Hier avait lieu une petite fête entre collègues. Je m’y suis rendu en vélo et quand je suis reparti, je sentais bien que, légalement, je n’aurais pas pu conduire, même si je n’étais pas complètement ivre.
Pour rentrer, j’ai emprunté un sentier que j’utilise tous les jours pour venir travaillé, que je connais donc comme ma poche et que j’ai l’habitude de parcourir la nuit.
Bon, c’est technique quand même puisqu’une coupe de belgique de DH y a déjà été organisée voici des années.
Ben là j’ai bien vu que mes facultés étaient largement entammées. J’ai failli me mettre au tas plusieurs fois. Manque de réflexe, mauvaise estimation des distances de la vitesse, mauvaises trajectoires … toute la panoplie y est passée même si point de vue endurence, ca pouvait aller.
Tout ça pour dire que si j’avais été en voiture j’aurais sans doute pris le volant sans me rendre compte a quel point j’étais dangereux pour moi et pour les autres. Mais en VTT, ça ne pardonne pas !
Alors, a l’approche des fêtes et des guindailles, pensez-y quand vous reprendrez votre véhicule, me lancerais-je sur une piste de Dh dans cet état ?
je me souviens d’un week-end organisé par O2 Bikers il y a quelques années aux Portes du Soleil. On était parti le matin de Champéry jusqu’à Morzine en passant par la pointe des Mossettes et le col de Cou.
Arrivée à Morzine vers 14 heures assoiffés. Les vrais sportifs s’installent à table et commandent des pâtes, nous, un copain de club, les deux guides suisses et moi-même, nous installont au bar et éclusons notre soif par quelques demi-litres de boisson crêmeuse et fraiche.
Vers 15h, départ pour la dernière attraction du jour, la piste de DH de Morzine. Premier et deuxième runs, les yeux fermés, sans aucune appréhension et troisième, la faute, manque de “concentration” et glissade dans une épingle avec atterrissage dans un coussin de protection. Bilan : l’homme rien, mais la roue avant en 8. Ce jour là, j’en suis sur, c’est bien une Kro qui traversait la piste qui m’a fait chuter