble aux grés des montées et des descentes. Virage en épingle ; on nous annonce la dernière difficulté de la randonnée, la montée du chemin des lapins. Des lapins je n’en ai pas vu. Par contre tout le monde pousse. En haut, des marches. Ca arrête les VAE qui sont les seuls à grimper. J’ai les cuisses qui brulent à la moindre montée mais j’ai encore du jus. Pas de signe de crampe à l’horizon. On arrive à la limite d’Oullins, je reconnais l’endroit. On est presque arrivé !!! Sauf que nous voilà reparti dans l’autre sens. Un chemin et une traversé de parc. Tiens il y a une forêt ici ? Des escaliers. Faut porter. On repart. Passage d’un gué. Zut j’ai les pieds trempés. Ici la pluie a du se déchaîner, le chemin est très boueux. On traverse une zone d’immeubles. Les carrefours sont sécurisés par des volontaires. Merci les gars ! Une bande de jeunes du quartier s’est réuni à l’abri sous une avancée et joue les supporters à notre passage. On descend un passage très raide. Traversée de route et on arrive au pied de l’aqueduc romain. La montée qui s’en suit a du en achever plus d’un. Un immonde raidard qui semble ne pas avoir de fin. En haut on nous indique de tourner à droite pour la …dernière montée !!! Popopopopo…on ou a déjà fait le coup ! On grimpe dans une zone lotie où on entend des rires et le brouhaha de fêtes de plusieurs maisons ; contraste de jeunes gens en maillot de bains ou tenue de soirée et de bikers crottés et boueux. On n’est pas venu pour rien, au sommet on attaque un dernier single. Mais nous sommes arrêtés dans notre élan par une chute. Une nana sort hagarde du fossé bétonné qui longe le single. Je reconnais la bikeuse qui était à côté de moi au départ. Pas de gros bobo mais une belle peur. J’atteins les escaliers qui débaroulent sur la Saône. En SR je m’abstiens de les prendre sur le vélo. D’ailleurs très peu le font sur le vtt. Et en bas beaucoup le regrettent ; c’est la foire des crevaisons. Un dernier portage sur un escalier pour atteindre le pont de la Mule et nous voilà canalisé entre des barrières métalliques. Passerelle Raymond Barre, le parc de Gerland et la dernière ligne droite. Un public clairsemé nous encourage. Une camionnette de l’organisation s’arrête devant moi. En descend un groupe d’éclopés sous des couvertures de survie, avec des bras en écharpe ou des pansements. Je d’éclipse. Il est 2H08, c’est fini. 48.6km, 1168m de D+ et beaucoup plus de D-, 4h25 de selle.

Il me restera à prendre quelques forces au ravito avant de rentrer à la maison en vélo, douche et collation devant une bière fraiche en échangeant avec Seb par sms, il vient d’arriver après 70km en mode course et une moyenne de 13kmh, 9mn derrière son pote JB, l’avion de chasse qui était venu avec nous à l’OisanNet. Chapeau l’artiste !
Il est fort probable que je revienne en 2018. Mais il me faudra décider si je tente le grand tour. Mais randonner de nuit donne une dimension tout autre à la sortie. Les passages dans les monts du Lyonnais sont toujours aussi physiques et parfois techniques et rien que pour cela ça vaut le coup. Côté organisation il y aura des choses à revoir, peut-être la gestion des vagues et la qualité des ravitos et leur impact écologique (pourquoi ne pas utiliser des verres réutilisables comme dans beaucoup de randonnées ?), balisage au top et sécurisation parfaites.

J’adore la photo avec le serpent lumineux des bikers devant toi.

Sinon beau CR, là encore, comme pour Seb’, on y est, on sent l’angoisse de la la nuit, surtout sous l’orage (je n’en aurais pas mené large …)

Merci heisenberg01 et RL pour vous CR, dommage que nous n'ayons pu se croiser !

En regardant les temps entre les portes horaires, je vois bien mon coup de moins bien après le premier ravito....
Et je découvre que je suis Master 1! Ça me fout un coup ! :wink:
Ma seule photo qui montre bien les différentes orientations de nos pratiques JB et son xc spe et mon enduro !
Seb'

Péniche ? Avec les orages et la pluie annoncés cette semaine, je doute qu’une péniche n’ouvre. Par contre, on peut se retrouver au Rem’s avant qu’il ne vende sa boutique à burgers. Je suis dispo mercredi, peut-être jeudi (mais le doute m’habite).`

Fab’
ps : félicitations, ça avait l’air top :slight_smile:

Tu “doutes de ta b***” ? tu n’en n’as pas besoin pour venir trinquer avec nous ! :smiley: :stuck_out_tongue:
Au Rem’s, avec plaisir, les burgers y sont meilleurs que le dernier déguster au SF! :frowning:
pour moi jeudi c’est bon, je crois que j’ai un truc mercredi deja…
Séb’

Je suis en Allemagne jusqu’à jeudi. Puis vendredi je parts.

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Bah, jeudi soir, ça arrange RL, Séb et moi. T’es dispo heisenberg01 ?
@RL, tu réserves pour 20h ?

Fab’

241/582 finishers seulement??? pourquoi tant d’abandons surtout en chrono??

vous avez vu les mecs en cyclocross?!?! c’etait peut etre le meme que j’ai revu plus tard d’ailleurs. un avion! mais je l’ai pas vu sur des parties techniques.

il faut que je vois avec mon groupe de zik quand je répète cette semaine. ca risque d’etre jeudi malheureusement.

en fait je ne sais pas combien étaient inscris en chrono (peut être 583 ! :wink:, il y en a un je suis quasi sur qu’il n’a pas finit vu son état au sol. :frowning:

non, je n’ai vu que des vtt

Séb’

Bravo à vous ça avait l’air bien sympa :wink:

Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk

750 inscrits en chrono sur le 71 kil

Et que 250 finishers ! :open_mouth:

hého, je ne finis pas dernier ! :smiley: :stuck_out_tongue: 582 finishers! :wink:
Séb’