Le meilleur des vététistes

En relisant “Le meilleur des monde” d’A. Huxley, je suis tombé sur ce passage qui m’a fait sourire.

Je cites :
“Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave : ils sont gratuits. L’amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. On décida d’abolir l’amour de la nature, du moins parmi les basses classes, d’abolir l’amour de la nature, mais non point la tendance à consommer du transport. Car il était essentiel, bien entendu, qu’on continuât à aller à la campagne, même si l’on avait cela en horreur. Le problème consistait à trouver à la consommation du transport une raison économiquement mieux fondée qu’une simple affection pour les primevères et les paysages. Elle fut dûment découverte. — Nous conditionnons les masses à détester la campagne, dit le Directeur pour conclure, mais simultanément nous les conditionnons à raffoler de tous les sports en plein air. En même temps, nous faisons le nécessaire pour que tous les sports de plein air entraînent l’emploi d’appareils compliqués. De sorte qu’on consomme des articles manufacturés, aussi bien que du transport.”

ça marche pas : les quinquas prennent le temps de s’arrêter pour ramasser des champignons. :smiley:

C’est parce que le conditionnement citadophile ne fonctionnait pas encore très bien quand on était gamins :wink:

Plutôt parce qu’il s’estompe.