Comme il n'y avait pas grand chose d'intéressant dans le coin ce dimanche, j'avais prévu de refaire la trace du premier jour de la Fagnet 2003 (oui ,ça nous rajeunit pas).
Trois potes du club m'accompagnent, et à 8H00 sonnante on démarre (on s'est garé en face de l'église de Nîsmes, près de la petite friterie en bois).
Y a pas photo, ça caille, il doit pas faire plus de 2 degrés (mon GPS enregistrera une température minimum de 0.0 degré), et pour commencer ,pas de bol, c'est du roulant sur route (certainement une des seules portions sur route).
Mais on arrive rapidement à la première montée qui nous fera atteindre le Tienne aux Paquis sur les hauteurs de Nismes (forcément, ça montait …) on a tout de suite moins froid, mais j’ai toujours le petit doigt gelé..
Ensuite le parcours devient roulant, le terrain est super sec, un vrai plaisir, et c’est sans trop de difficulté que l’on atteint Matagne La grande, ensuite Matagne la petite (mais ou est donc la moyenne.. ? )
Petite pause ravito dans un endroit vraiment très joli.
On repart entre les arbres, et c’est le genre de « single » que l’on a eu à la pelle, je me demandais d’ailleurs si il y avait quelqu’un qui était repassé sur les sentiers depuis 2003 car certains étaient pratiquement « invisibles », heureusement que le GPS était plus ou moins précis.
Je dis plus ou moins précis, car la trace originale avait été conçue par Roudou à l’aide de Carte sur Table (à l’époque Mapsource et ce genre de logiciel n’existaient pas encore) et lors de la conversion en version « actuelle » il y a quelques petits décalages,ce qui fait que l’on a parfois fait un peu de hors piste.
On a même du faire un peu de portage pour reprendre un single qui était au dessus d’un ruisseau.
Bref, ça roule quand même bien, même si parfois on doit laisser passer JF ( aka Le Sanglier ) pour ouvrir la trace.
Après avoir atteint Treignes, nous partons en direction de la France, et les choses sérieuses commencent : la pente devient intéressante et les descentes aussi (bon ok, j’en ai fait une en mode chochotte).
On arrive à Montigny sur Meuse et comme on est près de la Meuse, ça va forcément remonter, et on attaque la plus grosse montée de la sortie, (150 d+ sur 2kms).
Ensuite, on prend la direction de Le Mesnil, ça grimpe encore et on rate un sentier que je connaissais pourtant bien, on fait donc une petite boucle bonus, et on rencontre pour la première fois depuis notre départ, une forme de vie (excepté le renard et autres chevreuils que l’on a croisé).
Arrivé à Le Mesnil, encore un petit effort pour atteindre Oignies par un sentier qui longe la nationale,celui-ci étant nettement moins fréquenté que cette dernière.
Après avoir atteint Oignies, le lieu départ original de la trace, on repart sur des sentiers bien larges et roulant et on envoie les watts jusqu’à Olloy.
On remonte jusqu’à la Croix Sauvage (j’ai enfin pris le temps de lire l’origine du nom de cet endroit), on redescend ensuite dans la vallée et on emprunte une portion de chemin de fer pour attaquer ensuite la dernière ascension de la journée.
La suite sera plutôt roulante et on atteindra notre point de départ après 60 kms et 1500 m de d+
On aura juste le temps de prendre un paquet de frites avant que le gars ne ferme boutique, hmmmm, c’est bon.. )
Bref, une superbe sortie, la région est vraiment magnifique, et encore plus quand il fait sec et ensoleillé.
Encore merci à Roudou pour cette superbe trace bien "sauvage".