Salut a tous,
j’ai une question tout bete qui m’est venue en roulant avec un pote qui roule dans le 06.
Lors du roulage a la rando des collines du verdon en Novembre il m’a dit qu’il n’etait pas habité au terrain de type vallonné genre le terrain Varois. C’est a dire avec de nombreuses montées de 100 a 300m de D+ qui s’enchainnent entrecoupés de descentes.
Il etait plus habité a un terrain de type montagne avec une seule et unique montée au depart suivi d’une seule et unique descente. Pour lui, le terrain valloné le flingue le physique nettement plus vite que les longues montées.
Est ce que que ca vous fait egalement cela?
Moi perso, je fais principalement du valloné et j’ai jamais trouvé que les longues montées etaient trés différente du point de vue physique.
Ha merde mon message a été perdu…tu trouveras quelques explications sur le post de l’entrainement. Mais en gros oui c est très different
D’un point de vue resistance a’la production d’acide lactique. Seuil aérobie. Gestion de l’effort aérobie etc etc… Je trouverais quelques minutes pour développer…
Les longues montées, c’est pas bien compliqué : au pire, tu mets tout à gauche et tu prends ton mal en patience en matant le paysage, les fleurs ou en comptant les cailloux… Les bosses répétées se rapprochent plus d’un exercice comme le fractionné. Perso, n’ai jamais aucune crainte lorsque je vais rouler dans les Alpes, par contre quand ça commence à parler des Ardennes, de la Belgique, de l’Alsace, je sais qu’on va en baver…
Comme Fab’ : les bosses répétées m’usent plus que les montées uniques. En pratique ce qui me tue le plus c’est les terrains où il n’y a jamais de plat. Le plat ça aide à se refaire une santé en aérant les muscles, alors que la descente a plus tendance à me “nouer” les jambes.
Ici y a quasiment jamais de plat. Les seuls partie “plates” ça veux dire que ça monte pas bcp ou que ça descend pas bcp. C’est montée sur descente, sur montée etc etc.
Après c’est pas non plus des bosses de 200m de long disons entre 130 et 350m de D+ d’un coup donc entre 10min et 35min de montée d’affilée
Il n’y a pas de plus dur ou moins dur, c’est juste très différent.
Être capable de monter un col de 1000m au taquet ça demande des qualités physiques bien différentes que pour enchaîner des petites bosses en force.
Chez les coureurs pros il y a une famille de grimpeurs de cols, et une famille de baroudeurs en terrains accidentés. Les purs grimpeurs sont des crevettes avec une VO2 max exceptionnelle et beaucoup de fibres lentes dans les muscles. Ils sont capables mieux que personne de souffrir sur un vélo. Tandis que les spécialistes des bosses sont plus costauds, plus polyvalents, avec une grande capacité à supporter des changements de rythmes et éliminer l’acide lactique. Je ne crois pas qu’il y ai beaucoup de coureurs capables de faire les deux.
Chez nous, pauvres mortels, la différence va être moins évidente. Le bons en montée seront bons partout. N’empêche, monter un long col autrement qu’en prenant son mal en patience, ça demande pas mal d’expérience pour trouver le bon rythme pour aller vite sans se griller
Bon a Sospel ce WE j’ai roulé dans des conditions plus “montagnardes” vu qu’il fallait monter d’une traite 850m de D+.
Ben en fait, j’etais moins fatigué apres avoir fait une sortie avec une grosse cote que lorsque je roule chez moi en faisant le meme D+.
Ca monte egalement plus vite puisque j’ai avalé la montée en 1h30 en y allant tranquille pour ne pas me griller.
Les bosses répétées se rapprochent plus d’un exercice comme le fractionné. Perso, n’ai jamais aucune crainte lorsque je vais rouler dans les Alpes, par contre quand ça commence à parler des Ardennes, de la Belgique, de l’Alsace, je sais qu’on va en baver…