Tu as des photos BruP de ce tour ? De ces passages ?
Pour ma part glacier après le pic blanc à l’Alpe d’Huez en 2002, celui donc de Sarenne. 300 m de neige molle et une immense étendue gelée qui m’avait assez impressionné.
Le plus difficile - je me souviens - était le passage des petits ruisseaux dont le bord était fait de glace vive hyper glissante. Le reste de la glace avait été comme râpé, le grip était nickel, bien meilleur que ce que je pensais !
Ce we je suis allé terminer mes vacances chez mes parents. Ils habitent en Isère dans un petit village où j’ai habité durant plus de 15 ans. C’est là-bas que j’y ai fait mes premiers tours de roues en VTT. Samedi matin je suis donc parti sur les traces d’un circuit que je prenais avec les copains en after taf’. Pas trop long mais avec juste ce qu’il faut de déniv’ et de ludique pour une sortie VTT.
9H. Départ un peu tard. Zut !! Il fait déjà chaud. Je traverse vite fait le village et j’attaque la plaine de Var par un sentier agricole. Je croise un joggeuse en brassière et qq mètres plus loin un promeneur qui en a encore les yeux tout ébouriffés. Je double un couple en VTC. Il fait beau les gens sont de sortie. Rapidement je quitte le chemin pour grimper sur le plateau par un mauvais chemin. Ici la spécialité locale c’est le galets. On roule souvent dans des galets fuyants et du sable qui colle le vélo au terrain. Je monte à un bon rythme et je dois me calmer si je veux finir la sortie frais. Sur le plateau je croise un type, short de foot et sans casque, sur un VTTae… Rapidement j’arrive à Sérézin de la Tour que je contourne par le bas avant de remonter par un raidar qui pique bien les jambes, avec un dré dans le pentu galets et sables. Heureusement il n’est pas trop long. Petite pause bitume. Au loin on distingue le chateau de Quinsonas sur le sommet de la colline en face. C’est là que je vais et il y a un petit défi perso : un segment où je pointe 8. Je me fixe à minima 5. C’est parti !! Une petite langue de bitume et on tourne à gauche pour attaquer la montée. Galets & graviers au menu. C’est la partie la plus raide. Je cherche les bords, moins meubles. Au loin une joggeuse qui court à bonne allure. Au virage la pense s’adoucit. Je me sent bien, je garde le rythme. Je sort du bois, longe les champs, le château apparait. Je double la joggeuse. La deuxième partie de la pente arrive, au pied du piton où est le château. Là c’est du fechfech…sable, gravasse dans les ornières, galets sur les bords. Je lâche rien mais j’ai envie la fin du chemin est plus praticable, je peux envoyer ce qui me reste, dernière courbe et j’arrive en haut au milieu des préparatifs du championnat de France de …caisse à savon !
Je roule tranquille pour récupérer avant d’attaquer une partie que j’adore. Un single à flanc de pente, puis une descente cassante dans un fond de vallon avant un passage à gué.
La remonté se fait dans le lit d’un ruisseau qui squatte le chemin. Le début est peu praticable avant de reprendre figure roulable. Je grimpe en évitant les ornières des quads et des motos avant d’atteindre un beau single.
Je décide de m’offrir une boucle supplémentaire. Hop !! direction le village de Nivolas, d’où part un beau chemin que je connais. Je me régale dans le chemin qui mène au village, un magnifique single dans une végétation dense. Il y fait frais, c’est agréable. Au village je tarde à trouver l’entrée du chemin. En fait je suis sur une autre trace que je ne connais pas. Un beau single qui grimpe en lacets dans un bois. Tout se fait sur le vélo. On arrive enfin à une petite bande de bitume en montée, une belle cote qui se fait tout à gauche, avant de continuer par un chemin dans un autre bois. Ca grimpe sec. Je fini par alterner poussage et roulage. Le spad va superbement bien. Décidément j’adore ce Sunn Prime. Il grimpe bien, est maniable, nerveux, précis et confortable. Depuis le début de la sortie il participe au plaisir que j’ai de rouler. Dernier effort, je m’arrache couché sur le cintre et débarque sur un plateau au milieu des champs. Au loin la silhouette de la Chartreuse.
Je traverse rapidement le plateau, arrive au village de Badiniére. Belle découverte que cette nouvelle trace, je suis tout content d’avoir trouvé un chemin inconnu. 11H30, il est temps de rentrer.
Je retrouve le single par lequel je suis arrivé au village de Nivolas. Je l’emprunte en sens inverse cette fois ci jusqu’au bout de sa trace, au village de Succieu. Je retrouve intacte l’émotion que j’ai de traverser une combe que ce single emprunte. Ici on se sent isolé de tout, entouré de crétes et de bois. Une large prairie dans laquelle paissent quelques vaches. Le silence, aucun bruit d’activité humaine. J’adore ce passage.
A Succieu je reprend ma course. Le single dans le bois. Toujours aussi bon. La grimpette jusqu’à Charnier. Putain elle pique toujours celle-là. Un petit kilomètre jusqu’à l’étang. J’en profite pour y regonfler mon pneu arrière au milleu des pécheurs nombreux en ce jour. C’est parti pour la dernière partie dans le bois de Valin. J’y découvre un nouveau chemin que je m’empresse de tester. Bonne pioche !! il offre une alternative bien plus intéressante que le chemin habituel. Enfin j’atteins la forêt communale de Valin. Là je suis comme à la maison…le chemin large et roulant où on peu envoyer. Puis ne pas louper l’entrée du single à gauche…hop virage et gaaaaazzzz…pifpaf, pifpaf entres les arbres. Pas oublier le piége de la souche…hop !! passé sans dégât. Je déboule sur l’allée du château, que je traverse pour replonger dans le bois. Le tobogan…glisssssssssssss…relance en bas…pifpaf…on se croirait à Miribel…arrivée sur le chemin, là obliquer à gauche total et relance en montée. Faut plat montant puis plonger dans le single à gauche. Le panneau « Descente dangeureuse » est toujours là…appuis dans les virages et salades de racines en bas. On évite. Relances…puis le chemin large. Envoyer les watts dans la montée et on arrive à l’étang ! Toujours aussi bon !!!
Par contre le proprio du champ à bloqué le chemin du retour par un imposant grillage. M… je suis coincé. L’autre chemin est la voie privée du chateau, truffée de panneaux « propriété privée » et il y a un portail normalement. Mais les marcheurs on ouvert une brèche. J’en profite et débarque assez vite (non sans pester sur ces fermetures de chemins, qui empêchent l’accés au bois communal) sur le haut du village avec les montagnes en arriére plan.
Une dernière descente et je débarque à la maison, juste à temps pour un combo biére/piscine.
Une sortie somme toute modeste mais qui a réveillé de nombreux souvenirs et qui m’aura procuré un max de plaisirs simples. Finalement il n’en faut parfois pas beaucoup pour se faire plaisir à VTT.
Joli cr …
Je me disait ce matin que ce parcours (30Km et 700D+) serait idéal pour une sortie de nuit à l’instar de l’Happy Haloween trip organisé il y a …10 ans ???
Avec les joggeuses?
Oui tu m’as devancé Brup, très joli CR, RL !
Envoyé de mon U FEEL PRIME en utilisant Tapatalk
Va falloir rallonger le cadre pour monter cette roue là
Bon CR et jolies photos.
Bon aller je partage quand même !
Euh là !
Qu’est-ce que t’as fait ? Tu t’es pas blessé au moins ?
Fab’
ça va beaucoup moins bien marcher comme ça !!!
Pas de bobo ?
ah si, ça va marcher maintenant à défaut de rouler !!!
Toi tu as une gestion particuliére des réceptions Pas de bobos ?
Merci d’avoir déplacé la photo j’avais un doute hier …
Et non zéro bobo juste mal au moral parce que le derailleur est à l’équerre aussi et c’est bien ce qui me chagrine le plus !!
Vais commander un nouveau et zou
Heureusement j’ai une roue de secours.
T’as fait comment pour exploser une roue comme ça ?
BadBike comme mécano il doit criser
Le pire c’est que j’ai récupéré le vélo prêt à rouler samedi aprem vu qu’à l’enduro de Giromagny le vélo à bien roulé quand même
Et dimanche j’ai tout cassé donc oui je penses que badbike doit faire la tronche
Je me suis mis trop cours sur une bonne double que je sentais vraiment bien pourtant. Et gros planté bien négocié
Carnage de samedi, la pluie commence lors du briefing de la course… le crachin qui devait durer 1h va se transformer en pluie, brouillard, vent,… toute la journée
6 spéciales en glisse, trajectoires hasardeuses, amour avec les arbres, une fine couche de gras sur les dalles calcaires… ne pas toucher les freins !!!
Une édition dantesque, pas obligatoirement beaucoup de plaisir à rouler, mais du plaisir à retrouver les potes. Ouf j’ai survécu (110 inscrits, 90 au départ, 65 à l’arrivée ou un truc du genre…)
Toutes les photos
bangerteryann.ch/wp/portfolio/ch … er-d-2017/
Le pire pour moi c’est pas tant en spéciale, c’est se taper toutes les liaisons sous la flotte… La DH c’est plus facile pour ca, au moins on est pas exposé a la flotte bien longtemps… En enduro ou xc, c’est la misere.
J'ai regardé les photos : ouch ! on sent bien que personne n'était réellement à l'aise à part sur le morceau de route
Les traces avaient l'air sympa sinon.
bah nan, les liaisons sous la flotte c’est pas grave, tu vas pas vite et tu pédale --> ça réchauffe
L’année prochaine je me lance à l’assaut de la trental’…
Cette année c’était carnage aussi apparement !
Plus c’est le bordel plus c’est fun !!