Je vis en Belgique, dans un coin pas vraiment plat de ce pays.
Je me suis mis au VTT par hasard il y a quelques mois: mon voisin vendait son VTT pour une croute de pain, je me suis dit “pourquoi pas, il y a la fôret au bout de la rue, des kilomètres de chemin de terre et de sentier. Et puis j’en ai marre de courir, ça ne m’amuse plus.”
J’ai donc acheté le vélo, une antiquité qui pèse une tonne et j’ai commencé à rouler. Ca m’a tellement plu, malgré la lourdeur de l’enclume, que je me suis mis à rouler tous les jours.
J’en suis très content, maintenant, il faut voir comment la machine va vieillir. Je ne la ménage pas: je ne suis pas un petit gabarit, et les sentiers par ici sont farcis de racines, caillasses et autres joyeusetés.
Il y a aussi quelques jolies descentes, avec des marches, des souches qui font tremplins. C’est pas les Alpes, mais ça secoue bien quand même.
Pour ce qui est de choper le virus, l’avertissement vient trop tard…c’est fait: je sors tous les jours, quel que soit le temps. Déjà quelques frayeurs dans les descentes un peu grasses sous la pluie, merci les freins à disques…à conditions de doser.
Pour ce qui est du prix: un peu moins de 800 zorros, avec la ristourne de 12% because ils bradent les cadres 2006. Dans le prix est compris un réglage minutieux par le velociste (tension des rayons, centrage des disques, réglage des dérailleurs,etc…). Le gars a bien passé deux heures dessus. Et encore une bonne demi-heure aujourd’hui pour le premier entretien (gratuit). Ca c’est du service.
Quelle différence par rapport à mon enclume: je me paie toutes les côtes du coin les unes après les autres en sifflotant “club med…” alors qu’avant je suais sur la moindre petite bosse. Bref, que du bonheur!
