Le travail d’un journaliste ne peut se satisfaire d’une simple conviction personnelle lorsqu’il a le privilège de couvrir une compétition aussi pleine de sens que la Transvésubienne !
Monsieur VTT Mag pourquoi passer sous silence l’excellence des 186 « Finishers » en 6h jusqu’à 14h de VTT ? L’exploit des dames arrachées à ce dédale de 3300 de + et 4300 de – sur 85km de singletrack ? Pourquoi ne pas faire savoir et même crier sur les toits que deux nouveaux « petits princes du VTT » (sic communiqué de presse avalanche trophy) sont peut-être nés ? Du haut de leurs 23 ans et de leur palmarès au TNJV et en Cross-country marathon, Plantet et Legastelois donnent raison à tous ceux qui défendent la diversité dans l’expression fondamentale du VTT !
Enterrez le vieux discours sur la supériorité idéologique d’un descendeur sur un crosseur et l’inverse ! A défaut d’écrire en lettres d’or le nom de toutes celles et de tous ceux qui sont allés au bout pour rentrer dans la légende, le moindre respect aurait commandé de citer les premiers de chaque catégorie !
Pourquoi faut-il accepter de passer sous silence le travail qu’impose cette course au-delà des normes à ses organisateurs ? Le tracé de la Transvésubienne est à 90% inaccessible autrement qu’à pied ou en VTT et de nombreuses portions sont défrichées spécialement. Pourquoi ne pas évoquer le sens de la montagne qu’impose ce cheminement démesuré ? C’est bien une des rares compétitions dont le balisage répond à des normes de respect de la nature - pas de peinture, démontage par la moto balai et distribution à tous les participants d’un livre guide en couleur qui permet de se repérer dans toutes les situations ? Pourquoi ne pas exploiter tous ces sujets et beaucoup d’autres qui constituent pourtant les fondements d’un évènement sportif de référence ?
Bref un vrai relais d’information qui donneraient au lecteur un contenu pédagogique intelligent.